DES BRETONS AUX ANTILLES

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DES BRETONS AUX ANTILLES...

SALON NAUTIQUE DU MARIN : 2 - 3 - 4 MAI 2014

Salon nautique du Marin les 2,3 et 4 mai


L’office de tourisme, la station nautique, et la ville vous invitent au salon nautique du Marin, les 6,7 et 8 mai sur tout le front de mer.
- Forum des métiers du nautisme
- Initiation Kanawa, gommier, yole ronde, voile légère et plongée sous marine
- Exposition nautique
- Démonstration de sauvetage en mer
- Mini régate
- Championnat de voile Moderne
- Embarquement immédiat
- Brocante nautique
- Modélisme (Voiliers Radio Commandés)PDF


Galerie photo / Diaporama :


Mardi 29 avril 2014
09h25

février 2014
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Office de tourisme du Marin

Boulevard Allègre / 97290 le Marin
Horaires d’ouvertures :
Du Lundi au Samedi de 8H00 à 18H00 et Le dimanche de 8H00 à 13H00 De Novembre à Mars.
Du Lundi au Vendredi de 08h00 à 18h00 et le Samedi de 08h00 à 13h00 (fermé le dimanche) d’Avril à Octobre.
Tél : 05 96 74 63 21
fax : 0596 74 72 96
GSM : 06 96 22 26 63
courriel : marin@accueil-martinique.fr


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PHOCEA










Mouna Ayoub tourne la page du "Phocéa"

Celle qui fut l'heureuse propriétaire de ce bateau de rêve s'apprête à disperser à Drouot mille objets qui le décoraient. Conversation avant enchères.

Mouna Ayoub sur le Phocea.
Mouna Ayoub sur le Phocéa.
"Il est très difficile de se séparer d'une partie de son passé, mais c'est pour aller vers l'avenir", avoue Mouna Ayoub. Bien qu'elle ait vendu le Phocéa il y a cinq ans, elle ne s'était pas résolue à se séparer de tus les objets dont elle avait décoré ce yacht pur luxe. "Mais je ne vends aucun des cadeaux que j'ai reçus et à la demande de l'un de mes fils, j'ai gardé des photophores auxquels il tenait beaucoup", ajoute-t-elle. Mis en caisse et à l'abri, dans trois semaines, ses souvenirs reverront la lumière. Mille objets répartis en quatre cents lots seront vendus aux enchères les 28 et 29 avril à Drouot.



La plupart, signés des plus grandes maisons, sortent de l'ordinaire. Comme l'histoire de ce navire et la vie de son ancienne propriétaire. Construit en 1976 pour Alain Colas, racheté par Bernard Tapie puis par Mouna Ayoub en 1997, ce n'est qu'en 2009 que la milliardaire s'en sépare. Entre-temps, en hôtesse qui sait recevoir et adore naviguer, elle accueille sur le pont le gratin des stars de la planète, de Gloria Gaynor à Ringo Starr en passant par Céline Dion et plusieurs têtes couronnées au pied marin, qu'elles soient danoises, monégasques ou espagnoles. Le roi Juan Carlos a ainsi toujours été bienvenu à bord.




"Cela prend une place folle"

Comme tout hôte de marque, il fait partie de l'élite des invités qui recevaient leur invitation à dîner sur les flots sous forme de petites bouteilles fermées de cabochons de vermeil ; une délicate attention commandée en exclusivité au joaillier Bulgari. Voyant large, Mouna Ayoub en avait acheté mille. Il en reste six, groupées en un lot estimé de 2 500 à 3 000 euros. "Mais en réalité, le prix d'achat d'un seul de ces flacons s'élevait à 2 000 euros", indique Mouna Ayoub.



Rien n'était trop beau pour ce bateau pour lequel elle a pris le temps de faire son marché auprès des plus prestigieuses maisons, comme Porthault, Dior, Daum, Lalique, Lorenz Baumer, Saint Louis, Buccelatti, Christofle ou Cartier. L'art de vivre à bord tenait du très grand art.
Mouna Ayoub profite de la vente pour céder deux robes du soir à rayures style "marin" signées Jean-Paul Gaultier, dont un ensemble "Bateau lavoir", deux des pièces de sa collection haute couture qui compte mille robes. "Toutes mannequinées, cela prend une place folle". Car cette redoutable femme d'affaires, ex-épouse d'un Saoudien, entretient depuis l'enfance une passion pour la mode. Elle qui, adolescente, au Liban, taillait ses premières robes de soirée dans les rideaux maternels, est devenue une grande mécène de la haute couture qui préfère s'offrir des pièces uniques plutôt que d'accrocher au mur des oeuvres d'art.

Jogging

Aujourd'hui Mouna Ayoub vit entre deux ports d'attache, New York et Monaco. Mais pour rien au monde elle ne manquerait d'assister à Paris aux défilés. Car c'est là que cette collectionneuse avertie nourrit de saison en saison sa garde-robe. Et cette vente est justement destinée à financer ses prochains achats. "Je viens en effet de passer une grosse commande chez Chanel et chez Jean-Paul Gaultier, tant j'ai été enchantée de leurs défilés", reconnaît-elle.
Depuis qu'elle a vendu le Phocéa, Mouna Ayoub a troqué l'esprit croisière contre un jogging quotidien d'une heure et demie dont elle ne peut plus se passer. "Résultat, je suis passée de la taille 40 à 36 !" Alors, à moins de faire retailler par les maisons de couture toutes les tenues dans lesquelles elle flotte ("cela reviendrait à une fortune"), elle se séparera d'une grande partie d'entre elles en novembre, lors d'une autre vente, de prêt-à-porter celle là, ainsi que des chaussures et chapeaux assortis...puisque, en général, quand un ensemble lui plaît, cette perfectionniste achète le tout. Et en hommage à ces créateurs et petites mains d'atelier dont elle admire le travail depuis des années, elle chérit le rêve de leur consacrer un livre digne de leur talent et de sa collection.

"Un petit dîner très sympa" avec Juan Carlos

On croyait Mouna Ayoub noctambule. Elle avoue ne jamais avoir aimé sortir le soir, et se montrer très stricte sur son mode de vie et ses horaires : journal télévisé à 20 heures puis visionnage de trois ou quatre films à la queue leu leu. Le fil de ses souvenirs peut lui aussi se dérouler des heures. C'est d'ailleurs grâce au Phocéa qu'elle aurait dansé pour la première fois de sa vie jusqu'à 6 heures du matin. Elle avait 50 ans, c'était à Cuba, lors d'une soirée officielle donnée au profit d'un hôpital pour enfants : elle y a appris à danser le merengue et la salsa, "un souvenir sublime", elle y a passé la nuit. Elle se souvient aussi comment, invitée d'honneur à la table de Fidel Castro, elle a dû se sauver en coulisses pour aider une centaine de ravissantes mannequins cubaines à enfiler ses robes avant de défiler devant le Líder máximo. Encore un détail ? "La quille du Phocéa mesurant 6,5 mètres, il ne pouvait entrer dans le port de La Havane, nous avons dû accoster au port militaire", précise-t-elle.
Une autre anecdote liée au Phocéa refait surface. Telle cette régate dans les eaux de Sardaigne, à laquelle participait Juan Carlos, pour lequel Mouna Ayoub improvisa "un petit dîner très sympa" sans prévenir ses amis, mais faisant quand même sortir son "service royal". Voyant le roi d'Espagne monter lestement à bord, l'une de ses grandes amies, Nicky, d'ordinaire intarissable sur elle-même, en est restée muette de stupeur toute la soirée. Mouna Ayoub en rit encore. De ses anecdotes du Phocéa, Mouna Ayoub aurait largement de quoi alimenter un autre livre.







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