DES BRETONS AUX ANTILLES

DES BRETONS AUX ANTILLES
DES BRETONS AUX ANTILLES...

AFRODITE EN DOMINIQUE















La Dominique est une ile indépendante depuis le 3 novembre 1978 mais reste membre du Commonwealth. 
D'une superficie de 751 km2, elle est située entre la Martinique et la Guadeloupe (13 miles au sud de l'archipel des Saintes) et compte environ 75 000 habitants dont les derniers indiens Arawaks.
80% de la population parle Créole et 10% ont l'anglais comme langue maternelle (dans les villes essentiellement) .
La Dominique, ile montagneuse avec de nombreuses rivières et chutes d'eau (sources sulfureuses et lac bouillonnant), des cultures de bananes, pamplemousses, oranges et tubercules.
La cote au vent possède une végétation luxuriante exubérante et préservée
La cote sous le vent est plus aride avec mangrove et plages de sables gris.
La Dominique se tourne vers le tourisme “vert et écologique“.
le drapeau de la Dominique


Un petit morceau de Caraïbes authentiques coincé entre deux départements français!
  : la Dominique est haute (la plus haute des petites Antilles), verte (forêt tropicale, te revoilà !), bleue (et surtout multicolores de petits poissons), souriante et détendue

60 milles navigués


Lever du jour sur le port de Saint-Pierre en Martinique. Au réveil force est de constater que d’une part il pleut encore et qu'il faithumide. Les premières heures Afrodite est à l’abri de l’île. Puis soudain, au passage de la pointe Nord, on change de monde – et on passe la seconde : hop de 13 à 26 nœuds, avec un  ris dans la GV, c’est agréable aussi de faire de la voile ! Surtout quand il ne pleut plus.

Le Nord de la Martinique, sous les nuages...
 La fenêtre météo n'est pas des plus fameuses, un coup de vent force 7 est prévu voire encours, mais ici à Saint pierre il y y a 22 mètres sous la coque est on n'aime pas ça, mais du tout! : le canal entre la Martinique et la Dominique ressemble à une autoroute mais formule agitée!. Afrodite, rapidement , s’offre même le luxe de rattraper sous voiles un gros espagnol de 14m... Bon bateau ! :o) Bientôt on  lorsqu’on double le cap sud de la Dominique, le remarquable promontoire de Scott’s Head.  la capitale, Roseau apparaît.

...le Sud de la Dominique, sous le soleil !
  La Dominique est une île volcanique qui tombe à pic dans la mer, au point qu’à quelques mètres de la plage il y a déjà plus de 15m de fonds. Endroit vraiment pas propice au mouillage, mais d’innombrables coffres bordent la côte depuis le sud de la ville de Roseau jusqu’au bout de l’anse (et pas mal de pontons pour annexes, souvent dépendants de restaurants, mais a priori d’accès libre pour tous). Dès notre arrivée deux boat-boys se pressent pour nous diriger vers une bouée ... Nous préférons jeter l'ancre --> petite plongée de la skippette pour vérifier : elle est bien piochée ! Juste à côté, un énorme rocher couvert de corail abrite des petits poissons et une tortue. On va être bien ici !


 
Notre  visite à terre est  sous-marine : la côte que nous avons longée hier abrite des sites de snorkeling réputés. Nous voilà donc en route en ce premier matin vers le Sud : direction Scott’s Head. Depuis Roseau des minibus de transport collectif (le système des « aluguers » capverdiens a apparemment fait des émules jusqu’ici) sillonnent l’île, reconnaissables à leur plaque commençant par « H ». Pratiques, pas toujours très fréquents, mais très rapides (parfois trop...lancé dans la descente, celui d’aujourd’hui n’a pas eu le temps d’éviter un serpent qui traversait et qui a fait un bruit de pétard en éclatant, pour la plus grande joie des passagers et du conducteur).

La baie de Scott’s Head – au-dessus...
Le petit village de pêcheurs de Scott’s Head rassemble quelques baraques colorées le long d’une plage occupée par des barques multicolores, traditionnellement taillées d’un seul bloc dans le tronc d’un arbre local appelé « gommier ». Un isthme étroit relie à la terre un petit promontoire rocheux, qui offre à son sommet une très belle vue sur le canal et la Martinique – et à son pied sur des récifs de coraux plongeant à pic. L’eau est d’un bleu intense, les paysages sous-marins grandioses, on a l’impression de voler au-dessus de falaises vertigineuses. On n’émerge de ce paradis que vers midi, pour constater que la plage où se baignait une famille de locaux est maintenant envahie par d’autres touristes blancs avec des masques. Accompagnés d’hommes d’ici, qui proposent leurs services de guide, ou des joints, au choix. La culture « rasta » est en effet très forte ici.

La Soufrière
Bien bien, il est temps d’aller vers plus loin si on y est : la route qui relie Scott’s Head au reste de l’île longe la côte et offre un joli point de vue sur le prochain village niché dans le creux d’une vallée verdoyante, la Soufrière. Ici des sources d’eau chaude et sulfureuse trahissent une activité volcanique continue. On se balade le long des rues et d’une belle église très aérée (typiquement créole) avant de reprendre la route qui sinue maintenant dans la forêt, franchit un col et redescend au niveau de la mer
Là se trouve « Champagne Beach ». Les bulles sont offertes par Mère Nature : des petits trous sous l’eau laissent échapper des gaz soufrés et chauds. Tout le reste est aménagé par l’Homme pour le Touriste (et pas offert !) : l’accès au site est payant (2.5$US/pers) et se fait à travers un bar/restaurant/club de plongée. Le spectacle des colonnes de bulles brillant dans le soleil vaut quand même le détour. On s’amuse à essayer de les attraper. Un peu plus loin, un vieux canon espagnol et une grosse chaîne sont tellement recouverts de coraux qu’on dirait des fossiles plus que des épaves. Les fonds ici sont d’un jaune orangé uniforme sans doute dû au soufre.
Champagne Beach, baignade dans les bulles
On retourne finalement à Roseau en longeant la route à pied, à travers plusieurs petits villages  Retour aux Antilles authentiques ! Ambiance rasta-reggae-ganja, coups de klaxon dans la rue et saluts amicaux. En milieu de tout cela, des travaux impressionnants sont en cours pour agrandir la route en construisant sur la mer. Les ouvriers, tous vêtus de casques et de chaussures de protection, manient des engins qui ne feraient pas honte à des chantiers européens.

Les armes de la Dominique
Le lendemain, dimanche, nous visitons la ville de Roseau en commençant par le quartier des églises. C’est pratique, elles sont toutes dans le même coin, flanquées de leurs presbytères et autres écoles privées : l’adventiste, la baptiste, l’évangéliste, la méthodiste – et bien sûr la grande cathédrale catholique qui tient le haut du pavé sur l’avenue de la Vierge. Des gens bien habillés sortent des différents offices, quelques chants résonnent encore... le reste de la ville est entièrement désert. Le long du marché, personne, pas plus que dans les rues commerçantes. Au jardin botanique nous voyons enfin le fameux perroquet « sisserou » vert et violet, spécifique à la Dominique, qui orne le drapeau national.
De retour en ville, la rue principale est barricadée, des camionnettes encombrent les trottoirs où se pressent une foule de gens avec des badges autour du cou. Des agents de sécurité limitent les débordements : un paquebot de croisière vient de s’amarrer sur le quai. Ses passagers, principale source de revenus de l’île, sont attendus avec impatience! (d’autant que leurs escales ne durent jamais plus de 24h, il faut aller vite). Dans le tumulte nous retournons à notre bord, complètement inaperçus et ignorés des habituels rabatteurs et autres « guides ».
Le lendemain matin nous allons voir le Boiling Lake (= « Lac Bouillant », car situé dans le cratère d’un volcan qui assure un feu continu sous la marmite...). 

Vue du Parc National des Trois Pitons

La Vallée de la Désolation
Un ouragan a balayé ce parc national il y a 30 ans : seuls quelques gigantesques « fromagers » bien appuyés sur leurs grandes racines en draperies ont résisté. Les arbres qui ont repoussé (dont nombre de fougères arborescentes) ne sont pas encore aussi hauts que dans la jungle guyanaise par exemple. Parmi les autres bruits de la forêt, un chant est caractéristique ici : une série de 3 ou 4 notes longuement sifflées par un oiseau invisible (appelé « siffleur »). Au détour d’une crête, la végétation disparaît soudain ; dans la « Vallée de la Désolation », les émanations de soufre interdisent toute vie. Le paysage est fantastique, dans les tons de jaunes et gris éclatant. Des petites flaques bouillonnent un peu partout, l’odeur de soufre est omniprésente.
Le sentier divague un peu entre les rochers pour sortir de la vallée en suivant une rivière d’eau tiède qui cascade gentiment dans la forêt. On monte, on descend, on monte... et voilà, sous nos pieds, le Boiling Lake ! Effectivement, il s’agit d’un lac, dans un cratère, qui bout en permanence. Lorsqu’une rafale dissipe un peu la fumée on aperçoit de gros bouillons. C’est le plus grand (ou 2ème plus grand selon les sources ?...) lac de ce type – l’autre est en Nouvelle-Zélande. De la plateforme d’observation où nous sommes, on sent surtout le vent plus que la chaleur de l’eau et c’est transis que nous entamons le chemin du retour.
Eau bouillante
  Nous décidons de nous arrêter nous baigner dans la source chaude avant la Vallée de la Désolation,   nous voilà déjà en maillot pour un délicieux plongeon dans des "baignoires" naturelles étagées, séparées par une petite chute d’eau escaladée à l’aide de lianes qui supportent notre poids sans broncher (plus solide qu’une corde !). Des frondaisons tropicales en guise de plafond, des parois de roche lisse aux couleurs étranges pour murs... On a bien failli y rester, les muscles tout ramollis dans la douce tiédeur : les brochures touristiques avaient raison d’avertir les randonneurs, il est dangereux ce chemin ! Un effort de volonté nous tire de nos délices et nous propulse de nouveau sur les éternelles marches du sentier qui monte et qui descend... en un temps record nous sommes de retour au départ du sentier, et plongeons de nouveau dans l’eau froide, cette fois, des Titou Gorges. Une centaine de mètres à la nage entre de hautes falaises au milieu de la jungle permettent d’atteindre la chute d’eau. Nous passons juste derrière le troupeau d’Allemands du paquebot du jour ('"grüss Gott") et avons ce lieu magique pour nous tous seuls :o).


  Roseau – Portsmouth (24 M)
Les alizés sont encore annoncés forts aujourd’hui mais cela ne devrait pas trop nous gêner pour l’étape du jour consistant à rallier la capitale Roseau au Sud au mouillage principal de Portsmouth au Nord, le tout entièrement sous le vent de l’île. Effectivement cette navigation est typique d’une navigation sous le vent, alternant périodes de calme frustrant au moteur et violentes rafales dévalant les montagnes ou dégoulinant des vallées. Toute la difficulté est d’apprécier la force des rafales pour ajuster la toile au mieux, profiter de l’air pour filer sur une mer plate (l’île protège aussi de la houle), mais sans abîmer le gréement... Les derniers milles sont les plus fatigants, une lente remontée au près face à 25/30 nœuds de vent réel dans la baie de Prince Rupert, au fond de laquelle une quarantaine de bateaux sont mouillés en face de Portsmouth.
Nous nous dirigeons vers la partie nord qui semble la mieux protégée. Le temps de faire quelques tours pour sonder les fonds (principalement du sable partiellement couvert d’herbiers, mais parsemé de rochers et de débris par endroits), de poser notre pioche dans 5m entre quelques bouées et d’autres bateaux (sous le regard insistant des boat boys qui nous tournent autour depuis l’entrée de la baie), et il est 15h passées quand on déjeune. Qu’importe, on est bien au mouillage, au soleil . Les boat boys d’ici sont nombreux et rapides mais toujours courtois. Comme à Roseau ils parlent tous très bien français : la proximité des autres îles, ou la fréquentation des bateaux de passage?
En tout cas ici aussi on a l’embarras du choix entre tous les pontons à annexe, et entre les sources de wifi.

Mouillage de Portsmouth...
  escale à Portsmouth
En Dominique il faut savoir une chose : il pleut entre 5h et 9h du matin. Pas la peine de mettre le réveil plus tôt. (Et parfois il pleut aussi dans la journée, alors que le ciel est entièrement bleu :oS ).
Ce matin nous sommes en mission « courses », car il n’y a plus de fruits et légumes ni de viande à bord. On trouve quelques concombres et bananes à un petit stand au coin d’une rue, et ne nous inquiétons d’abord pas trop du reste. Il règne une ambiance de village dans cette agréable petite ville aux artères perpendiculaires bordées de petites maisons colorées. Au milieu, un grand stade rassemble tous les sports, sous les fenêtres d’une école primaire drôlement moderne. Tout au long de la plage, de grosses épaves de cargos rouillés témoignent de la violence d’une demi-douzaine d’ouragans ces 20 dernières années. Intriguées on s’approche de ces monstres drossés à la côte (tout en observant les pélicans qui pêchent alentour). Des hommes en habit de chantier sont en train de les désosser au chalumeau. Les 6 carcasses vont disparaître en quelques semaines, car c’est mauvais pour l’image touristique de la ville, on nous explique. Les ouvriers ne ressemblent pas à des gens d’ici... effectivement, ce sont des vénézuéliens ! (Tiens donc, tout cela aurait-il un rapport avec le projet de construction d’une raffinerie vénézuélienne sur l’île, repoussé pour le moment pour des raisons d’image touristique ?).
Des épaves jonchent la plage
Bon c’est pas tout ça mais on a un filet à provisions à remplir ! Le drame c’est que d’innombrables manguiers bordent les routes et ploient sous le poids de fruits... pas mûrs ! ici ce n’est pas encore la saison des mangues ! Les poules picorent tout de même dans les caniveaux, des mangues vertes  reverrons-nous des mangues avant le retour aux contrées polaires ? Finalement on se décide à faire quelques kms de plus pour le choix d’un grand supermarché en bordure de ville.

Le fort gardait l’entrée de la baie de Portsmouth
Le temps de rentrer au bateau préparer quelques sandwiches, et hop nous sommes à l’entrée de le réserve naturelle de la pointe Cabrits, au Nord de la baie. Le lieu a été utilisé comme place forte par les Anglais, puis les Français, puis les Anglais de nouveau (il s’agit d’un de ces classiques forts qui surplombent toutes les baies de toutes ces îles au passé disputé). Le nom vient des troupeaux de chèvres que les premiers marins lâchaient en liberté à terre, afin de s’assurer de la viande fraîche la prochaine fois qu’ils reviendraient. Ce fort en particulier est très étendu, couvrant toute la pointe et ses deux sommets (deux petits volcans) – également très bien restauré et mis en valeur. Principalement construit entre la moitié du XVIIIème siècle et le début du XIXème, il n’a en fait jamais été engagé dans de vraies batailles. C’est la végétation qui a eu raison de lui, après son abandon en 1845. Le long de sentiers bien balisés, on découvre les anciens bâtiments rénovés pour partie, ainsi qu’une faune riche de lézards, petits serpents (inoffensifs, même si celui qui file entre mes pieds de  me cause une belle frayeur), colibris, bernard-l’hermite et crabes terrestres (enfin surtout leurs coquilles vides et démembrées). La vue est splendide du haut des sommets, où d’augustes canons rouillés montent encore la garde.
Ce lézard gonfle son goitre pour nous impressionner, c’est terrifiant non ?

Tous les bâtiments du fort n’ont pas été rénovés et sont la proie des figuiers maudits

Vue sur la baie Douglas au nord (beau site de snorkeling en bas à droite)
La soirée puis la nuit seront moins agréables sur le mouillage, balayé de violentes et incessantes rafales estimées à 35 – 40 nœuds. De la musique crachée à plein volume par le resto de la plage nous tient compagnie pendant un bout de temps !

La pointe Nord
Un peu moins matinals que prévu, nous nous lançons le lendemain matin à l’attaque du segment 14. Un sentier de rando a été aménagé sur toute la longueur de l’île, reliant les parcs nationaux et points d’attraction principaux en 14 tronçons d’une longueur totale de 12 jours. Très bien balisé il permet de faire de belles balades. Nous voici donc sur le dernier morceau, qui rejoint l’extrémité nord de l’île. La plus grande partie du trajet s’effectue sur la route malheureusement : plus facile certes mais moins bucolique. Même si la forêt alentour et les points de vue sur la mer ne sont pas désagréables. Puis nous arrivons le long de la côte, près d’une base de petites barques de pêche. Les balises du chemin sont maintenant apposées sur les gros rochers de la plage de galets. La progression est plus lente, on n’en profite que mieux de cette belle côte sauvage, baignée d’une eau bleue, terminée par un rocher aussi pointu que les aiguilles d’Etretat ou de Whight. Quelques noix de coco jonchent le sol, attendant d’être ramassées...
Sur le retour, on s’arrête pour une belle plongée sur le récif de la baie Douglas. De petits serpents de mer hantent les coraux (brrr) où se promènent quelques poissons-lion. 
Poisson...lion (du moins on croit...)
Ça souffle encore pas mal sur ce mouillage (très exposé aux rafales catabatiques), mais la météo est formelle, ça va mollir... il est temps de reprendre notre route vers le Nord...


ALBUM PHOTOS














































P1312134P1312130P1312132
P1312153


P1312161 Ne pas confondre la Dominique et la République Dominicaine !
La Dominique plus encore que les autres îles de la Caraïbe se démarque par le fait que c’est l’île la plus montagneuse et la plus large des îles sous le vent. Les mornes abreuvent avec leur précipitation les 365 rivières de l’île et les pluies encouragent une végétation luxuriante, une forêt tropicale exubérante et préservée. Des paysages variés, avec sur la cote au vent, (est) des sources d’eaux sulfureuses, un lac bouillonnant, le deuxième plus grand au monde, une atmosphère fantastique en arrivant à la vallée de la désolation, paysage agraire dominé par de petites habitations et des cultures mélangées entre la banane, les pamplemousses, les oranges et les tubercules. La cote sous le vent est quant à elle dominée par une végétation plus sèche, des marécages et mangroves et des plages de sables gris. Les quelques plages de sables blancs se situent au nord-est de l’île, celle de Turtle bay, la plage des surfeurs où viennent pondre les tortues et celle d’Hampstead Beach, avec sa cocoteraie et ses eaux claires. Les habitants de l’île aiment à dire que si Christophe Colomb revenait, la Dominique serait la seule île qu’il reconnaîtrait ! L’accueil est l’autre point fort de la Dominique. Les gens que l’on croise sont très gentils : ils vous disent bonjour, viennent spontanément vous serrer la main et vous souhaitent la bienvenue. Ici, l’accueil chaleureux est une réalité et non une formule en l’air. La plupart des gens sont très « cool », à commencer bien sûr par les nombreux rastas qui sillonnent les rues.
  • SITUATION: trait d’union entre la martinique et la guadeloupe.
  • SUPERFICIE : 790 km² - 50 km de long et 25 km de large.
  • POINT CULMINANT : Morne Diablotin, 1447 mètres.
  • STATUT : État indépendant depuis plus de vingt ans et membre du commonwealth.
  • POPULATION : Au recensement de l’année 2004, la population dominicaise est passée à 70000 habitants. L’île comprend en majorité des afro-antillais et 3000 indiens caraïbes, seuls survivants dans le monde entier ; Ils vivent sur un territoire qui leur a été concédé en 1903 par la reine d’angleterre.
  • CAPITALE : Roseau, nom donné par les Français du temps de la colonisation ;
  • LANGUES : Anglais et créole. Ce patois est aussi proche que le créole des iles françaises. D’ailleurs les Dominicais pensent que les Français parlent le patois !
  • MONNAIE : La monnaie officielle est le EAST CARRIBBEAN DOLLAR (prononcer »ici »);1EC dollar est égal à 2.67 USD. Le USD est bien sur accepté partout mais pas l’euro .Il est donc conseillé, lors de votre passage dans les îles françaises de changer vos devises.









AU MOUILLAGE...

LE TOURMENT D'AMOUR



Éclairage sur l’origine du Tourment d’Amour ou la fin d’un mythe tenace


« Il était une fois un petit gâteau saintois fourré à la confiture de coco appelé Tourment d’Amour…»

Quand la commune de Terre-de-Haut fait protéger officiellement l’appellation, la recette et l’origine d’une pâtisserie traditionnelle saintoise
Comme n’importe quelle production industrielle originale, le Tourment d’Amour de Terre-de-Haut est devenu depuis mai de cette année 2013, une marque déposée à l’Institut National de la Protection Industrielle (INPI), à Paris, en attendant d’être définitivement reconnu comme étant « le seul, l’unique, le véritable » à l’INAO, l’Institut National de l’Origine et de la qualité.
Que l’on protège de toute contrefaçon cette pâtisserie locale devenue à la longue traditionnelle et qui a acquis de notoriété publique sa renommée aux Saintes, était certainement une excellente initiative et une nécessité. Nul ne le contestera. Mais de là à affirmer avec la plus parfaite certitude que le Tourment d’Amour est une création gastronomique spécifiquement saintoise, c’est aller, semble-t-il, un peu vite en besogne.
Quand un Saintois expatrié épouse une pâtissière originaire de Baie- Mahault
Dôme du magasin le Bon Marché à Pointe-à-Pitre
Dôme du magasin le Bon Marché à Pointe-à-Pitre
Sans vouloir donner un (petit) coup de pied dans la fourmilière du chauvinisme saintois, il faut remonter au milieu des années 1920 pour connaître l’origine exacte, l’évolution et la vulgarisation de la recette de cette pâtisserie qui fait tourner la tête aux touristes et dont bon nombre de cuisinières-pâtissières saintoises revendiquent aujourd’hui la maternité, avec un peu trop de fierté feinte, selon nous, pour être sincère.
Donc, aux alentours de 1925, un Saintois entreprenant, originaire de Terre-de-Haut, M. Louis Thomas, est directeur de la plus importante mercerie générale de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, le Bon Marché. Il a épousé Mademoiselle Eugénie Célany, belle et grande « capresse » de Baie-Mahault, pâtissière et cuisinière occasionnelle de son état.
Eugénie Célany  dite Man NINI en 1951 Photo aimablement communiquée par Kelly Cassin
Eugénie Célany
dite MAN NINI en 1951


Mme Thomas est sollicitée régulièrement par les grandes familles riches de la Grande-Terre pour organiser banquets et réceptions, et livrer à domicile gâteaux et pâtisseries dans la réalisation desquels elle a forgé sa renommée. Parmi ses nombreuses spécialités, elle réalise depuis fort longtemps à partir d’un moule-plateau artisanal fabriqué localement, un grand gâteau rond ou rectangulaire, à base de génoise posée sur un fond de pâte brisée, fourré à la confiture de noix de coco, qui fait le délice de ses clients et dont elle est sans doute la seule à détenir la recette et peut-être la première à l’avoir expérimentée.
Quand la génoise au coco franchit le Canal des Saintes
À cette époque lointaine, cette pâtisserie originale, qui ne s’appelle pas encore tourment d’amour, est inconnue aux Saintes, alors même que l’archipel regorge de ses propres spécialités comme la doucelette, le pâté-coco, la boboyotte, le « bonbon mou », le sucre d’orge, le berlingot, le suc-à-coco avec ou sans tête rose, le gâteau patate et j’en passe…
Portion de tourment d'amour
Portion de tourment d’amour
En 1928, année du terrible cyclone qui ravagea la Guadeloupe et ses dépendances, M. Louis Thomas tombe gravement malade et regagne Terre-de-Haut avec son épouse pour y mourir. Devenue veuve, Eugénie Célany qui habite la maison de feu son mari, face au Café de la Marine, épouse en secondes noces Jean-Marie Joyeux, lui-même veuf depuis quelques années. Le couple élit domicile dans cette grande demeure du quartier du Mouillage qui se prolonge par une arrière-cour fermée disposant d’un puits, d’une citerne et d’un four à pain.
pièce montéeC’est dans cette maison – qui abritait encore récemment le restaurant Le Mouillage – qu’Eugénie Célany, désormais Mme Jean-Marie Joyeux, appelée familièrement Man NINI, va ouvrir une boulangerie, un restaurant et une » fabrique » de pâtisseries diverses : » bonbons mous », « pyramides décorées » et autres sucreries pour anniversaires, baptêmes, communions et mariages… Et toujours dans un grand moule, vendue entière et sur commande, la génoise (gâteau fouetté au beurre) fourrée à la confiture de noix de coco qui n’est pas encore connue sous l’appellation Tourment d’Amour.
Estelle Célany, nièce de  Man NINI Ph : Kelly Cassin
Estelle Célany,nièce de Man NINI
Fréquentent alors la maison de Man NINI, sa nièce Estelle Célany, qui deviendra la Grand-mère de notre ami Patrick Rodgers et qui reprendra le restaurant et la pâtisserie à la mort de sa tante, Rachel Foy, une des filles de Jean-Marie Joyeux dont le mari est lui-même boulanger, et Irène Joyeux, la maman du célèbre chanteur-troubadour Cocotier. Sous la férule de Man NINI, ces trois jeunes femmes apprennent la pâtisserie, aident la patronne à réaliser ses plats et gâteaux commandés à l’occasion de diverses cérémonies, et reçoivent en héritage la recette de la génoise fourrée.
Quand les petits moules ronds et les premiers fours au gaz arrivent enfin à Terre-de-Haut
Les petits moules ronds étant introuvables aux Saintes à cette époque et, en l’absence de four individuel, la génoise au coco, qui n’a encore ni le nom, ni la forme, ni la renommée qu’on lui connaît aujourd’hui, est cuite au four à pain dans un grand moule et se vend en portions directement au fournil, sans pour autant bénéficier d’un réel engouement.
sdc15582C’est seulement au milieu des années 1960, que les petits moules crénelés circulaires faisant leur appa-rition, deux anciennes aides-pâtissières de Man NINI, Rachel Foy et Irène Joyeux, équipées toutes deux à demeure, l’une du four en dur de son mari, l’autre d’une gazière individuelle, eurent l’idée de les utiliser pour réaliser ces petits gâteaux fourrés qu’elles vendent à l’unité sur le pas de leur porte : le véritable et actuel tourment d’amour était né sous sa forme la plus courante, résultant de la combinaison d’une recette venue de Baie-Mahault, de l’introduction aux Saintes de fours individuels et de l’idée d’utiliser de petits moules.
Quand la recette et la vente publique du gâteau au coco se popularisent
Dès lors, avec l’explosion des moyens de transports et une fréquentation de plus en plus accrue de touristes et visiteurs à Terre-de-Haut, beaucoup de ménagères saintoises, douées autant pour la préparation du poisson sous toutes ses formes que pour la pâtisserie, ont tôt fait de s’apercevoir que la vente libre sur la voie publique du tourment d’amour allait mettre un peu (beaucoup) de beurre dans leur court-bouillon.
images-1
Les vendeuses de rue se multiplient alors à l’arrivée et au départ des bateaux, et rares sont les visiteurs qui reprennent la navette du retour sans leur(s) petit(s) paquet(s) de « tourments », pour le plus grand plaisir de leurs amis, enfants ou parents restés sur « le continent » ! Car si la recette s’est répandue dans toute la Guadeloupe, et que les tourments d’amour se vendent désormais dans les supermarchés de Pointe-à-Pitre ou de Basse-Terre, seuls ceux des Saintes prétendent avoir conservé leur saveur originelle et se prévalent du label « traditionnel », avec tout ce que cela implique de fantasmagorique dans l’imaginaire et le palais des dégustateurs !
Quand la légende, même non avérée, contribue au charme de la chose et de son appellation
Si nous savons maintenant comment a été introduit, a évolué et s’est popularisé le « Tourment d’amour » à Terre-de-Haut, il n’en va pas de même de l’origine de l’appellation. Bien inspiré en effet celui ou celle qui saurait dire qui le premier a utilisé cette appellation et en quelle circonstance. Une première légende prétend qu’elle serait venue spontanément à l’esprit et aux lèvres d’une épouse se languissant de son mari parti en mer, et réalisant ce gâteau en l’absence de ce dernier, aurait compensé sa frustration d’amoureuse par le moelleux de la génoise et la douceur du coco. Une autre dit que ce serait au contraire pour satisfaire son mari à son retour de la pêche, lequel ayant enduré mille tourments loin de sa bien-aimée, aurait été récompensé de sa patience en dégustant à son retour la savoureuse pâtisserie à la confiture…
images-2
Je vous laisse le soin de choisir celle qui vous convient, ne sachant vous dire laquelle est la vraie ou si elles sont toutes deux également fausses, bien qu’évoquant l’une et l’autre l’amour et ses tourments, au féminin comme au masculin !.. comme je ne saurais vous donner la recette du vrai Tourment d’Amour. Car si j’ai souvent trempé le doigt avec délectation dans la confiture de coco ou autre de ma mère et de mes tantes, je ne me suis jamais hasardé à mettre les mains dans la farine. Par contre ce que je peux vous affirmer à coup sûr c’est que cette histoire m’a été contée, (presque) mot pour mot par un petit-fils de Jean-Marie Joyeux, filleul de Man NINI, âgé aujourd’hui de 79 ans et qui a vécu son enfance et son adolescence dans la maison même où se réalisa le premier tourment d’amour de Terre-de-Haut et sur la façade de laquelle je suggère aux autorités d’apposer une belle plaque commémorative… en forme arrondie de Tourment d’Amour bien entendu… Raymond Joyeux
PS. Je remercie Kelly Cassin, la petite fille d’Estelle Célany, pour m’avoir aimablement communiqué les photographies de sa grand-mère et de Man NINI. Par ailleurs tous commentaires, remarques ou précisions concernant cet article seront les bienvenus.

  1. Les choses se compliquent , les héritiers de man MiNi pourraient ester en justice comme dépositaires exclusifs de la marque. Raymond j,ai comme le sentiment que tu vas te faire brocarder par certains lecteurs.
    Vous imaginez 15 centimes de royalties par unité vendue pour les descendants de man MiNi . C,est une vraie rente.


    Je propose que l,on change l,appellation sans changer la recette… Tourment chalus , cela me semble plus authentique ment vrai.Oui? Non?…


    En traitant ce sujet délicat, j’avais bien conscience de bousculer le chauvinisme de nos compatriotes et l’ai signalé au début de l’article. Mais je te rassure, Chrysos, à ma connaissance, Man NINI n’a pas eu d’enfants, donc pas d’héritiers directs. Par contre, comme elle était l’épouse en secondes noces de Jean-Marie JOYEUX, on peut supposer que du côté de son dernier mari, tous les JOYEUX des Saintes, dont toi et moi, mon cher Chrysos, pourraient prétendre à la succession… Mais malheureusement le « brevet » n’a pas été déposé en son temps et la Commune nous a devancés… Néanmoins, peut être que lors d’un prochain « discours » politique, on me le reprochera, comme on m’a reproché en 2001 mon texte » RHUM », dans lequel « certains » auraient perçu du mépris à l’égard de tous les rhumiers de TDH donc des Saintois en général. Ou peut-être qu’en débarquant de Miss Guadeloupe, un beau samedi matin, j’aurai droit aux huées de la ligue des marchandes de tourments (toutes d’ailleurs inventrices personnellement de la recette), faisant une haie de déshonneur pour me recevoir… Cette étrange coutume, toujours en vogue – surtout en période électorale – pourrait faire d’ailleurs le sujet d’un prochain article, qui sait ?


    Toute vérité est elle bonne à dire et à écrire, tonton? En rétablissant celle des origines du tourment d’amour tu nous prives d’un slogan si souvent utilisé sur le « Continent » et que nous aurions pu reprendre pour défendre notre cause « Touman la sé tan nou, touman la sé pa ta yo… » Tant pis , il va falloir chercher autre chose. Je constate que le tourment est un gâteau polémique avant de devenir un tourment politique car sur le net, beaucoup se disputent la recette du « vrai tourment d’amour » avec ou sans crème patissière. Celui des Saintes, le « vrai » sans aucun doute n’est ce pas !! étant bien entendu , sans crème ajoutée. Peut être faudrait il le débaptiser ?
    Merci à Kelly pour la photo de Têtelle c’est toujours ainsi qu’elle est dans mon souvenir.


    Question de savoir :- jean marie JOYEUX , estce lui que l’on surnommait » boule suif » et qui s’asseyait sur un muret faisant face à la maison d,auguste LORGE ,un beret sur la tête ? Il souffrait de la maladie de PARKINSON me semble t il , tellement il tremblait des bras.


    Il y a eu en effet deux Jean-Marie Joyeux. Celui dont tu parles, dit Boule Suif, n’a rien à voir avec celui qui avait épousé Man NINI. D’ailleurs ce denier est décédé en 1947, et vu ton jeune âge tu ne l’as sûrement pas connu. C’était le père de Joubert, Aimée, Lydia, Reine et Deverne, donc par le fait même mon grand-père ! Il avait une maison à l’emplacement de l’actuel l’Ô bleu et également un four à pain à cet endroit. On était porté sur la boulangerie dans la famille ! À cette époque aux Saintes, il y avait une bonne dizaine de boulangeries au feu de bois ! Aujourd’hui, il n’en reste qu’ une seule véritable, celle d’Eugène Samson, reprise par son fils Jean-Claude.

    Une autre « légende » concernant l’origine supposée de l’appellation Tourment d’amour : ce dimanche 6 octobre aux Saintes, une marchande de cette pâtisserie, rencontrée devant sa boutique, m’apprend « de source sûre » que ce serait une dame qui allait vendre des Tourments aux marins de la Jeanne d’Arc, (l’ancien navire-école qui n’était pas encore le porte-hélicoptères) qui a trouvé ce nom. Il lui serait venu de la pénible situation de ces hommes, éloignés de leurs épouses ou fiancées, et qui enduraient les pires « tourments » de cette longue séparation. On en revient toujours à quelques variantes près à la même interprétation.

    Avec le dossier sur le lambi, cet article (et échange) sur le Tourment d’amour nous montre enfin un authentique journalisme « interactif » sur notre archipel.
    La rigueur des enquêtes ou portraits sur ce blog, la pratique de l’interview, la qualité de rédaction, la force des images et la maîtrise technique du support numérique en ligne sont sans doute les piliers de cette qualité journalistique.
    Si la plupart des thèmes et articles sont axés sur la vie saintoise, les valeurs partagées et les réflexions à travers les portraits ou sujets traités dépassent le cadre du pittoresque et du folklore local . D’ailleurs, la variété des publications de ce blog le démontre: littérature, arts, société, écologie… What else ?!
    Dernièrement, une lectrice de ce Blog te remerciait de tirer les lecteurs vers le « haut »,. Certes oui, et nous avons tous besoin d’élévation !
    Comme évoqué par Félix Foy dans l’article « aux sources de notre identité » : « Terre de Haut », nom qui pourrait être défini par : Terre Haute, île occupant une position élevée, avec des habitants portant tête haute « , le travail engagé à travers ce blog relève d’une quête (pleine d’espoir) de rencontre et de dialogue qui seuls peuvent nous grandir individuellement et collectivement , sans avoir besoin de rabaisser les autres. (ce qui n’empêche pas de dire, lorsqu’il le faut, des vérités pas toujours agréables!)
    Car bien sûr, chaque article publié est une prise de risque, un positionnement dans tes valeurs et ton engagement ( ce qui suppose le désaccord de certains – mais aussi la possibilité de l’exprimer). Toutefois, ton Blog, Raymond, est une contribution authentique pour tenter de nous relier et nous allier au lieu de nous diviser : cultiver le bon sens, la réflexion, l’échange … Quête salutaire dans ce monde et dans ces temps de crispation et de repli sur soi.
    Même si la technologie numérique interposée dans les échanges montre ses limites ( illusion souvent d’être « connecté » alors que l’on est juste seul devant son écran), sans doute permet-il au moins d’ouvrir des fenêtres d’expression et une possibilité de participation de chacun. En témoigne les commentaires publiés et la fréquentation conséquente du blog.
    Les paroles du Dalaï Lama qui suivent illustrent bien pour moi cette invitation implicite à cheminer dans l’interactivité fertile:
    « Sachons reconnaître et accompagner ceux qui ont trouvé des chemins ouverts. Ceux-ci n’ont rien à prouver, ceux –ci ne veulent rien imposer et marchent le cœur léger et l’esprit libre, par profonde gratitude et simple joie d’exister et de partager. Ceux-ci déploient naturellement dans leur sillage une fraternité contagieuse, source et but de notre condition »
    Merci pour tous ces partages qui contribuent aux rapprochements de nos humanités.












LA MONNAIE CARAÏBE

ESCALE AU MARIN


Le Marin Martinique, zone------>Antilles
un guide bien fait et gratuit sur la Martinique est disponible à la Capitainerie , l' Office du tourisme ,etc : Ti ' Ponton
ti ponton
Les mouillages :La baie et profonde , elle abrite plusieurs mouillages , tous les services de la marina sont accéssibles en annexe.
Carte du cul de sac du Marin
La marina : canal 9
Il est nécessaire de réserver une place un ou plusieurs jour à l' avance. l' amarrage n' est pas toujours facile lorsqu' il y a beaucoup de vent mais un employé de la marina aide à la manoeuvre.
Les services :
Shipchandlers (Accastillage Diffusion et 3 autres) ,Voileries ( Nous n' en recommendons qu'une : Incidences, le travail est très soigné) , Mécanique , Frigoristes ,Grément ( nous utilisons les services de Antilles Gréements ),laverie , boutiques ,centre de soin ,Médecins (Dentiste,Cardiologue,Ophtalmo,...).....
Eau , Gaz et carburants à l' extémité du ponton 3 ( 1er grand ponton à gauche en arrivant du large).
(les recharges de camping gaz sont souvent rouillées sauf chez ARTI , zone Artimer , où elles sont toujours neuves , ce qui évite la rouille dans les coffres).
Avitaillement:
Boulangerie , le pain le meilleur : l' île au pain ( monter par l' escalier en direction de la Poste et descendre à gauche face à la supérette.
Marché couvert (fruits et légumes , souvenirs , boudins antillais ,...), fermé le lundi.
Supermarché : en annexe , Leader Price ....à la Marina : DIA .....Centre Commercial Annette: Carrefour Market
Formalités de douane , à la capitainerie (coût:5 Euros).
Sanitaires : près de la Capitainerie , à l' étage.
Courrier:à la capitainerie , il est possible d' affranchir le courrier ce qui évite d' aller faire la queue à la Poste.
Wifi : le réseau MARINA DU MARIN couvre la marina mais les coupures de réseau sont fréquentes ; un abonnement de 20 heures valable 1 mois coûte 20 Euros ; Un cyber café existe en face de la marina mais compte tenu du nombre de machine l' accès est très lent et à chaque connexion d' une clé USB nous avons toujours eu des virus ; de plus le lancement de programmes à partir d' une clé est interdit ( c' est la 1ere fois que nous n' avons pu mettre à jour notre site en lançant un programme FTP)
Le loueur de voiture EUROCAR offre aussi des accès internet , nous n' y avons pas essayé une connexion .
Une connexion gratuite et qui fonctionne plutôt bien : le Mayday ; il suffit de consommer une boisson pour pouvoir se connecter.
Transports:
Location de voitures : un des moins cher , A CAR RENTAL , sur la gauche avant le magasin DIA .Tarif basse saison à partir du 1er avril.
location de voiture
Il est possible de prendre ou laisser le véhicule à l' aéroport pour 17 euros.
- Taxis collectifs , tarif 1,20 euro pour aller à Ste Anne ou à l' anse Figuier
- Taxi (non collectif) : un aller aéroport -Le Marin coûte 78 Euros environ , il est plus avantageux de louer une voiture.
Restaurants :
-escales obligatoires : ( réservation recommandée )
Le Marin Mouillage et ses Ribs des vendredis et samedis soirs.
Le Elite Kebab House ( face à l' entrée véhicule de la marina) : son assiette à 9,50 Euros est délicieuse.
-le Zanzibar, le Ti Toques , le Mahot et le Mango bay sont nos préférés
Quelques photos :
marin 2013
marin boutiques
maj 8/4/2013
Escales
NOS ESCALES