DES BRETONS AUX ANTILLES

DES BRETONS AUX ANTILLES
DES BRETONS AUX ANTILLES...

 Météo-France a placé la Martinique au niveau de vigilance ORANGE pour fortes pluies et orages qui vont s’intensifier dès le début de soirée.

Météo-France a placé la Martinique au niveau de vigilance ORANGE pour fortes pluies et orages qui vont s’intensifier dès le début de soirée.

Météo-France a placé la Martinique au niveau de vigilance ORANGE pour fortes pluies et orages qui vont s’intensifier dès le début de soirée.

Cette activité est susceptible de donner d’importantes quantités d’eau. Des rafales allant jusqu’à 60 à 80 km/h avec des cumuls de pluie de 100 à 150 mm sont attendus, principalement sur les reliefs avec des impacts de foudre. Le Préfet recommande à la population de rester vigilante et de se tenir informée de l’évolution du phénomène en suivant les bulletins de Météo-France. Météo-France a émis un bulletin marine spécial : http://www.meteofrance.gp/ Il est également recommandé de suivre les mesures individuelles suivantes, à diffuser le plus largement possible :  Prenez connaissance des bulletins météo et des consignes de comportement.  Évitez au maximum les sorties dans les zones exposées : mer, montagne, forêt, littoral.  Soyez très prudent à proximité des cours d’eau. Les passages de gué peuvent devenir vite très dangereux. Évitez au maximum leurs traversées.  Si vous habitez en zone inondable, mettez en sécurité vos biens susceptibles d’être endommagés et surveillez la montée des eaux.  Si votre habitation peut être menacée par un glissement de terrain, préparez-vous à l’évacuer rapidement.  En cas d’orage, évitez l’utilisation des téléphones et des appareils électriques. Ne vous abritez pas dans une zone boisée. La préfecture et les services opérationnels restent attentifs à l’évolution de ce phénomène.

6 août 1945

 6 août 1945 : bombardement d'Hiroshima au Japon par les États-Unis avec une bombe à l'uranium, causant 70 000 morts et de nombreux blessés.


Le 6 août 1945 à 2 h 455 (heure locale), le bombardier B-29 piloté par Paul Tibbets, baptisé Enola Gay du nom de sa mère, décolle de la base de Tinian, avec à son bord une bombe atomique à l'uranium 235 d'une puissance de 15 kilotonnes, surnommée Little Boy. L'équipage est composé de douze hommes, dont quatre scientifiques. Deux autres B-29 l'escortent, emportant les instruments scientifiques destinés à l'analyse de l'explosion.


À 7 h 9, l'alarme aérienne est déclenchée à Hiroshima ; un avion isolé est repéré. Il s'agit du B-29 d'observation météorologique Straight Flush. Au même moment, deux autres appareils survolent Kokura et Nagasaki pour une mission de reconnaissance identique. Les conditions météorologiques sont très bonnes au-dessus d'Hiroshima ; la ville est choisie comme cible. Au sol, l'alerte aérienne est levée à 7 h 30. La ville a été peu bombardée pendant la guerre et les habitants ont l'habitude de voir les bombardiers américains survoler leur ville pour se rendre plus au nord. Selon le musée national de la ville d'Hiroshima, la ville aurait été sciemment épargnée par les Américains lors des bombardements conventionnels pour éviter tout dommage préalable, afin de mieux évaluer les effets de la bombe atomique.


La bombe, portant des quolibets signés à l'adresse des Japonais, est armée en vol et larguée à 8 h 15, à près de 9 000 mètres au-dessus de la ville. À 8 h 16 min 2 s heure locale, après 43 s de chute libre, la bombe explose à 587 mètres du sol, à la verticale de l'hôpital Shima, situé au cœur de l'agglomération, à moins de 300 mètres au sud-est du pont Aioi, initialement visé car reconnaissable par son plan en « T ».


L'explosion, équivalant à celle de 15 000 tonnes de TNT, rase instantanément la ville. Sur les 90 000 bâtiments de la ville, 62 000 sont totalement détruits. Il ne resta aucune trace des habitants situés à moins de 500 mètres du lieu de l'explosion. Le siège de la deuxième armée générale, créée le 8 avril 1945 à partir de la dissolution du commandement général de la défense, chargée de la défense de l'Ouest du Japon, ainsi que de nombreux arsenaux et bases aériennes étaient situés dans un secteur montagneux de la ville à 10 km du centre, dans le château d'Hiroshima qui fut également détruit. Dans les secondes qui suivent l'explosion, 75 000 personnes sont tuées. Dans les semaines qui suivent, 50 000 personnes meurent à leur tour, soit environ 125 000 victimes en trois mois. Le décompte du nombre total de morts reste imprécis ; il est de l'ordre de 250 000. Au retour, les aviateurs voient pendant 500 kilomètres le champignon qui, en deux minutes, a atteint 10 000 mètres d'altitude. L’Enola Gay atterrit six heures plus tard à Tinian. Son équipage est aussitôt décoré.


La ville de Hiroshima fut entièrement reconstruite après la guerre. À l'initiative de son maire, Shinzō Hamai, elle fut proclamée « Cité de la Paix » par le parlement japonais en 1949.


En guise de témoignage, les ruines du dôme de Genbaku, l'un des rares bâtiments à ne pas avoir été entièrement détruits par l'explosion, furent conservées.

Le Bon, la Brute et le Truand

 







Mars 2014. Quelques amis se retrouvent au bar d’Hontoria del Pinar, petite ville de la région de Burgos, en Espagne. Tous sont de grands admirateurs du cinéma de Sergio Leone, un maître du cinéma italien qui ne parle pas de l’Italie. Alors, évidemment, le sujet arrive vite dans la conversation. D’autant plus que, depuis quelque temps, le petit groupe se passionne pour un site de la splendide et toute proche vallée de Mirandilla où a été tournée, en 1966, l’une des scènes les plus célèbres du cinéma : le duel final du film Le Bon, la Brute et le Truand.


C’est au cours de cette séquence que le Bon (Clint Eastwood), la Brute (Lee Van Cleef) et le Truand (Eli Wallach) s’affrontent au pistolet pour savoir lequel d’entre eux empochera l’or caché par le soldat Bill Carson, dans l’une des 4 500 tombes du cimetière de Sad Hill.


La scène est considérée par une ribambelle de cinéphiles et d’historiens du septième art comme une référence absolue, la démonstration du génie de Leone, maître de la lenteur qui fascine, de la tension dramatique et des cadrages audacieux. Le tout magnifié par la musique d’Ennio Morricone.


Lire aussi : Le jour où… Ennio Morricone et Sergio Leone se retrouvent 25 ans après


Alors à deux ans du cinquantième anniversaire du chef-d’œuvre de Sergio Leone, les amis veulent marquer les esprits, faire  quelque chose de grandiose . Comme c’est généralement le cas en Espagne, les bonnes idées surgissent autour de quelques bières stimulant notre créativité , nous explique Sergio Garcia, de l’Asociación Cultural Sad Hill. Et, ce soir-là, la bière devait être bonne car la grande idée n’a pas tardé à naître de ce joyeux brainstorming : et si, pour cet anniversaire, on reconstituait le cimetière de Sad Hill dont il ne reste apparemment plus rien ?

Retrouver le site du duel

Les amis savent que la scène d’anthologie du western italien a été tournée dans la région. Quelques visages pâles ridés du coin s’en souviennent encore. Mais le décor semble avoir complètement disparu.  Au moment où nous avons commencé notre travail, nous n’avions pas beaucoup d’informations sur le site, explique Sergio. Nous devons remercier le Colectivo Arqueológico de Salas de los Infantes qui l’avait marqué. Plusieurs membres de l’association font partie de ce groupe. Il y a également eu une course de VTT à travers le site, organisée par le Club Sportif de Silos. Par ailleurs, à l’exception de quelques forums de fans du film de Leone, il n’y avait aucune mention de l’endroit. 


Le décor naturel est grandiose. 

Un authentique morceau d’Amérique en pleines terres espagnoles. Pas étonnant qu’il ait tapé dans le « chercheur de champs » (la petite lunette des réalisateurs) du cinéaste. Mais, vu du ras des buissons, difficile de resituer le cimetière.

Les matériaux du décor utilisés par les locaux

Fondu dans le décor, avalé par la végétation, Sad Hill n’a cependant pas tout à fait disparu.  Après le tournage du film, les éléments de décor du cimetière, comme sur les autres lieux de tournage, ont été abandonnés, poursuit Sergio. Au fil du temps, les habitants des villages voisins ont utilisé le bois des croix et d’autres matériaux pour faire des travaux dans leurs maisons ou se chauffer. Les pierres du mur d’enceinte, au centre du cimetière, ont été utilisées pour la construction. 



Les copains emportent quelques pioches dans la vallée, histoire de tâter le terrain. Le grand cercle de pierre sur lequel s’est déroulé le duel est invisible. Peut-être a-t-il été détruit, lui aussi. Les premiers coups sont inquiétants. La végétation s’accroche et résiste au fer des outils. Mais elle finit par craquer et révéler son secret : les pierres sont encore là !  On était ébahis ! . Cette fois, c’est sûr, les amigos fondateurs de l’association Sad Hill vont reconstituer le cimetière !

Il faut d’abord effectuer...