DES BRETONS AUX ANTILLES

DES BRETONS AUX ANTILLES
DES BRETONS AUX ANTILLES...

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L'année 2014 va être pour nous l''année de changements radicaux : la vente de notre ancien compagnon de jeux, Eolis III, et la prise en main de notre  nouveau   voilier ,  un catamaran de 44 pieds...


il va falloir apprendre les manœuvres : car il y a quelques changements...



LE MOUILLAGE


Trouver le bon endroit

Un premier tour dans cette jolie baie inconnue vous permet de trouver l'endroit adéquat pour votre mouillage. C'est bien repéré ? Alors il faut y aller !

Bien se préparer

Là encore, il vaut mieux tout préparer avant d'arriver dans un endroit éventuellement encombré par d'autres bateaux. Commencez par libérer la chaîne de son palan, puis dégagez l'ancre, afin qu'elle descende légèrement. Elle descendra ainsi immédiatement lorsque vous aurez trouvé le lieu idéal de mouillage.

Immobiliser le catamaran

Ca y est, vous y êtes. Idéalement, il faut immobiliser votre catamaran face au vent, en prévoyant suffisamment d'espace autour de vous pour l'évitage

L'ancre est prête

L'ancre est prête à être mouillée

Pressez simplement le bouton...

Pressez simplement le bouton qui permet de descendre la chaîne. Lorsque celle-ci touche le fond, laissez filer encore au minimum trois fois la hauteur d'eau

mettre la patte d'oie :

ça c'est nouveau, y'en a pas sur un mono

Lorsque l'ancre est bien accrochée, vous pouvez maintenant frapper la patte d'oie afin de bien équilibrer le catamaran.      Embrayez vos moteurs en marche arrière
Embrayez maintenant vos moteurs en marche arrière, afin d'aider l'ancre à bien crocher le fond.

Larguer  un peu de mouillage

Une fois le mousqueton frappé sur la chaîne, larguez encore un peu de mouillage, afin que la tension soit également répartie sur la patte d'oie et non plus sur la chaîne. Lorsque celle-ci est molle, l'opération est terminée.

Profiter du mouillage...

C’est fait ! Vous y êtes. Il ne reste qu'à couper les moteurs, et profiter du mouillage…



LE VIREMENT DE BORD


Prendre le maximum de vitesse

Quelque soit votre angle par rapport au vent, il faut prendre le maximum de vitesse.

Commencer par choquer un peu de chariot

Commencer par choquer un peu de chariot d'écoute de grand-voile, puis de génois.

Abattre

Abattre d'environ 10°, pour donner de la puissance, et de la vitesse.

Tous les équipiers sont prêts : "klar zu wenden "

" on vire "

Tous les équipiers sont prêts et savent ce qu'ils doivent faire. Un doit être prêt à border le génois, tandis qu'un autre est prêt à le choquer de l'autre côté. La grand-voile se gère toute seule… On vire !
Klar zu wenden !

On peut laisser le génois à contre

On peut laisser le génois à contre un certain temps pour ne pas manquer à virer

Choquer la contre-écoute

Dès que le bateau est bien sous l'autre amure, vous pouvez choquer la contre-écoute de génois et border l'écoute

Abattre franchement

N'hésitez pas à abattre franchement pour reprendre de la vitesse, avant de reprendre le bon cap et de régler vos voiles et chariot d'écoute…



AFFALER LES VOILES


Rouler le génois

Roulez le génois ne pose pas de problème particulier. Pendant qu'un équipier maintient le génois tendu avec son écoute pour éviter qu'il ne batte, un autre enroule la voile d'avant.

Affaler la grand-voile

Pour affaler la grand-voile, il faut commencer par mettre le bateau face au vent. On démarre donc les moteurs afin de placer le bateau en position. Pour éviter toute "embrouille", vérifiez bien que la drisse de GV est claire. L'idéal est de lover la drisse en 8. Cette technique utilisée en course permet de s'assurer que la drisse filera sans problème.


Ouvrir le coinceur

Après vous être assuré que les lazy-jacks sont bien repris et que l'écoute de GV est choquée, vous devez border légèrement la drisse pour pouvoir ouvrir le coinceur. Pour éviter que la voile ne tombe d'un coup, et l'accompagner dans la descente conservez un tour mort sur le winch

la grand-voile descend…

Et c'est parti : la grand-voile descend…

Un équipier peut aider

Un équipier peut l'aider à se plier correctement.

Lazy jack : ça aussi c'est nouveau, fini l'enrouleur de GV !

Une fois descendue, on bloque la drisse et on ferme le lazy jack

Ranger

Il ne reste plus qu'à ranger les drisses et écoutes…



PRENDRE UN RIS


Le vent monte !

Le vent monte, il est temps de prendre un ris… Le plus simple est d'amener le bateau au près, afin de faciliter la manœuvre. Vous choquez un peu de chariot de GV, puis un peu d'écoute de GV. Il faut ensuite border la drisse de la grand-voile, afin de la libérer du coinceur.

Ouvrez le coinceur

Ouvrez ensuite le coinceur de la drisse…

Laisser descendre la grand-voile

en maintenant un tour mort sur le winch, laissez descendre la grand-voile jusqu'au niveau du premier ris.

Crocheter le ris

Il ne reste qu'à crocheter votre ris, puis à refermer le coinceur de la drisse.

Etarquer la drisse de grand-voile

Etarquez à nouveau la drisse de grand-voile, puis la bosse de ris, et enfin le chariot de grand-voile et l'écoute.


Et c'est reparti

Et c'est reparti de plus belle !



LA MISE À QUAI D'UN MULTICOQUE

Approcher en marche arrière

Pour venir s'amarrer le long d'un ponton, il est toujours plus facile d'approcher en marche arrière. Tout simplement pour faciliter la vision du quai approchant, et pour faciliter la tache de l'équipier qui devra sauter sur le quai…

Les amarres sont prêtes

On approche du quai, doucement en marche arrière. Les amarres sont prêtes, frappées sur le taquet… Un équipier est prêt à intervenir avec un pare-battage… Juste au cas où !

L’équipier descend alors à terre

Quand vous êtes suffisamment proche du quai, pour qu’un équipier puisse sauter à terre, vous embrayez en marche avant, de façon à immobiliser le bateau. L’équipier descend alors à terre…

Frapper la pointe arrière

Il doit maintenant frapper la pointe arrière.

Manoeuvrer pour que le bateau vienne parallèle au quai

Une fois bien immobilisé par l'arrière, vous avancez lentement, en augmentant le régime du moteur opposé au quai, jusqu’à ce que le bateau vienne le long du ponton, bien parallèle.

frapper la pointe avant

Il ne reste plus à l'équipier à terre à frapper la pointe avant.

Régler vos amarres

Et à régler convenablement vos amarres et pare-battages.

Couper le moteur

C'est tout bon, vous pouvez couper le moteur…
  



QUITTEZ VOTRE PLACE DE PORT


Démarrez vos moteurs

Avant tout, démarrez vos moteurs, afin qu'ils soient à la bonne température.

Préparez vos amarres

Préparez vos amarres en les doublant (avant et arrière), afin de pouvoir les larguer du catamaran facilement le moment venu. Enfin, préparez les défenses, en cas de choc avec le ponton.

Préparez votre équipage

Préparez votre équipage en prenant le temps d'expliquer à chacun son rôle, et à quel moment il devra agir. N'hésitez pas à répéter la manœuvre "à blanc", afin que chacun connaisse son rôle.

Larguer l'avant

Il est temps d'y aller. Vous embrayez en marche avant les moteurs, afin de larguer l'avant.

Embrayer en marche avant

Une fois l'amarre récupérée, et sans précipitation, vous pouvez maintenant embrayer en marche avant le moteur côté opposé où vous voulez aller.

On largue l'arrière

On largue l'arrière, en faisant très attention à ne pas prendre l'amarre dans l'hélice…

Vous êtes partis…


Rangement

Il faut maintenant ranger les défenses dans les coffres.






ENVOYER LES VOILES



Mettre le bateau face au vent

Il est temps de partir… Commencez par mettre le bateau face au vent (en vous aidant de la girouette), et l'y maintenir grâce à vos moteurs.

Préparez la grand-voile

Il faut ensuite préparer la grand-voile à être hissée. Il faut donc ouvrir le easy-bag et bien le dégager afin de faciliter le passage de la grand-voile dans les lazy-jacks.

Libérez et choquez les bosses de ris

Pensez à bien libérer et choquer les bosses de ris et à choquer suffisamment l'écoute.

Hissez la grand-voile à la main

Commencez par hisser la GV à la main.

Utilisez le winch

Puis lorsque cela devient trop difficile, avec le winch. Attention, de ne pas trop forcer, la force d'un winch est parfois… impressionnante !

Utilisation du guindeau

On peut aussi utiliser le guindeau en lieu et place d'un winch électrique. C'est facile, mais attention à ne pas tout arracher : le guindeau est très puissant… La grand-voile est maintenant haute, vous pouvez laisser porter et faire route…

lovez la drisse de grand-voile

Il faut maintenant lover la drisse de grand-voile correctement, afin de pouvoir la laisser filer en grand si nécessaire.

Le génois sur enrouleur

Il faut à présent s'occuper du génois sur enrouleur. On commence, comme toujours, par vérifier qu'écoute et contre-écoute du génois ainsi que le bout de l'enrouleur soient bien clairs.

Attention en cas de vent fort

S'il y a beaucoup de vent, un équipier peut prendre un tour mort sur un winch avec la drosse d'enrouleur, afin d'éviter que le génois ne se déroule d'un coup. Par vent faible, il suffit de le tenir à la main.

Bordez l'écoute

Une fois la surface désirée déroulée, il ne reste plus qu'à border l'écoute du génois…

… Et c'est parti !

 

10 bonnes raisons de passer au cata


Marre de vivre penché ? Envie de vivre une aventure unique en emmenant votre famille pour la première fois en bateau ? Pas de doute possible, il est temps de passer au cata...
1- Vous souhaitez naviguer en famille.
Rien de mieux que le cata pour naviguer en famille... D'abord, chacun trouve rapidement sa place : le petit dernier sera en sécurité et l'ado pourra s'isoler facilement sur le trampoline ou dans sa cabine... Et puis l'espace permet d'inviter des copains.
Avantage du cata : Confort et espace à bord. Les enfants trouvent tout de suite leur place à bord.

2- Vous voulez partir avec une bande de copains.
Comment partir à 8, voire à 10 dans un 40 pieds ? Le cata offre la possibilité d'embarquer un nombre d'équipiers impressionnant par rapport aux monocoques. Et le tout dans un confort très appréciable. "A 4 couples dans un Lagoon 410, on est bien mieux qu'à l'hôtel", dixit l'un de nos lecteurs, qui vient de découvrir le cata...
Avantage du cata : Espace, confort et intimité préservé : le catamaran est idéal pour partir à plusieurs.

3- Vous souhaitez toujours plus de confort.
Alors là, il n'y a pas photo. Le cata vous offre non seulement de l'espace, et du confort, mais aussi la possibilité de naviguer avec skipper et hôtesse... Sans compter le luxe que certaines unités haut de gamme peuvent offrir...
Avantage du cata : Grande surface habitable, intimité, possibilité d'avoir skipper et hôtesse, le catamaran est le must en matière de location "haut de gamme".

4- Vous recherchez avant tout la sécurité.
On vous le dit et on vous le répète : un cata c'est sûr ! Les accidents sont rarissimes, car la stabilité d'un catamaran permet d'envisager de manœuvrer bien plus facilement. Et puis si le pire devait arriver, les catamarans sont insubmersibles ! Un argument essentiel en terme de sécurité.
Avantage du cata : Insubmersible...

5- Vous avez envie de découvrir la voile.
Vous avez toujours rêvé de faire de la voile, mais la vie a fait que ce rêve ne s'est pas encore réalisé. Pas de panique, louez un catamaran avec skipper et le monde nautique ouvrira grand ses portes devant vous.
Avantage du cata : très stable, il permet aux novices de s'acclimater beaucoup plus facilement et évite les désagréments du mal de mer...

6- Votre famille s'agrandit.
S'il est de notoriété publique que les jeunes enfants s'amarinent beaucoup plus vite que leurs aînés, il n'en reste pas moins que de courir après un bébé de moins de deux ans sur un monocoque gîté, arrache en général des cris d'effroi à la mère. Le catamaran, avec ses espaces de vie bien séparés, permet de laisser les plus jeunes enfants à l'abri... Même si cela n'empêche pas de respecter scrupuleusement les mesures de sécurité indispensables.
Avantage du cata : Différents espaces de vie, et stabilité du bateau qui permettent une bonne surveillance des enfants.

7- Un choix de plus en plus important chez les loueurs.
Il y a dix ans, vous n'aviez qu'un choix assez limité chez les loueurs. Aujourd'hui, devant l'ampleur que prend le multicoque, les loueurs n'hésitent pas et proposent une offre de plus en plus importante. Du 35' au plus de 70', du sportif, du confortable... Il y en a pour vraiment tous les goûts ! Il ne reste qu'à faire votre choix !
Avantage du cata : On trouve aujourd'hui tous les types de catamarans à la location.

8- Vous recherchez avant tout le confort au mouillage et en navigation.
TouS ceux qui y ont goûté ne peuvent plus revenir en arrière... C'est clair, en location, le cata c'est le top. En navigation, le bateau ne gîte pas et le passage dans la mer est bien plus agréable. Au mouillage, l'incroyable surface du cata en fait une plate-forme fabuleuse pour tous les jeux aquatiques. Bref, pour une semaine ou deux dans les mers chaudes, on n'a pas encore trouvé mieux !
Avantage du cata : Confort en navigation et au mouillage. Idéal pour passer quelques jours de vacances dans les mers chaudes.

9- Vous recherchez des sensations et aimez avant tout la vitesse.
Bienvenue dans le monde magique des multicoques. Car s'il est vrai que la majorité des catamarans, comme des monocoques, de location sont des bateaux tranquilles, on peut trouver des engins fabuleux, permettant de s'éclater aussi à la barre... Imaginez-vous à 20 nœuds, votre verre tranquillement posé sur la table du cockpit ! C'est pourtant facile, en cata !
Avantage du cata : Vivre vite et confortablement, c'est possible sur de nombreux cata, même en location.

10- Confortable, sécurisant, rapide et offrant une vraie intimité : le cata c'est le top !
Si vous n'aviez pas envie de naviguer en cata, auriez-vous acheté ce magazine ? Non, bien sûr... Mais sachez tout de même que les loueurs, conscients des avantages du catamaran sur le monocoque, proposent de plus en plus de cata dans leur flotte. Pour le plus grand bonheur d'un nombre croissant de navigateurs.
Avantage du cata : En location, on se demande vraiment comment il peut encore y avoir des monocoques ???

A voir aussi

 




tableau de bord




<-- double porte du carré





les ailettes devant les parebrises évitent l'effet de serre
<--trempoline réduit




les nombreux cadrans de navigation














le carré est sobre mais cossu




le coin cuisine a de nombreux tiroirs de rangement


 les sanitaires sont de qualité : douche et wc séparés




le coin lecture sur fauteuil relax

un des trois grands lits king size



là encore de nombreux rangements

 le bureau

enfilade avant babord

lit cabine arrière tribord





 la buanderie


 la pointe avant tribord

 le coin du bricoleur : l'atelier








Ah ! le virage au cata ! c'est déjà le troisième âge ? Meuh non ! j'déconne !

Mais avant que l'arthrose ou Alzheimer ne nous rattrapent, franchissons le pas !
Et puis la vie est si courte...

Surtout  la vie à bord est de très bonne qualité grâce a l'espace disponible...

la hauteur de la nacelle au dessus de l'eau n'est pas la caractéristique la plus importante qui fait qu'un cata tape ou pas.
son poids, son aptitude au tangage donc sa longueur, sa largeur, la forme et portance de ses coques, la forme des entrées et sorties d'eau, le centrage des poids etc... sont infiniment plus importants.
Je connais des catas bien haut sur l'eau qui tapent comme ce n'est pas possible et des catas bien bas qui ne tapent jamais.











                                                          VERSION PROPRIETAIRE



                                        LA COQUE INVITES EST LA COQUE TRIBORD































Sur un cata de croisière, c'est "dérives sabres" ou "ailerons"...
Je ne connais pas de cata de croisière à dérives pivotantes.
Ailerons = cap au près très moyen. Si on veut faire un cap correct, c'est dérives sabres obligatoires (et donc puits de dérive, système de manoeuvres, etc...
et ne surtout ne pas talonner dérives sorties sinon on casse tout)
Les dérives peuvent aussi servir de stabilisateur. Ca peut être sioux à gérer (la dérive sous le vent baissée, la dérive au vent sortie/ les deux dérives rentrées, les dérives à moitié sorties, etc...)

 Evidement, les dérives sont plus performantes, mais elles bouffent une sacré place à l'intérieur.
Les ailerons sur un cata ne sont pas si mauvais.

Ils posent effectivement problème dans le petit temps : manque d'appui, et donc très lent au près, sans parler qu'on avance en crabe
La forme des coques et de ses appendices a une grande importance, la surface de voilure et le poids également.
Pour de grandes croisière de longues durées ne pas hésiter -> ailerons.
C'est quand même pas mal de pouvoir se poser n'importe ou pour besogner sous la ligne de flottaison en cas de nécessité.
Le prés en cata?
Pour peu qu'il y ai du vent, même les catas à ailerons ont un bien meilleur VMG que la plupart des monos et comme dirait Antoine quand on est au prés sur un cata c'est qu'ont s'est trompé de destination...
C'est surtout l'absence de gîte qui m'a fait envisager le cata car je commence à avoir sérieusement du mal à me déplacer en ''marchant sur les murs''.
Je n'ai pas envie quand même de me traîner comme une vieille mamie
entre 15 et 25 c'est là ou le rapport confort vitesse est le meilleur à mon avis! entre 25 et 40 ça le fait encore...
Au delà pas encore testé !
les mouvements d'un catamaran sont plus vifs, sec et nerveux c'est vrai mais à titre personnel mon organisme les assimilent infiniment mieux que les mouvements amples de roulis lancinent d'un monocoque.





Les avantages des catamarans sur les monocoques?

Les plus importants avantages d'un catamaran pendant une monocoque sont la stabilité, la performance, l'immersion bas, l'espace, plus d'intimité, et son insubmersibilité.

avantages des catamarans.
  1. pas de gîte -Ils ont 5° de gîte au maximum, tandis que les voiliers ont généralement 25° de gîte. Certes, 25° de gîte peut être excitant et amusant. Pendant un certain temps. Après cela, vous commencez à vous sentir un peu nauséeux. Les catamarans ont rarement plus de 5° de gîte, ce qui signifie les traversées sont moins fatigants, les boissons et la nourriture restent sur la table, il n'y a pas de délicats exercices d'équilibre sur le pont, ce qui est moins fatigant, et il y a moins de risques d'avoir le mal de mer.
  2. un autre avantage d'un catamaran est sa performance - la vitesse des catamarans modernes face au vent est jusqu'à 25% plus grande que la vitesse d'un monocoque de longueur similaire, tandis que sous le vent les catamarans peuvent aller de 75% à 100% plus vite que les monocoques.
  3. faible tirant d'eau - les catamarans ont un faible tirant d'eau, vous pouvez naviguer dans les zones où les monocoques ne peuvent pas entrer. Le faible tirant d'eau offre également plus de possibilités d'ancrage - ancrages peu profonds, loin des foules.
  4. un avantage important des catamarans est leur espace - un large pont spacieux, le poste de pilotage qui est deux fois plus grand que celui d'un monocoque, et un plus grand salon qui est sur ​​le même niveau que le poste de pilotage, offrant ainsi une visibilité à 360 degrés.
  5. plus d'espace permet plus d'intimité - les catamarans ont des coques séparées avec des cabines séparées. Les cabines sont généralement situées dans les coins du bateau comme le sont les toilettes, et sont séparées des zones de repos et de la cuisine. Cela signifie essentiellement que tout le monde peut trouver son coin sur le bateau et être sûr que personne ne les dérange pas.
  6. sans doute l'avantage le plus important d'un catamaran est son insubmersibilité - les catamarans sont plus sûrs que les monocoques. Les catamarans de location modernes n'ont pas besoin de ballast et grâce à sa construction en sandwich, la plupart est effectivement insubmersible. Si, par exemple, le perçage de la coque se produit, la performance d'un catamaran n'est pas affectée, tant le bateau est flottant, même dans ces conditions. Même avec les dommages considérables le catamaran flotte encore. Sa flottabilité signifie également que le catamaran ne peut pas être surpeuplé - si vous avez envie de prendre avec vous votre famille et la famille de votre ami, n'hésitez pas à le faire. Non seulement le bateau ne sera pas surchargé, tout le monde aura aussi leur intimité.


Articles connexes: Qu'est-ce qu'un catamaran?



Le pirate et aventurier anglais William Dampier, alors qu'il parcourait le monde dans les années 1690, fut le premier à décrire un catamaran alors qu'il naviguait dans le golfe du Bengale, dans la région du Tamil Nadu. Il les décrit, en 1697, de la façon suivante : « Sur la côte de Coromandel, on les appelle catamarans. Il s'agit d'un ou deux rondins, parfois d'un bois léger […] si petit, qu'il ne transporte qu'un homme dont les jambes et le fondement sont toujours dans l'eau. »
Le mot catamaran provient de kattuamaran issu de la langue tamoule, (katta: lien et maram: bois). Ce type d'embarcation est commun dans de nombreuses parties du monde, en particulier dans le Pacifique. Les Polynésiens utilisent une forme particulière d'embarcation à deux coques que l'on appelle « prao » qui possède en plus la particularité de pouvoir avancer dans les deux sens grâce à une rotation de 180° de la voilure.
La forme commune est vraisemblablement une invention des populations polynésiennes qui utilisaient principalement des pirogue à flotteur (à balancier). L'intérêt de relier deux coques identiques est sans doute apparu avec le besoin d'augmenter la capacité de charge pour des navigations lointaines.
Dans les années 1870, l'américain Nathanael Herreshoff est probablement le premier occidental à concevoir et fabriquer des catamarans que leur vitesse et leur stabilité rendent bientôt très populaires.
Avantages
  • Le confort lié à la navigation « à plat » : aussi bien pour se déplacer à bord pour manœuvrer ou tout simplement cuisiner.
  • L'espace lié au nombre et au volume des cabines, du carré, à la grande surface du pont, du cockpit et de la plage avant.
  • La capacité à ventiler l'ensemble de l'habitacle grâce à de grandes ouvertures sur l'extérieur.
  • La sécurité qui découle des 3 points précédents limitant la fatigue de l'équipage.
  • L'insubmersibilité que l'on obtient grâce à l'absence de lest.
  • La vitesse, pour le plaisir, pour se dégager d'un plan d'eau trop agité ou pour se prémunir d'une mauvaise météo annoncée. La vitesse est en effet généralement plus élevée que celle d'un monocoque. Cela vient de la finesse des carènes et du poids moins important (grâce à l'absence de lest).
  • Le faible tirant d'eau qui facilite la navigation en eaux peu profondes, l'accès aux plages et aux mouillages forains.
  • L'annexe gonflable ou rigide disposée entre les coque à l'arrière peut rester à poste tout en restant immédiatement disponible.
  • Absence de tangon au portant sous spi symétrique.