DES BRETONS AUX ANTILLES

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LES NIOUSES...     

Jean-Paul II :

Santo Subito !

Vive le son du canon


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pape jean paul canonise
 
Le 16 octobre 1978, une épaisse fumée blanche s’élève dans le ciel. La place Saint-Pierre, noire de monde, frémit. Après deux jours de réclusion et huit tours de scrutin, les cardinaux réunis en conclave dans la chapelle Sixtine du Vatican viennent d’élire l’archevêque de Cracovie, Karol Wojtyla, à la tête de l’Église catholique. Pour la première fois depuis 1522, le nouveau souverain  pontife n’est pas italien. Et pour la première fois dans l’histoire, c’est un Polonais ; un détail qui n’en est pas un, tant il marquera le pontificat de cet homme venu de l’Est. Lors de sa première allocution, il laissera de sa voix slave échapper ces mots qui, depuis, résonnent encore et toujours : 
« N’ayez pas peur !
Ouvrez, ouvrez toutes grandes
les portes au Christ !»
Au jeune pape fraîchement désigné, le Cardinal Stefan Wyszyński, Primat de Pologne avait déclaré : « le devoir du nouveau Pape sera d’introduire l’Église dans le Troisième Millénaire ». Dès lors, celui qu’on surnommera l’athlète de Dieu n’aura de cesse d’ouvrir au Christ la société, la culture, les systèmes politiques et économiques, jusqu’à faire crouler le mur de Berlin, « en inversant avec une force de géant –force qui lui venait de Dieu – une tendance qui pouvait sembler irréversible », comme le rappela son successeur, le pape Benoît XVI, lors de sa béatification le 1er mai 2011. Égrenant les déplacements comme son chapelet, Jean-Paul II répandait la bonne nouvelle, évoquant inlassablement la vocation universelle de chacun à la vie élevée de la vie chrétienne, soulignant sans relâche l’indissociabilité de la raison à la foi. L’évêque de Rome dispensait un catéchisme qu’il conciliait avec un enseignement visionnaire de l’anthropologie humaine. Et sans doute est-ce pour cela qu’il accordait tant d’importance à la famille, au mariage, au droit inaliénable à la vie, à l’amour et à la sexualité. Sa philosophie personnaliste aura aussi marqué la doctrine sociale de l’Eglise. Il dénonçait ainsi tout autant les grandes erreurs idéologiques libérales ou socialistes qu’il voyait tour à tour comme une hypertrophie de la liberté ou une atrophie de la liberté. Et par là même, il invitait les hommes de bonne volonté à la dignité, à la solidarité, et à la justice sociale.
Partisan du dialogue interreligieux, Karol Wojtyla fut le premier à instaurer une journée mondiale de la prière, sans toutefois concéder un relativisme en matière de croyances religieuses, car, disait-il : « Dans la grande bataille pour la paix, l’humanité, avec sa diversité même, doit puiser aux sources les plus profondes et les plus vivifiantes où la conscience se forme et sur lesquelles se fonde l’agir moral des hommes ». Plus encore avec le peuple juif qu’il considérait le frère aîné des chrétiens, le Saint-Père avait noué une relation toute particulière. Dans une lettre où il évoque son pèlerinage sur les lieux associés au ministère de Jésus, le 29 juin 1999, il écrivait : « Si cette focalisation sur la Terre sainte est l’expression du devoir de mémoire des chrétiens, elle entend également témoigner du lien profond que les chrétiens continuent d’entretenir avec le peuple juif, ce peuple dont le Christ est issu selon la chair ». Moins d’un an après son élection, le descendant de Simon-Pierre s’était d’ailleurs rendu à Auschwitz ; un voyage qui, selon le père Manfred Deselaers, responsable du programme du Centre de dialogue et de prière d’Auschwitz, aurait été son « école de sainteté» : « Karol Wojtyla a compris en ce lieu la vérité sur l’homme, car les questions que chacun se pose ici sont les questions fondamentales sur le sens global de la vie ».
Adulé, Jean-Paul II le fut sans aucun doute. Mais il fut aussi la cible de nombreux détracteurs – quand il ne fut pas celle d’un tueur – qui blâmaient en lui ce que l’on reprochera toujours à l’Eglise : une lecture de l’absolu qui ne saurait se résoudre à l’utilitarisme distribué à tout va par une nouvelle conception de l’homme. D’autres condamneront, à l’inverse, un « relativisme décadent », initiant un schisme qui court toujours aujourd’hui, malgré de nombreuses tentatives de rapprochement. Deux formes d’oppositions, un tant soit peu fanatiques, radicalement opposées, mais concentrées sur un seul et même homme. Un acharnement qui ne prouve que trop bien, s’il en était encore besoin, que le pape polonais fut, en toutes circonstances, un homme de mesure et d’équilibre.
Nombreux sont les témoignages de ceux qui eurent la chance de le côtoyer. Tous se rappellent sa grande intelligence, son empathie extraordinaire, son humour bienveillant et, surtout, son charisme spirituel qui ne pouvait laisser personne indifférent. Théologien, philosophe, polyglotte, athlète, comédien, Jean-Paul II réunissait toutes les tiares, comme pour signifier l’universalisme auquel est appelée l’Eglise. Aujourd’hui, son nom s’apprête à rejoindre la foule des saints qu’il a proclamés durant les presque 27 ans de son pontificat. Le peuple, conformément à la tradition, l’avait demandé, le jour même de ses obsèques, le 8 avril 2005, lorsqu’il scandait « Santo subito ». Il aura fallu entre temps l’ouverture d’un procès en canonisation ainsi qu’un miracle attesté. Mais rien n’est impossible à Dieu.







La cérémonie de canonisation du dimanche 27 avril fait office de grande première. D'une part parce qu'elle sera conduite par deux papes en même temps, François et son prédécesseur Benoit XVI, mais aussi parce qu'elle permettra à deux anciens évêques de Rome, Jean Paul II et Jean XXIII, d'accéder en même temps au rang de saint.



LIENS

La cérémonie de canonisation du dimanche 27 avril fait office de grande première. D'une part parce qu'elle sera conduite par deux papes en même temps, François et son prédécesseur Benoit XVI, mais aussi parce qu'elle permettra à deux anciens évêques de Rome, Jean Paul II et Jean XXIII, d'accéder en même temps au rang de saint.
Si le premier est encore très présent dans de nombreux esprits, le second — décédé il y a plus de 50 ans — ne bénéficie aujourd'hui pas de la même notoriété. Élu à 76 ans comme simple pape de transition, Jean XXIII a pourtant chamboulé le Vatican pour se rapprocher du peuple, au point d'hériter du surnom de "bon pape" auprès des fidèles.
Portrait de cet italien né en 1881 qui a réussi à se forger une image de pape progressiste en passant moins de cinq années à la tête de l'Église.






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Dans ses petits souliers





Le conseiller du président Hollande Aquilino Morelle possèderait pas moins de trente paires de souliers.

La vérité sur les souliers d’Aquilino Morelle et sur les cireurs de chaussures

L’ex-conseiller du président Hollande aurait eu, selon Mediapart, des "comportements inadaptés" dont une passion pour les chaussures de luxe et le cirage à domicile. Décryptage par l’un des grands spécialistes du domaine, Hugo Jacomet, éditeur de Parisian Gentleman et d’Atlantico Chic.

 

t Crépin, le saint patron des bottiers et des cordonniers ne doit pas en croire ses oreilles saintes : la chaussure masculine serait en train de devenir, en France, un objet de péché !

Pire, le soulier pour hommes est même devenu, en moins de 48 heures, le symbole de la débauche des puissants et de leur attitude arrogante vis-à-vis du peuple.

Rendez-vous compte ! Le conseiller du président Hollande, Aquilino Morelle, par ailleurs inquiété pour une affaire, sans doute plus sérieuse, de conflit d’intérêts, possèderait pas moins de trente paires de souliers (chiffre ramené à dix par l’intéressé) et aurait commis le crime, selon Mediapart, de se faire cirer ses souliers tous les deux mois sur son lieu de travail… !

Le symbole du nanti (socialiste de surcroit) se faisant glacer les souliers au Château  par un modeste cireur, suant sur l’ouvrage au milieu des dorures du Palais pour une rétribution modeste est tellement puissant qu’il est passé dans l’esprit du public au premier plan de « l’affaire Morelle », loin devant le conflit d’intérêts supposé.

 

Le problème c’est que, sur le dossier des chaussures au moins, Mediapart fait preuve d’une grande approximation, tout comme ses confrères d’ailleurs, pour nous vendre le goût immodéré de Monsieur Morelle pour les souliers de luxe.

Car ce que l’on apprend dans Mediapart et dans le Nouvel Obs le lendemain, c’est que l’intéressé serait à la tête d’une importante collection de chaussures de luxe, avec des marques comme, je cite, Weston ou …Davison.

A mon avis, le journaliste (d’investigation) qui a travaillé sur le volet « chaussures » du dossier, ne doit connaître que les Converse pour écrire de telles approximations. Ou peut-être sa rédaction l’a t’elle pressé, vu l’importance que prenait « l’affaire des souliers et du petit cireur » chez les confrères, de donner deux ou trois noms pour faire plus sérieux et plus « investigation » donc. Et d’ailleurs Weston et Davison ca sonne « luxe » et ca rime bien.

Le problème c’est que si Weston est effectivement une très belle marque française de souliers haut de gamme (un fleuron de l’industrie française avec une magnifique manufacture à Limoges et deux tanneries dont une au Puy en Velay), il n’en va pas de même pour Davison, dont le nom est complètement inconnu des amateurs de belles chaussures.

Après vérification, il existe bien une marque Davison, mais qui n’a rien d’une marque de luxe puisqu’il est possible de se procurer des Davison pour … 89 euros sur certains sites et même à moins de 20 euros sur certains sites vendant à prix discount…  Ce qui, avouons-le, fait un peu désordre dans une affaire supposée dénoncer les gouts de luxe d’un haut fonctionnaire de l’Etat.

Quant aux souliers J.M. Weston (de très beaux souliers classiques vendus à alentours de 600 euros), vous les trouverez aux pieds de plusieurs milliers de cadres moyens et supérieurs à la Défense chaque jour, ce qui, une fois encore, ne correspond pas à l’idée que l’on se fait d’un produit de luxe, exclusif, inabordable, réservé à une élite, arrogante de surcroit…

Mais le plus grotesque dans cette histoire, c’est l’image qui est donnée du cireur de souliers et surtout comment ce symbole (un homme assis sur un petit tabouret en train de cirer les chaussures d’un autre homme, le surplombant, assis dans un fauteuil confortable) a été utilisé dans certains journaux pour choquer l’opinion publique.

En effet, le cireur de chaussures de 2014 n’a rien, mais alors vraiment rien à voir avec ce « pauvre hère occupé à cirer et glacer les précieux souliers du puissant » .

Car s’il est un business en plein renouveau et qui fait preuve d’un formidable dynamisme, c’est bien celui des ateliers d’entretien et de patine de souliers masculins qui a littéralement explosé depuis quelques années et a donné naissance à une génération d’entrepreneurs « cireurs-patineurs » dont certains jouissent aujourd’hui d’une notoriété nationale voire internationale.

C’est le cas de Laurent Di Mascio, dans le 17ème arrondissement de Paris, qui cire, bichonne, patine et entretient les souliers de nombreux amateurs de belles chaussures à Paris et dont le business marche très fort (voir le site)
C’est aussi le cas de Paul « Paulus » Bolten à Paris qui est devenu célèbre en France (et ailleurs) pour l’audace et la créativité de ses patines ainsi que pour ses fameuses « soirées glaçage et patine» où de nombreux amateurs se pressent pour s’initier à cet « art ».  Bolten, fort de cette réputation internationale, a même réussi à lancer sa propre ligne de souliers qui commence à faire parler d’elle en dehors de nos frontières (voir le site)
C’est encore le cas de Hom N’Guyen, l’un des noms les plus célèbres de la profession, s’étant fait remarqué pour avoir tatoué un vers des Fleurs du Mal de Baudelaire sur une paire de souliers et pour avoir apporté au domaine un fantastique souffle créatif. Hom est aujourd’hui un artiste peintre accompli et réputé dont les toiles monumentales impressionnent (voir ici)
Enfin, pour en finir avec ce symbole grotesque, les « patineurs-cireurs » d’aujourd’hui ne travaillent quasiment jamais directement aux pieds des clients (hormis dans quelques salons, mais cela tiens plus du folklore) et ont, pour la plupart d’entre eux, une vraie relation et un vrai dialogue de « passionnés » avec leur clientèle.
Quelques paires de Weston et quelques séances de cirage-glaçage facturées généralement entre 10 et 25 euros ne font donc pas de Morelle un « Barry Lindon du 21ème siècle » comme on a pu le lire ici ou là.
Et pour ceux qui souhaiteraient, à la lumière de cette affaire lamentable, en profiter pour en savoir plus sur le formidable secteur du soulier masculin de qualité, nous vous renvoyons vers le guide Parisian Gentleman des souliers masculins (Guide PG des Souliers de Qualité) un guide de passionnés et d’amateurs dans lequel les « fameuses » Davison d’Aquilino Morelle sont définitivement inconnues au bataillon…
 
 
 

 
 
 
                               


Amours présidentielles : cela ne nous regarde pas…


Rendez-nous Mazarin, le Régent et Mitterrand!


 francois hollande gayet deneuve marceau
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C’est un fait avéré que tout Français a été amoureux au moins une heure dans sa vie de la brune quand la blonde relève seulement de la statuaire nationale, où aux côtés de Carole Bouquet et Isabelle Adjani, elle nous fait rendre grâce aux Phidias et Praxitèle qui les ont créées mais ne nous en touchent jamais qu’une sans faire bouger l’autre. Mais si l’on se penche jusqu’au fond de cette ténébreuse affaire, Marceau a encore raison : il est évident que la vie sentimentale et sexuelle de nos monarques nous a toujours concernés, nous autres Français, et c’est en quoi, featuring Alain Finkielkraut, nous demeurons le peuple le plus galant du monde. Il nous est en effet très nécessaire de savoir que Louis XIV a épousé Mme de Maintenon de la main gauche ; que saint Louis poutrait sa femme dès que sa mère avait le dos tourné et qu’il a même inventé deux croisades pour cela ; que Félix Faure qui se rêvait César finit Pompée ; qu’Henri IV croyait que c’était un os ; que son lointain rejeton Louis XVI au contraire subit l’une des premières opérations pour remédier à la paresse de popol ; qu’un récent président était Monsieur cinq minutes douche comprise ; enfin qu’un ancien Premier ministre, connu pour être la coqueluche de la gent féminine, aurait cédé au parti de la jaquette par amour d’un séduisant comédien. Aussi Sophie qui, n’en doutons pas, connaît parfaitement la théorie des deux corps du roi, est parfaitement fondée à dispenser, telle notre nouvelle Madame de Scudéry, bons et mauvais points au chef des armées. Il ferait beau voir que l’on interdît aux femmes à l’époque de Najat Vallaud-Belkacem le droit de manier la Carte du Tendre, qui demeure, quoi que l’on en dise, leur principale contribution au progrès de l’humanité.
Alors, bien qu’admirant la leçon paradoxale que François Hollande nous administre sur les vertus du mariage, devant tant de vulgarité, d’inélégance, de goujaterie, je n’aurai qu’un mot avec Sophie Marceau et Louis Aragon : feu sur l’ours savant de la social-démocratie ! Rendez-nous Mazarin, le Régent et Mitterrand ! À défaut de grands hommes, on demande des roués. Car il en va de l’honneur de la France devant le monde.
 

     

 

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PS, la fin approche…

Pas sûr qu’il meure dans la dignité


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ps hollande dsk
 
L’Histoire tient parfois à peu de choses. Ce qui s’est produit dans la suite numéro  2806 du Sofitel de New York  le 14 mai 2011 a-t-il été le facteur déclenchant de la destruction du Parti socialiste qui se déroule aujourd’hui sous nos yeux ? La mise hors-jeu de Dominique Strauss-Kahn à partir de ce jour-là a bouleversé un scénario qui devait permettre la réélection de Nicolas Sarkozy sans trop de difficultés. Le lancement par la médiacratie parisienne de la candidature de DSK était destiné à le faire triompher à la primaire socialiste. Les participants à celle-ci, comme autant de moutons de Panurge, ne votant pas pour le plus proche de leurs idées, mais celui que les sondages leur désignent. L’expérience de l’automne 2006 avec Ségolène Royal et la catastrophe qui s’en est suivie n’a pas servi de leçon. Pronostiquer Dominique Strauss-Kahn Président était une prophétie autoréalisatrice. Comme pour Jacques Chaban-Delmas, Raymond Barre, Édouard Balladur, Jacques Delors (lui, au moins l’avait compris), Ségolène Royal, tous élus un an avant le scrutin… Et ce d’autant que l’affaire dite du « Carlton de Lille » était sous contrôle depuis un moment. « On» avait prévu de la rendre publique en février 2012. Une mise en examen pour « proxénétisme aggravé » ne constituant pas un argument électoral particulièrement enthousiasmant.  Le parti socialiste n’ayant plus alors le temps de se retourner.
Las, Nafissatou Diallo a mis à bas ce bel édifice. À la stupéfaction de ses camarades qui le pratiquaient depuis longtemps et connaissaient donc  sa piètre envergure, François Hollande adoubé à son tour par les médias parisiens, fut choisi à la primaire. On connaît la suite. Une campagne sans contenu pour une élection de justesse qui ne fut jamais autre chose que la défaite de Nicolas Sarkozy.
L’arrivée aux manettes d’une équipe d’amateurs a produit, compte tenu de l’état politique du Parti Socialiste, ce à quoi on pouvait s’attendre. Mais en pire. Inutile de reprendre la litanie des contresens, des approximations, des mensonges, des capitulations. Le sommet de l’aveuglement politique fut atteint dans la façon dont fut conduite l’affaire du « mariage pour tous ». Gaël Brüstier et Hervé Le bras, deux hommes de gauche, l’ont qualifiée « d’épouvantable ». À force de bêtise et d’arrogance, sur une question, somme toute secondaire, qu’il n’aurait pas été très compliqué de régler avec de la mesure et de la pédagogie,  le pouvoir socialiste a réussi à se mettre à dos l’électorat démocrate-chrétien provincial. Qu’il avait mis 30 ans à conquérir. Cette perte constitue une énorme catastrophe politique. Que le comportement erratique postérieur ne risque pas d’arranger. Capitulation en rase campagne sur la loi famille, envoyant aux chrétiens un message de faiblesse. Envoi intempestif du premier ministre aux cérémonies vaticanes de canonisation qui ne concerne que les croyants. Et pour finir, initiatives nombreuses et spectaculaires en direction des musulmans au moment de la fête de Pâques. En omettant soigneusement de la saluer, au contraire de ce qui fut fait pour l’Aïd ou Kippour. N’en jetez plus.
Il y a eu tant d’autres occasions de consternation incrédule.
Les choses auraient-elles pu se passer autrement ?  La réponse est non. Le PS était vermoulu politiquement, sans théorie, sans doctrine et sans chef. Il ne s’est jamais remis de la fracture du référendum de 2005. Ceux des dirigeants qui voyant le danger avaient choisi le Non (Fabius, Emmanuelli, Valls, Montebourg, Aquilino Morelle…) ont gagné dans les urnes mais perdu dans l’appareil. Désemparé par la bataille picrocholine et indécente entre Martine Aubry et Ségolène Royal, le parti a fini par s’en remettre à celui dont chacun s’accorde pourtant à considérer qu’il fut pendant 10 ans un catastrophique premier secrétaire. Porteur jusqu’à la caricature d’une ligne politique qui est celle de la soumission technocratique à l’ordre financier européen et la mondialisation libérale. Ce que l’on peut parfaitement appeler « la droite complexée ». Or, le socle électoral de la gauche, ce sont bien des électeurs de gauche… Et là, on dirait qu’ils sont un peu contrariés.
Le résultat des élections municipales qui se caractérise par l’effondrement du socialisme municipal n’avait semble-t-il, absolument pas été prévu. Ni par le Président de la République ni par tous ceux qui l’entourent. C’est absolument sidérant. Comme le disait au mois de janvier le politologue Laurent Bouvet, « je ne vois rien qui puisse éviter au parti socialiste la déroute électorale ». Comment ont-ils pu à ce point s’aveugler et s’imaginer qu’ils allaient « enjamber » le scrutin? Ont-ils depuis simplement pris la mesure de la nature de la catastrophe ? Il faut croire que non. Les élections européennes peuvent être terribles, les électeurs de gauche continuant à voter avec leurs pieds. Les sénatoriales sont déjà perdues, ce qui entraînera, bien évidemment, un nouveau plan social pour les élus et les collaborateurs. Quant aux régionales et aux départementales de l’année prochaine, on vient d’offrir aux militants des  arguments électoraux confondants : « vous allez voter pour des conseils départementaux que nous allons supprimer. Vous allez voter pour des Régions dont une sur deux va disparaître pour se recomposer on ne sait comment. »
Plus mobilisateur, tu meurs…
Supprimons la « clause de compétence générale » ajoute Manuel Valls. C’est celle qui permet surtout aux collectivités d’intervenir dans le domaine social. Bonne idée ! Et puis, on va leur faire supporter la plus grosse part de la purge de 50 milliards. Pendant ce temps, une étude rapporte que pour « réparer la démocratie » 69 % des Français veulent que l’on donne plus de pouvoir aux collectivités locales
Nouveau plan social à prévoir en mars de l’année prochaine. Une petite projection des résultats des municipales donne la perte par la gauche de 30 Conseils Généraux sur les 60 qu’elle contrôle et de la totalité des Régions ! À part peut-être le Nord-Pas-de-Calais. Compter entre 1500 et 2000 personnes en rade (élus vivant de leurs indemnités, emplois de cabinet, fonctionnaires d’autorité).
Et pour bien montrer à tous ces gens qu’il s’en fiche, le Président leur a bien précisé qu’il allait enjamber toutes ces échéances et faire « tapis » sur la baisse du chômage. Condition pour qu’il se représente en 2017…
Les parlementaires socialistes peuvent grommeler, gémir, protester, ils sont dans la nasse et ne peuvent rien faire. Ils n’ont pas été élus pour eux-mêmes. Le système mis en place par Lionel Jospin fait qu’ils ne doivent leur élection qu’à celle, antérieure de quelques semaines, de François Hollande. Voter la censure ? Ce serait la dissolution et de 300 ils reviendraient à 50... Et ne pourraient pas aller se réfugier dans les collectivités locales en attendant le retour du beau temps. Ce serait donc Pôle Emploi. Et espérer un miracle en 2017 ? Soyons sérieux, même pas en rêve.
La disparition de ce Parti Socialiste, las, apparaît inéluctable. Et si finalement ce n’était pas pour la gauche une bonne chose ? Cette démonstration irréfutable que le roi était nu n’était-elle pas le préalable à la reconstruction d’une véritable force de gauche héritière de celle qui existe dans ce pays depuis plus de 200 ans ? Capable à nouveau de penser la société et le monde qui vient et de croire à la possibilité de le transformer.
J’avais, au début de cet article relevé la dimension stochastique de « l’événement Nafissatou Diallo ». Qui avait permis par enchaînement la défaite de Nicolas Sarkozy et la victoire de François Hollande. Pour aboutir à la destruction du Parti Socialiste.
En fait, non, c’est peut-être la providence. La providence ? Comme disait le prix Nobel de physique Richard Feynman, autre solide matérialiste, face aux interrogations sur le fer à cheval porte-bonheur qui ornait son bureau : « Il paraît que ça marche même quand on n’y croit pas. »



 





Top départ pour l'UMP. Une semaine après le grand meeting parisien du parti socialiste avec Martin Schulz et deux jours après la conférence de presse de Marine Le Pen, le parti conservateur se lance très officiellement dans la campagne pour le scrutin du 25 mai. En assumant son démarrage tardif et en attendant que Nicolas Sarkozy daigne sortir de son silence. Lire...



Vagues et mathématiques et Art et Chimie

 


 






"Vagues et mathématiques" 

« Nouvelle vague de licenciements », « le tsunami politique »… la redondance des métaphores  prouve que l’image submergeante de « la vague » habite nos esprits. Bien qu’elle n’échappe à personne, qu’en est-il de la connaissance réelle du phénomène ? Vague, très souvent. Et si les mathématiques pouvaient nous l’expliquer ? Aujourd’hui, les nombreuses équations mathématiques dont les premières datent de trois siècles, permettent de comprendre ces ondes si diverses - mascarets, tsunamis, vagues scélérates… – afin de les prévoir et de s’en prémunir. Mais soulèvent encore bien des interrogations…

avec:
Sylvie Benzoni-Gavage : Mathématicienne, professeur à l'Université Lyon1, Institut Camille Jordan (laboratoire de mathématiques, unité mixte de recherche avec le CNRS), a publié de nombreux travaux sur les équations relatives aux fluides.



 et" Art et Chimie" (1er diffusion : 25 juin 2013)
Les progrès scientifiques des dernières décennies ont bouleversé le dialogue entre les sciences et les arts. Archéologues et historiens trouvent alors une nouvelle source d’inspiration pour les recherches dans la compréhension des œuvres, aussi ancestrales soient-elles.
Ce nouveau concept d’art-chimie permet l’analyse pour la compréhension des œuvres, leur sauvegarde, leur restauration et aussi leur authentification.

avec Philippe Walter, directeur du laboratoire d’archéologie moléculaire et structurale de l'Université Pierre et Marie Curie (UPMC) à Paris.
 
Présence cette année  de Philippe Walter sur la chaire Innovation technologique Liliane Bettencourt et ses cours accessibles physiquement ou en ligne.http://www.college-de-france.fr/site/entretiens/Les-artistes-et-linnovation-technique-3-.htm
http://www.college-de-france.fr/site/entretiens/Chimie-analytique-et-histoire-de-lart-6-.htm






Ségolène et François fini la rigolade !!!!!!

François Hollande, le triomphe de la paresse

Un président normal entre Oblomov et Bartleby

 
francois hollande oblomov bartleby"  il est où mon stylo ?"

Il y a mille et une raison de ne pas aller travailler. Premièrement, le travail est considéré, au moins dans le christianisme, comme une malédiction biblique. Chassés du Paradis terrestre pour avoir goûté aux fruits de l’arbre de la connaissance, Adam et Eve sont condamnés à aller pointer à l’usine. En Orient d’ailleurs, le travail ne vaut pas mieux et Siddhârta abandonne femme, responsabilités et palais pour aller couler le restant de ses jours en méditant sous un arbre. Et dans la chrétienté médiévale, l’élite militaire et nobiliaire s’est rapidement arrangée pour imposer l’idée que travailler de ses mains n’était pas du ressort de ceux qui étaient déjà chargés d’assurer la protection des besogneux.
L’avènement des Etats centralisés ayant progressivement relégué le rôle militaire et politique de la noblesse dans les placards à balais de l’histoire au profit de la guerre que Roger Caillois nomme celle « des peuples, toujours acharnée et implacable, où il faut vaincre ou mourir »1, il reste au XVIIIe siècle une pratique, largement encouragée par l’Etat, d’une forme de farniente hautement civilisée et de parasitisme raffiné donnant lieu aux plus brillantes réalisations de la société et du mobilier de salon. Par la suite, le triomphe de la modernité, de la rationalisation de l’activité et du taylorisme poussèrent, en plus grand nombre encore, marginaux, velléitaires et improductifs à tenter de fuir l’esclavage du salariat et la promesse de l’aliénation à travers la misère et l’exclusion.  Les autres étaient promis à un sort moins enviable, comme l’écrit Debord : «De progrès en promotion, ils ont perdu le peu qu’ils avaient et gagné ce dont personne ne voulait. Ils collectionnent les misères et les humiliations de tous les systèmes d’exploitation du passé, ils n’en ignorent que la révolte. »2
La littérature a offert un glorieux asile à ceux qui faisaient le choix de la paresse ou de l’inaction. Sans doute fatigué des baleines géantes et des courses folles à travers les sept mers, Hermann Melville donne vie en 1853 à son Bartleby, un employé rétif qui emploie toute sa bonne volonté à échapper avec beaucoup de douceur et de politesse à tous les travaux que lui demande son patron. Dédaignant peu à peu toute activité autre que la sieste et la consommation de biscuits au gingembre, il lègue à l’humanité une sagesse encore incomprise, résumée en une phrase opposée systématiquement à toute forme de sollicitation : « J’aimerais autant pas. » La procrastination n’a pas besoin de commandements et de tables de pierre pour énoncer la loi suprême du « I would prefer not to » et évacuer d’un revers de main les injonctions de la société laborieuse.
Six ans plus tard, le grand Ivan Gontcharov fait briller une autre étoile au firmament de l’aboulie avec Oblomov, l’homme qui refuse de prendre part à l’agitation inutile de ce monde et de quitter son canapé chéri, le confortable écrin de sa langueur et de ses rêveries. Preuve que ce modèle de développement personnel est décidément le seul valable, Oblomov est devenu un héros national en Russie  et a valu à son auteur richesse et considération. On ne peut que regretter que celui-ci ait choisi d’embrasser une carrière de fonctionnaire impérial au lieu de suivre l’exemple de son héros et de se laisser voluptueusement absorber par son canapé.
Les Français ne furent pas en reste et il eût été surprenant que le pays des rois fainéants n’eût pas produit en la matière quelques magistrales célébrations de la paresse. Eugène Marsan, critique, romancier, nouvelliste et fondateur du très distingué « Club des longues moustaches », a laissé par exemple à la postérité un très éloquent Eloge de la paresse qui s’achève par ces belles paroles : « L’oisiveté pourtant est la récompense dont notre coeur nous renouvelle sans cesse la promesse. Elle est le terme de notre ambition. (…) Le ciel lui-même, le paradis d’en haut, nous le concevons comme un immense loisir, avec des harpes. »3 Avant lui, Alphonse Daudet enseignait dans Les lettres de mon moulin aux petits enfants que les pompes et les honneurs ne valent pas grand-chose face aux charmes d’un petit sous-bois, auxquels ne résistent pas bien longtemps les sous-préfets qui veulent composer des discours et s’en remettent bien vite aux délices de la sieste : « Lorsque, au bout d’une heure, les gens de la sous-préfecture, inquiets de leur maître, sont entrés dans le petit bois, ils ont vu un spectacle qui les a fait reculer d’horreur… M. le sous-préfet était couché sur le ventre, dans l’herbe, débraillé comme un bohème. Il avait mis son habit bas ; … et, tout en mâchonnant des violettes, M. le sous-préfet faisait des vers. »4 Si Ivan Gontcharov avait lu Alphonse Daudet, il ne serait certainement pas devenu fonctionnaire impérial…
Plus près de nous enfin, François Hollande s’est décidé lui aussi à suivre l’exemple des sous-préfets bucoliques, des Bartleby et des Oblomov en invitant implicitement la nation toute entière à rester au lit toute la journée comme Alexandre le Bienheureux. Conscient qu’il ne parviendrait pas à inverser la courbe du chômage, pas plus que les Soviétiques n’avaient réussi à inverser le cours des fleuves sibériens, François Hollande s’est donc fendu d’une déclaration qui est une invitation à la paresse pour tous les Français : « Si le chômage ne baisse pas d’ici à 2017, a-t-il déclaré aux salariés de Michelin, à Clermont-Ferrand il y a deux jours, je n’ai, ou aucune raison d’être candidat, ou aucune chance d’être réélu”.
Si l’on considère que la côte de popularité de François Hollande atteint aujourd’hui le niveau historiquement bas des 18% d’opinions favorables, on peut imaginer l’effet cataclysmique que pourrait avoir une telle déclaration sur le marché du travail. Comme l’écrivait Raoul Vaneigem dans un autre éloge de la paresse : « Quand il s’agit de ne rien faire, la première idée n’est-elle pas que la chose va de soi ? »5 Vingt-huit millions de Français, appartenant à la population active, pourraient être tentés de se dire la même chose après la déclaration du président et décider de rester au lit lundi matin jusqu’en 2017. Reprenant à nouveau son rôle de phare de la civilisation – injustement volé par les Américains et leur ‘Destinée manifeste’ – une France massivement au chômage montrerait la voie nouvelle à l’humanité et mettrait fin, enfin, à la dictature du travail. Nous pourrions même conserver François Hollande à la tête d’une vaste confédération mondiale de l’inaction qui imposerait partout sur la planète le laisser-vivre, remplaçant le mensonger laisser-faire. La déclaration de François Hollande marque peut-être le début d’une nouvelle ère, celle qui nous verra  entrer « en cet état de grâce où ne règne plus que la nonchalance du désir ». Courage président ! « À la paresse d’apprendre qu’elle ne doit rien redouter, surtout d’elle-même » !

  1. Roger Caillois. Guerre et démocratie. NRF. Février 1953. p. 237.
  2. Guy Debord. In girum imus nocte et consumimur igni (1978).
  3. Eugène Marsan. Eloge de la paresse. Hachette Editeur. 1926.
  4. Alphonse Daudet. « Le sous-préfet aux champs. » Les Lettres de mon moulin. 1870.
  5. Raoul Vaneigem. « Eloge de la paresse affinée. » La Paresse. Editions du Centre Pompidou. 1996.

     



Les boîtes noires, équipées d'une balise qui se déclenche en cas d'immersion, sont le principal espoir des enquêteurs de retrouver l'épave du Boeing 777 et d'expliquer sa disparition. Samedi 5 avril, un bateau chinois participant aux recherches au sud de l’Océan indien a détecté "un signal" identique à celui transmis par les enregistreurs de vol. L'Australie, qui a progressivement pris la direction des recherches, a dans la foulée orienté avions et navires vers la zone où ont été détectés ces signaux sous-marins. Les enquêteurs veulent vérifier s'ils proviennent ou non des boîtes noires avant que celles-ci ne se taisent à jamais. Lire...



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Manuel Valls installé à Matignon, place à la constitution de son équipe ministérielle. Lors de son allocution de lundi soir, François Hollande avait déjà fixé les contours de ce à quoi devra ressembler ce "gouvernement de combat". Maîtres mots: "resserré, cohérent et soudé". Lire...
résumé en une infographie
Conformément aux souhaits de François Hollande, le gouvernement annoncé mercredi matin est resserré. Avec seulement seize membres, il est même pour l'heure le plus restreint de la Ve République. Ce n'est cependant que temporaire, une dizaine de secrétaires d'Etat ou de ministres délégués viendront en effet compléter ce casting la semaine prochaine, après la déclaration de politique générale de Manuel Valls. Elle est prévue mardi après-midiLire...


Manuels Valls, Anne Gravoin: un couple très mondain

Gros plan sur le premier couple de la République


Générales de théâtre, avant-premières de cinéma, opéra, vernissages, événements sportifs, le couple Valls-Gravoin se montre très présent dans les mondanités parisiennes. L’occasion pour celui qui vient d'être nommé Premier ministre d’étoffer encore un peu plus son carnet d’adresses…
 Depuis qu’il fréquente Anne Gravoin -violoniste très renommée qui a déjà travaillé avec Johnny Hallyday, Laurent Voulzy ou Charles Aznavour-, Manuel Valls est assurément l’un des politiques les plus en vue dans les soirées culturelles.
Ces derniers mois on a  ainsi eu l’occasion de croiser l’ancien ministre de l’Intérieur et sa femme Anne Gravoin à de nombreuses reprises. Que ce soit au théâtre (générales de Nina ou de La Porte à Côté au théâtre Edouard VII dont le directeur Bernard Murat est un intime du couple), à l’opéra (représentation exceptionnelle de La Flûche enchantée de Mozart aux Invalides, Anne Gravoin y était soliste), au cinéma (comme dernièrement à l'avant-première du film de Dany Boon Supercondriaque), à des concerts (Patrick Bruel et Roberto Alagna au Zénith de Paris), à des projections privées (Comme pour la fiction Mais qu'est-ce qu'on va faire de toi? organisée au siège de France Télévisions avec Michel Drucker, très proche du couple), à des vernissages (lors de l’exposition Aventures de la vérité - peinture et philosophie : un récit dans l'enceinte de la fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence, dont le commissaire était un certain Benard-Henri Lévy…) et même à des événements sportifs (au tournoi de Roland Garros et au BNP Paribas Masters de Paris-Bercy ou au match de football PSG-Barcelone), les amoureux ont montré leurs centres d’intérêts des plus éclectiques.
D’autant que contrairement à bon nombre de personnalités qui se rendent à ces mondanités, Manuels Valls et son épouse ne se sont jamais contentés d’assister à ces événements puis de filer à l’anglaise. À chaque fois, les deux amoureux prennent le temps d’attendre le cocktail qui suit où se retrouve le gratin du microcosme politico-médiatique. Une occasion en or pour entretenir leur carnet d'adresses. Un activisime mondain sans doute payant dans la formidable ascension du premier couple de la République.


Photos- Manuel Valls, l’enfance d’un chef

L’un des auteurs de la biographie du ministre revient sur ses découvertes

il est pas migon ?

Gilles Verdez, l’un des auteurs avec Jacques Hennen de Manuel Valls, les secrets d’un destin (Editions du Moment), révèle en 5 points les dessous d’une destinée épique!
Fin septembre, début octobre le journaliste Gilles Verdez a l’idée de se lancer dans une biographie sur Manuel Valls. Journaliste également, son ami Jacques Hennen lui emboîte le pas. Et c’était parti pour une aventure qui allait les conduire du village de Tessin, en Suisse italienne, au ministère de l’Intérieur. Avec son lot de surprises.

1) Le reportage dans le Tessin. 
 «Ce petit village de Suisse italienne est le berceau de sa famille maternelle. Avec Jacques, on y est allé sans savoir ce qu’on allait trouver. En frappant aux portes. On a fini par tomber sur un de ses cousins avec un physique à la Orson Wells, puis sur un oncle architecte. Là, on nous a raconté l’histoire du grand-père maternel au physique hollywoodien qui était parti tenter l’aventure en Sierra Leone. Il y avait aimé une femme dont il avait eu un enfant métisse. La famille ne découvrira son existence qu’à la mort du patriarche.»
2) Le roman noir de Giovanna, sa sœur. 
 «On avait mis la main sur un manuscrit écrit en catalan du père de Manuel Valls dans lequel il faisait des allusions à Giovanna qui n’allait pas bien. A force d’enquêter, on nous a raconté son histoire, sa dépendance à l’héroïne. Quand on a questionné le ministre, il a répondu mâchoire crispée, concentré. On touchait là un secret de famille. Finalement, Giovanna que nous avons rencontrée par la suite, nous a dit qu’elle se retrouvait dans le récit que nous avons fait de son histoire.»
3) Le tableau au ministère
«Quand nous sommes entrés dans le bureau de Manuel Valls, nous sommes restés impressionnés par le tableau au-desssus de son bureau. C’est un portrait de lui, âgé de treize ans, en format 116x89. La toile est signée de Xavier, son père, emporté en trois mois par un cancer, en 2006, à 82 ans. Et elle en dit beaucoup sur le lien fondamental qui unissait le père et le fils.»
4) Un amour épique. 
 «Le père de Manuel Valls a dû enlever sa femme, Luisa, pour pouvoir l’épouser. La famille s’y opposait parce qu’il avait quinze ans de plus qu’elle et était un artiste. «Tu n’épouseras pas un artiste sans argent, sans compte en banque!». Mais Luisa a 20 ans, l’âge légal en Suisse pour pouvoir décider de son destin. Le mariage aura donc lieu. Les parents de la jeune femme viendront quand même mais l’ambiance sera glaciale. La mariée devra même travailler pour se payer sa robe.»
5) La trajectoire d’un chef.
 «Nous avons rencontré Manuel Valls à quatre ou cinq reprises –dont une fois à son domicile. Ce qui frappe chez lui, c’est d’abord cette autorité naturelle. Mais également cette organisation au cordeau tant dans sa vie professionnelle que sa vie privée –il a quatre enfants d’une union précédente. Tout en lui semble tourné vers un seul objectif: être chef d’Etat, qui passe d’abord par un poste de Premier ministre. Ambitieux, il l’est. Mais amoureux aussi. Anne que nous n’avons pas rencontrée a débarqué dans sa vie notamment avec Homère, un petit chien né le jour des attentats du 11 septembre, qui quitte rarement son nouveau maître et a tous les droits dans le bureau ministériel!»





aujourd'hui comme il y a 8 jours exactement depuis 14 h nous n'a avons plus France Inter !
because les municipales...


Restrictions sur la diffusion des programmes sur internet

Pourquoi le CSA impose-t-il ces règles ?
>>>Ecoutez le Médiateur sur France Culture ce 27 mars


>>>Ecoutez le Médiateur sur France Info ce 28 mars : le médiateur reçoit Francine Marianne Ducret membre du CSA

Ce n’est pas un problème technique, mais le fruit d’une recommandation du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, chargé de faire appliquer les dispositions du code électoral les veilles de scrutin sur l’ensemble du territoire français…
Jérôme Bouvier apporte un éclairage important à la veille du second tour des élections municipales ce week-end du 29 mars :
Au commencement, il y a le 2 eme alinéa de l’article 49 du code électoral qui dit qu’ « à partir de la veille du scrutin à zéro heure, il est interdit de diffuser ou de faire diffuser, par tout moyen de communication au public par voie électronique, tout message ayant un caractère de propagande électorale. »

Pour appliquer la loi,  il suffirait de couper nos émissions vers les seuls territoires Ultramarins.
C’est d’ailleurs ce que les services de Radio France font pour la réception Hertzienne. France Télévision (RFO précisément) qui a la charge de nous diffuser en outremer coupe le signal Radio France et le remplace par le programme Outremer Première.
Mais l’interdiction de toute propagande électorale s’applique aussi, précise bien le CSA,  « aux sites Internet des services de Radio et de Télévision ».
Or, couper un signal numérique vers une zone géographique donnée, tient de l’exploit technologique !
Il faut se coordonner avec l’ensemble des diffuseurs d’accès, obtenir de ceux-ci qu’ils identifient les adresses IP de nos auditeurs potentiels, ne pas déséquilibrer l’ensemble des signaux en coupant sur cette zone… Tant et tant de contraintes techniques que les fournisseurs d’accès pour ne pas prendre le risque de tout fragiliser, sont obligés de couper le signal 12 plus tôt que l’heure demandée et de le couper sur quasiment toutes les zones en dehors de la métropole.. D’où ces coupures aux quatre coins du monde et de l’Europe.
Elections Municipales 2e tour Restriction de la diffusion des programmes sur internet : lisez le communiqué du CSA
Élections municipales : analyse des temps de parole pour la période du 10 février au 21 mars







Tremblement de terre de magnitude 7.0 aux Antilles



seisme_1.jpg

Un séisme fort (magnitude 7.0 sur l’Échelle de Richter) a été enregistré ce mardi 18 février 2014 à 05:27 (heure locale) et identifié d’origine Tectonique. L’épicentre a été localisé à 222 km à l’est de la commune du Vauclin, à 29 km de profondeur.
© DR
D'après les premières informations de l'Observatoire Volcanologique et Sismologique de Martinique, l'épicentre de ce séisme (magnitude 7.0 sur l’Échelle de Richter), se situe à 222 km à l’est de la commune du Vauclin, à 29 km de profondeur
Le séisme a duré quelques secondes et a été ressenti à 5H27 par un certain nombre d'habitants, de Guadeloupe et de Martinique, qui en parlent avec plus ou moins de crainte sur les réseaux sociaux. 

La théorie du genre ???





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Ecrivain, dessinateur et journaliste trouble fête, François Cavanna s'est éteint, mercredi 29 janvier, à l'âge de 90 ans. Il fut la figure de proue d'une génération et d'un journalisme provocateur, subversif et irrévérencieux, de Hara Kiri à Charlie Hebdo. Hommage au maître disparu: cette Lettre ouverte aux culs-bénits, publiée il y a 20 ans, n'a pas perdu une ride.
lucrece andreae cavanna

Lecteur, avant tout, je te dois un aveu. Le titre de ce livre est un attrape-couillon. Cette "lettre ouverte" ne s'adresse pas aux culs-bénits. [...]
Les culs-bénits sont imperméables, inoxydables, inexpugnables, murés une fois pour toutes dans ce qu'il est convenu d'appeler leur "foi". Arguments ou sarcasmes, rien ne les atteint, ils ont rencontré Dieu, il l'ont touché du doigt. Amen. Jetons-les aux lions, ils aiment ça.
Ce n'est donc pas à eux, brebis bêlantes ou sombres fanatiques, que je m'adresse ici, mais bien à vous, mes chers mécréants, si dénigrés, si méprisés en cette merdeuse fin de siècle où le groin de l'imbécillité triomphante envahit tout, où la curaille universelle, quelle que soit sa couleur, quels que soient les salamalecs de son rituel, revient en force partout dans le monde. [...]
Ô vous, les mécréants, les athées, les impies, les libres penseurs, vous les sceptiques sereins qu'écœure l'épaisse ragougnasse de toutes les prêtrailles, vous qui n'avez besoin ni de petit Jésus, ni de père Noël, ni d'Allah au blanc turban, ni de Yahvé au noir sourcil, ni de dalaï-lama si touchant dans son torchon jaune, ni de grotte de Lourdes, ni de messe en rock, vous qui ricanez de l'astrologie crapuleuse comme des sectes "fraternellement" esclavagistes, vous qui savez que le progrès peut exister, qu'il est dans l'usage de notre raison et nulle part ailleurs, vous, mes frères en incroyance fertile, ne soyez pas aussi discrets, aussi timides, aussi résignés!
Ne soyez pas là, bras ballants, navrés mais sans ressort, à contempler la hideuse résurrection des monstres du vieux marécage qu'on avait bien cru en train de crever de leur belle mort.
Vous qui savez que la question de l'existence d'un dieu et celle de notre raison d'être ici-bas ne sont que les reflets de notre peur de mourir, du refus de notre insignifiance, et ne peuvent susciter que des réponses illusoires, tour à tour consolatrices et terrifiantes,
Vous qui n'admettez pas que des gourous tiarés ou enturbannés imposent leurs conceptions délirantes et, dès qu'ils le peuvent, leur intransigeance tyrannique à des foules fanatisées ou résignées,
Vous qui voyez la laïcité et donc la démocratie reculer d'année en année, victimes tout autant de l'indifférence des foules que du dynamisme conquérant des culs-bénits, [...]
À l'heure où fleurit l'obscurantisme né de l'insuffisance ou de la timidité de l'école publique, empêtrée dans une conception trop timorée de la laïcité,
Sachons au moins nous reconnaître entre nous, ne nous laissons pas submerger, écrivons, "causons dans le poste", éduquons nos gosses, saisissons toutes les occasions de sauver de la bêtise et du conformisme ceux qui peuvent être sauvés! [...]
Simplement, en cette veille d'un siècle que les ressasseurs de mots d'auteur pour salons et vernissages se plaisent à prédire "mystique", je m'adresse à vous, incroyants, et surtout à vous, enfants d'incroyants élevés à l'écart de ces mômeries et qui ne soupçonnez pas ce que peuvent être le frisson religieux, la tentation de la réponse automatique à tout, le délicieux abandon du doute inconfortable pour la certitude assénée, et, par-dessus tout, le rassurant conformisme.
Dieu est à la mode. Raison de plus pour le laisser aux abrutis qui la suivent. [...]
Un climat d'intolérance, de fanatisme, de dictature théocratique s'installe et fait tache d'huile. L'intégrisme musulman a donné le "la", mais d'autres extrémismes religieux piaffent et brûlent de suivre son exemple. Demain, catholiques, orthodoxes et autres variétés chrétiennes instaureront la terreur pieuse partout où ils dominent. Les Juifs en feront autant en Israël.
Il suffit pour cela que des groupes ultra-nationalistes, et donc s'appuyant sur les ultra-croyants, accèdent au pouvoir. Ce qui n'est nullement improbable, étant donné l'état de déliquescence accélérée des démocraties. Le vingt et unième siècle sera un siècle de persécutions et de bûchers. [...]

Sources : François Cavanna, Lettre ouverte aux culs-bénits, Albin Michel, 1994. Image: IBO/SIPA.


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Aujourd'hui s'ouvre la 41e édition du Festival d'Angoulême, rendez-vous culte depuis longtemps.
vincent caut angouleme


"Quand on a entendu du Mozart, disait Sacha Guitry, le silence qui suit est encore du Mozart".
Il ne serait pas sacrilège d'emprunter cette citation, tant aujourd'hui la BD est consacrée comme un art graphique à part entière, et dire qu'après avoir lu une belle bande dessinée, le moment qui suit en est encore imprégné.
Aujourd'hui s'ouvre la 41e édition du Festival d'Angoulême, rendez-vous culte depuis longtemps. C'est l'info du jour, avec ses paillettes et ses vedettes.





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http://www.huffingtonpost.fr/2014/01/08/etats-unis-grand-froid-gel-photos_n_4559086.html