DES BRETONS AUX ANTILLES

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BRETAGNE








Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier



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 La dramatique histoire des sous-marins nucléaires soviétiques    Guerre froide et espionnage naval   La tragédie du K8




Naufrage du sous-marin nucléaire soviétique K-8 en avril 1970 au large de la Bretagne : un secret bien gardé

Est-ce une véritable bombe à retardement ? Une menace nucléaire ? à 4.500 mètres de profondeur et à 1.450 kilomètres des côtes françaises, à l’ouest de Brest, gît un sous-marin nucléaire d’attaque soviétique.

Est-ce une véritable bombe à retardement ? Une menace nucléaire ? à 4.500 mètres de profondeur et à 1.450 kilomètres des côtes françaises, à l’ouest de Brest, gît un sous-marin nucléaire d’attaque soviétique. Le bâtiment, accidenté en 1970, le K8, comporte deux réacteurs et quatre torpilles nucléaires. On peut donc craindre que la corrosion aidant, ces matériaux radioactifs ne finissent par se disperser dans le milieu marin. Avec quelles conséquences ? Nous allons voir cela avec Monsieur X qui ouvre le dossier de cette catastrophe demeurée encore aujourd’hui mystérieuse… Un accident préoccupant qui s’ajoute d’ailleurs à de nombreux autres naufrages de bâtiments soviétiques à propulsion nucléaire… Et il faudrait aussi parler des sous-marins hors d’âge et des déchets radioactifs qui ont été sciemment coulés par les autorités soviétiques de l’époque, principalement en mer de Barents et dans l’Océan Pacifique

Si Monsieur X a choisi d’évoquer le naufrage du K8, c’est que très récemment ont été révélés des aspects inédits sur ce drame qui, en dehors même des dangers qu’il représente toujours, a aussi causé la mort d’une cinquantaine de marins… En effet, les journalistes de la revue Guerres et Histoire ont retrouvé quelques-uns des survivants de la catastrophe. Grâce à eux, on sait donc à peu près exactement ce qu’il s’est passé en ce mois d’avril 1970 en plein océan. Et c’est un constat accablant pour la marine soviétique qui faisait aussi peu de cas de la vie humaine que de la sécurité de ses bâtiments.

les liens

Une reprise des Beatles par un groupe russe : She loves you


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Quiz : Bretagne vs Normandie

 

Bretagne, Normandie ou les deux ? Saurez-vous dénouer le vrai du faux ? Testez vos connaissances.
15 questions

Les  réponses

Quelle région a pour blason un écu rouge à deux léopards jaunes ?
 Normandie

De quelle région Bécassine est-elle originaire ?
Bretagne

Où se déroule le Festival des Vieilles Charrues ?
Normandie
Le Festival des Vieilles Charrues se déroule à Carhaix dans le Finistère.
Quelle région a pour saint patron l'archange Saint-Michel ?

La bonne réponse : Normandie

A quelle région le cidre est-il associé ?

La bonne réponse : Les deux
La Bretagne et la Normandie sont les deux premières régions productrices de cidre.
Dans quelle région coule la Veules ?

La bonne réponse : Normandie

Dans quelle région se déroule le festival du film américain ?
Normandie
Le Festival du film américain se déroule chaque année à Deauville en Normandie.
En 1995 où a été tourné le film "Elisa" avec Vanessa Paradis ?

La bonne réponse : Bretagne
C'est toute la seconde partie du film "Élisa" de Jean Becker qui se déroule sur l'Île de Sein, au large de la pointe du Raz.
Dans quelle région Jacques Prévert situe t-il son poème "Barbara" ?
Bretagne
"Rappelle-toi Barbara Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là", telles sont les premières strophes de ce célèbre poème de Jacques Prévert.
Dans l'Antiquité, quelle région l'Armorique désignait-elle ?
La bonne réponse : Les deux
A l'origine mot gaulois latinisé, l'Armorique désigne sous l'Antiquité, une large zone côtière allant de Pornic au pays de Caux.
Dans quelle région est née une fameuse école de peintres menée par Gauguin ?
Bretagne
Pont-Aven, en Bretagne, doit sa notoriété à l'école de peintres qui eut Gauguin pour maître.
De quelle région la gavotte est-elle une danse traditionnelle ?
La bonne réponse : Bretagne
La gavotte est une des danses traditionnelles de Basse-Bretagne.
Dans quelle région se situe le Mont-Saint-Michel ?
Normandie
Le Mont-Saint-Michel est situé dans le département de la Manche et la région Basse-Normandie.
Dans quelle région se situe le roman de Gustave Flaubert "Madame Bovary" ?
Normandie

En 1872, où Claude Monet peint-il "Impression, soleil levant" ?
Normandie
"Impression, soleil levant" de Claude Monet représente le port du Havre.

LES SCORES DES LECTEURS
11 à 15 points
55.4%
Breton amoureux de la Normandie ?
6 à 10 points
42.8%
Légèrement embrouillé ?
1 à 5 points
1.9%
Ni Breton, ni Normand
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Le premier tombeau de saint Yves gît dans le lit du Guindy
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photo jean-yves le boulanger et hervé specque ont entrepris jeudi matin des premières recherches dans le guindy, où les débris du tombeau de saint yves ont pu être balancés par les vendales du bataillon d’etampes en 1793. « il y a quelque chose… »
Jean-Yves Le Boulanger et Hervé Specque ont entrepris jeudi matin des premières recherches dans le Guindy, où les débris du tombeau de saint Yves ont pu être balancés par les vandales du bataillon d’Etampes en 1793. « Il y a quelque chose… »






Jeudi matin, Jean-Yves Boulanger et Hervé Specque, du club Trégor plongée, ont effectué des premières recherches sous marines des débris du premier tombeau de saint Yves, qui reposent dans le Guindy depuis 1793. Bien inspirés, par déduction, les deux plongeurs sont sortis de l’eau optimistes. « Nous allons accentuer les recherches, il y a quelque chose là-dessous. Nous avons découvert une pierre de taille qui mérite d’être nettoyée et identifiée. »

Le cercueil de pierre blanche aurait été jeté dans le Guindy
Ce tombeau est resté intact jusqu’en 1793, quand le tristement célèbre « bataillon révolutionnaire d’Etampes », saccagea et détruisit le mausolée, ainsi que tous les objets d’art sacré. Mais seuls l’or et l’argent les intéressaient. Fort heureusement, les reliques de saint Yves avaient préalablement été cachées dans un caveau de la cathédrale. Les vandales jetèrent à la mer les débris arrachés.
" Le cercueil est en pierre blanche fine et polie comme du marbre. Sur les faces on avait sculpté les victoires de Jean IV le Conquérant. Sur le cercueil la statue du Saint dormait, couchée. Le tout couronné d'un dôme de la même pierre blanche d'une exquise architecture, porté par de sveltes et élégantes colonnettes."
L'authenticité de ces reliques fut constatée le 28 avril 1801 par l'abbé de Saint-Priest, vicaire général du diocèse. Le chef de saint Yves, bien conservé, est depuis exposé  à la vénération des fidèles et en particulier lors de la procession du grand pardon.

L'hiver 1794, au coeur de la Terreur révolutionnaire, le bataillon des volontaires d'Étampes a mis à sac tous les monuments religieux.
Au cours du saccage, tous les mobiliers, statuaire, orfèvrerie, vitraux ont disparu de la cathédrale. L'édifice a été utilisé comme écurie. Les chroniqueurs ont rapporté que les pierres blanches (tuffeau ou marbre ?) du tombeau de saint Yves ont été balancées dans la rivière. Un fait historique qui n'a pas laissé indifférent Jean-Yves Le Boulanger. Féru de plongée sous-marine, il a amorcé, hier, des recherches dans le Guindy, en compagnie d'un autre plongeur, Hervé Specque. Une première plongée d'une demi-heure pour l'instructeur de Trégor-Plongée qui n'as pas été infructueuse.

Des investigations plus poussées

Dans une eau à 11° et une bonne visibilité de 2,50 m à 3 m, « j'ai trouvé, après l'avoir libérée de sa vase, une pierre blanche rectangulaire et taillée », a confié l'expert en bâtiment et plongée sous-marine, qui pourrait provenir dudit tombeau. « Cette piste est intéressante et je vais proposer à mes amis plongeurs des investigations plus poussées sur ce site et, s'il y a lieu, j'en informerai la direction des recherches archéologiques sous-marines », a-t-il déclaré.

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Si vous aimez l’histoire, j’ai deux autres articles qui peuvent intéresser :
La révolte des bonnets rouges
http://objectif-cap-sizun-polynesie.over-blog.com/article-pays-bigouden-la-revolte-des-bonnets-rouges-59224932.html
et l’Ile Tristan
http://objectif-cap-sizun-polynesie.over-blog.com/article-douarnenez-l-ile-tristan-moments-d-histoire-57803595.html


Marie Cordelière
Le navire « Marie Cordelière » est un navire de la flotte bretonne construit en 1498 sur ordre de la duchesse Anne de Bretagne, c’était le fleuron de la flotte bretonne et un des navires de guerre les plus puissants et impressionants de l’époque. Ce bâteau est célèbre pour le dernier combat qu’il a mené le 10 août 1512 et qui porte son nom « Le combat de la Cordelière ».
Découvrons ce navire pour commencer, puis nous aborderons son célèbre combat qui lui a coûté la vie et à tout son équipage. Nous terminerons par la légende ce combat, car ce combat, bien qu’historique, a donné lieu à de multiples variantes et interprétations plus proche du mythe que de la réalité historique...

Le navire « Marie Cordelière »

D'abord le nom du navire :
c'est une combinaison de « Marie » et de « Cordelière ».
La première partie, « Marie », a été donnée par Anne de Bretagne pour sa dévotion à la sainte Vierge.
La seconde partie, « Cordelière », est en hommage à l’ordre de Chevalerie du même nom. L’ordre de La Cordelière, crée en 1498, était l’ordre personnel de la duchesse Anne, c’est avec l’Ordre de l’Hermine un des deux ordres bretons les plus réputés. Le navire n’a pas toujours porté ce nom, pendant sa construction on lui a aussi attribué successivement les noms de  « La Nef de Morlaix », « La Mareschalle », « La Nef de la Royne », mais la Duchesse Anne débaptisa le navire pour lui donner son nom final, « Marie La Cordelière ».
Le navire en lui même était le fleuron de la flotte bretonne. C’est une nef de 700 tonnes construite en rade de Morlaix par le célèbre Nicolas Coëtanlem. Tout est réuni pour faire de cette nef un des plus beaux navires de l’Océan : harmonie des formes, luxe d’architecture et puissance d’armement. Le navire fait une quarantaine de mètres de longueur, il est large de 10 à 12 mètres et équipé sur ses flancs de modernes sabords pour l’artillerie embarquée (200 pièces d’artillerie, 16 canons de gros calibre, 14 bombardes à roue, et autres pièces d’artillerie plus légères). En temps normal le navire accueillait environ 1000 hommes d’équipage, dont 800 matelots et 200 canoniers et arquebusiers.
Herve de portzmoguer, Marie Cordelière L’illustration à droite est un dessin d’Hervé Le Gall représentant Hervé de Portzmoguer
Le Commanen du navire : en 1508, la Duchesse Anne confère le commandement de ce navire de guerre breton à l’un des plus loyaux et valeureux serviteurs de son pays : le capitaine de Hervé de Portzmoguer (Porzhmoger en breton), et le nomme « maître après dieu » de ce vaisseau breton. Hervé de Portzmoguer était issu d’une noble famille du Bas-Léon. Sa seigneurie voisine le village actuel de Plouarzel, non loin de la pointe de Corsen. C’était un corsaire redoutable, craint des Anglais, qui avait déjà prouvé son talent au combat sur terre et sur mer. Sa devise était à juste titre « VAR VOR HA VAR ZOUAR » (Sur terre et sur mer).
Les succès militaires du navire breton : en plus de la protection constante des côtes bretonnes, la Duchesse Anne prêta par deux fois la flotte bretonne au roi de France pour des campagnes militaires de grande envergure. La première fois dès la fin de la construction du navire, la flotte bretonne (Marie Cordelière en tête) fit merveilles en Méditerranée lors de « La grande aventure du recouvrement des deux Siciles ». La seconde fois, 14 nefs bretonnes conduites par La Marie Cordelière livrèrent une bataille terrible aux Turcs de Mytilène sous les murs de Métélin.

Le combat de « La Cordelière »

Combat de La Cordelière
Ce combat s’est déroulé au large de la pointe Saint-Mathieu, le 10 août 1512 en pleine guerre d’indépendance bretonne (1465-1532). La France et la Bretagne étaient en train de préparer depuis plusieurs mois une flotte commune pour frapper un grand coup contre L’Angleterre. Le roi anglais Henri VIII, mis au courant par son service d’espionnage de ce projet, envoi une flotte de guerre pour attaquer la flotte pendant qu’elle est au mouillage. Le combat opposa donc ces forces anglaises d’Henri VIII, aux forces bretonnes de la duchesse Anne alliées aux forces françaises du Roi Louis XII. La flotte anglaise étant en surnombre, le navire breton Marie La Cordelière (qui n’était pas le navire amiral du côté de l’alliance britto-française) se retrouva seul face aux anglais pour couvrir la retraite du reste de la flotte.
Le 10 août 1512, la flotte britto-française composée de 22 vaisseaux est au mouillage en rade de Brest. Le navire Marie Cordelière est plus avancé à quelques encablûres. La flotte anglaise composée de 25 navires de guerre arrive par surprise. En plus des 25 navires de guerre, la flotte anglais compte également 26 navires marchands flamands capturés par les anglais remplit de troupes et de munitions, ces navires sont sans aucune valeur militaire, mais de loin c’est une flotte de plus de 50 navires qui arrive dans la surprise la plus générale pour attaquer la flotte britto-française.
Devant son infériorité, la flotte franco-bretonne n’a pas d’autre choix que de fuir pour trouver abri à Brest. Instantanément, de Portzmoguer choisit d’engager le combat pour couvrir la fuite du reste de la flotte afin d’en sauver le plus possible. La Cordelière est rejoint par le vaisseau amiral de la flotte française, La Louise, ainsi qu’un intrépide bâtiment, la nef de Dieppe, dont le capitaine refuse de laisser les deux chefs se battrent seuls.
A bord de La Cordelière, de Portzmoguer a toujours 300 invités, les femmes et les enfants vont se mettre en sécurité dans les quartiers des officiers, pendant que les hommes se voient confier des sabres de marine en vue du combat. Les deux plus gros navires anglais, Le Regent et le Sovereign, se jettent sur La Cordelière, accompagnés d’une nef imposante le Mary James. Pendant ce temps là, le navire amiral français La Louise est attaqué par le navire amiral anglais, le Mary Rose, qui décapite dès les premiers coups de canons le mât du navire français, l’obligeant à fuir et à laisser le navire breton La Cordelière seul avec la petite Nef de Dieppe face à l’armada anglaise.
Assailli par plusieurs navires, le vaisseau breton leur tient longtemps tête grâce à sa puissante artillerie. La Nef de Dieppe attaque intrépidement les navires anglais deux fois plus gros qu’elle, et leur fait de cruelles avaries en cherchant à soulager quelque peu La Cordelière. De Portzmoguer réussit à faucher toute la mâture du Mary James en une seule attaque et à le couler, c’est ensuite le tour du deuxième plus gros vaisseau anglais de se faire trancher et couler par les canons bretons de La Cordelière. Mais il reste Le Regent, et le Marie Cordelière a déjà subit des dégâts considérables face à l’armada anglaise.
Pendant que le combat continue, les anglais hésitent, et c’est de Portzmoguer qui va ordonner l’abordage du Regent, les deux navires sont maintenant liés et le resteront jusqu’à la fin. Les Bretons se battent contre les anglais, mais malgré le renfort des 300 invités, les Anglais sont supérieurs en nombres. Les Anglais rassemblent les pelotons envoyés des autres navires, et c’est en colonne de 400 combattants tout frais qu’ils se lancent à l’assault du Cordelière. Le Marie Cordelière, comme le Regent, sont en loque et ne sont plus qu’un charnier de morts, de mourants, et de blessés.
Et c’est là qu’arrive l’explosion, alors que les Anglais continuent d’aborder le Marie Cordelière, une formidable explosion fait jaillir en milliers de débris le navire breton et le navire anglais qui lui été attaché, tuant ainsi la quasi totalité des Bretons qui n’étaient pas encore morts au combat parmi les 1250 Bretons à bord du vaisseau, ainsi que plusieurs centaines d’Anglais dont le chiffre exact n’est pas connu (700 hommes d’équipage sur le Regent plus les centaines de soldats venant des autres navires pour aborder La Cordelière).
La légende veut que, voyant la partie perdue, Portzmoguer fit mettre le feu à la Sainte-Barbe de son vaisseau. La Cordelière explose, entraînant le Regent dans son naufrage

La Légende de La Cordelière

Lègende de La CordelièreCe combat et son capitaine sont devenus un véritable mythe en Bretagne, l’événement ayant à l’époque touché toute l’Europe, et les conteurs se sont emparés de l’événement et l’ont peu à peu mystifié au fil des siècles. Il s’agit pourtant d’une bataille où beaucoup de traces écrites existent, que ce soit dans les archives bretonnes de l’époque, ou encore les archives anglaises et françaises.
Certaines versions parlent uniquement d’une attaque anglaise pour ravager les côtes bretonnes, mais elles omettent la vraie raison de l’attaque. Le roi anglais, renseigné par son service d’espionnage, avait eu vent de l’entraînement depuis plusieurs mois d’une alliance entre les flottes bretonnes et françaises en vue de porter un grand coup à l’Angleterre. Il décida donc d’attaquer le premier cette flotte pendant qu’elle était au mouillage afin d’avoir l’avantage militaire et la surprise.
Le nombre des invités à bord varie selon les versions, certaines versions parlent de plus de 1500 Bretons à bord du navire, certaines versions disent que la famille du capitaine Hervé de Portzmoguer n’était pas à bord… Il y avait en réalité 950 hommes d’équipage ce jour là, et 300 invités à bord du Marie Cordelière le jour de l’attaque, soit un total de 1250 Bretons environs. Parmi ces 300 invités, toute la famille du capitaine Hervé de Portzmoguer était présente, ainsi que beaucoup de seigneurs bretons du Léon. L’attaque anglaise ayant été une surprise totale, le capitaine Hervé de Portzmoguer n’eu pas le temps de débarquer ses invités et dû aller au combat immédiatement pour sauver le maximum de la flotte britto-française.

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 IL ETAIT UNE FOIS UN PETIT PRINCE A PAIMPOL

 
Ce n’est pas un conte de fées mais une réalité, et je vais vous raconter sa courte et triste histoire.


Je remonte à mes dix ans, aux vacances que je passais à Paimpol, dans la villa familiale rue Bécot, face à la Gendarmerie, aujourd’hui désaffectée, mais qui à cette époque, avant la guerre 39-45, avait fière allure avec sa grille imposante en fer forgé. Cette gendarmerie va compter beaucoup dans mon récit< ;


La « légende »voulait que la fille d’un gendarme en garnison à Paimpol avait eu un enfant d’une liaison avec l’empereur Napoléon III ! Il y avait dans cette aventure une certaine exactitude, mais, étant si jeune, je n’attachais aucune importance à cet évènement si ce n’est que l’enfant, un petit garçon, portait le nom de « comte de Labenne », et c’est à partir de là que mon récit prend son chemin historique et véridique.


J’avais appris qu’aux environs de Paimpol, à Plounez, s’élevait une petite chapelle, la chapelle de« Lancerf », où reposait pour toujours le petit comte de Labenne. Profitant des vacances, avec cousins et cousines, nous partons à l a découverte de l chapelle de Lancerf. Nous la trouvons en pleine campagne, la porte ouverte, et nous entrons dans le chapelle ; Et là, à gauche de l’autel, je reste en contemplation et en admiration devant un superbe portrait d’enfant dans un cadre en bois doré. Un médaillon e toute beauté où souriait un charmant enfant blond, aux traits d’une douceur infinie, dans les tons pastels : c’était le petit »comte de Labenne ».


Qui était donc ce mystérieux petit comte de Labenne ?


Pour l’expliquer reprenons notre Histoire de France…


Le prince Louis-Napoléon Bonaparte était le fils de Louis Bonaparte, frère de l’empereur, devenu roi de Hollande, époux d’Hortense de Beauharnais, la fille de l’impératrice Joséphine de so premier mariage avec Alexandre, vicomte de Beauharnais. Il était donc le neveu de l’empereur des Français Napoléon Ier. A la mort, en juillet 1832, du roi de Rome, « l’Aiglon », françois-Charles Joseph Bonaparte (né le 20 mars 1811 à Paris), duc de Reichstadt, fils unique de l’empereur et de Marie-Louise d’Autriche (l’empereur étant décédé le 5 mai 1821 à Sainte-Hélène) le prince Louis-Napoléon Bonaparte devenait le chef de la dynastie napoléonienne. Je ne vous rappellerai pas l’histoire mais chacun sait que Louis-napoléon Bonaparte, le futur napoléon III, fut condamné en 1840 à la détention au fort de Ham dans la Somme, où il connut Éléonore Vergeot employée comme lingère : d’où la confusion paimpolaise qui prétendait qu’elle était la fille d’un gendarme du fort de Ham venu par la suite en service à Paimpol. Éléonore eut deux fils du futur napoléon II et qu’il reconnut.


Le premier, Alexandre-Louis-Eugène, nait le 25 février 1843.


Le second, Alexandre-Louis-Ernest, nait le 18 mars 1845.


Ces deux enfants prirent le nom de Bure (Pierre Bure était le fils d’une femme de la maison de la reine Hortense et frère de lait de Napoléon III).


Pierre Bure épousa en 1858 Éléonore Vergeot et fut nommé Trésorier général de la Couronne et reçut à ce titre la rosette d’officier de la Légion d’Honneur. En 1868, Napoléon III, par décret impérial, créait l’aîné des enfants comte d’Orx et le second comte de Labenne.


Celui-ci épousait le 12 mars 1879 à Paris une riche héritière, Marie-Henriette Paradis, et, le 20 mars 1880 naissait à Paris leur fils, Georges-Henri Bure, comte de Labenne. Quelque temps plus tard le ménage s’installait à Paimpol pour affaires maritimes : la création d’une usine pour le séchage de la morue par air chaud.


Paimpol était à cette époque un port important pour la pêche en Islande : ne la nommait-o as« la cité islandaise » ?


Mais le comte Alexandre Bure de Labenne tomba gravement malade et décéda. Sa veuve Marie-Henriette se remaria avec l’associé de son mari et ils restèrent à Paimpol avec le petit Georges. Ils résidaient dans un très bel hôtel particulier – l’exceptionnelle gendarmerie de mes souvenirs d’enfance ! – au somptueux mobilier Empire, avec, dans l’entrée, les bustes des deux « Napoléon ». Puis le ménage achetait à Plounez le domaine de Lancerf avec chapelle, où fut enterré le petit Georges, qui, de santé fragile, décédait le 10 décembre 1884, il n’avait pas encore cinq ans.


J’ai voulu revoir la chapelle de Lancerf, le petit comte n’était plus là : chapelle dévastée, tombe profanée, vitraux brisés, et disparu le si beau médaillon de l’enfant blond au doux sourire. Quelle tristesse ! Cette chapelle aurait dû être préservée, elle faisait partie du patrimoine paimpolais…L’Hôtel particulier fut par la suite acheté par l’Etat et transformé en gendarmerie, aujourd’hui à l’abandon.


Ainsi vécut à Paimpol le petit comte de Labenne, Napoléon III était son grand-père…une rue de Paimpol porte toujours son nom, rue de Labenne.


Je terminerai en vous citant la devise des comtes de Labenne :
« Semper Recte », « toujours droit » ».



(Souvenirs de Marie-Thérèse Jolivet-Mudès recueillis par sa fille Barbara)






Le comte de Labenne est le fils naturel de Louis-Napoléon Bonaparte,




passion-histoire.net/viewtopic.php?t=53

histoire-vesinet.org/enfants-vergeot.htm
Et, par décret impérial du 11 juin 1870, il créait l'aîné de ses fils Comte d'Orx et le cadet Comte de Labenne. Les garçons choisirent des voies bien différentes, ...
 

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ILS ONT DES CHAPEAUX RONDS VIVE LES BRETONS

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Au-delà du Gwenn-ha-Du, drapeau breton le plus célèbre, et du moins connu Kroaz Du, datant de la fin du 12ème siècle, venez découvrir la Bretagne au travers de ses drapeaux : pays, villes, provinces, bagadoù, cercles celtiques, organisations diverses... un très beau voyage vexillologique vous attend !
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Ah, les phares !
J'aime beaucoup celui de MEN RUZ à Ploumanac'h dans les Côtes d'Armor...
On les aime de plus en plus.
On ne les a jamais tant célébrés par d’innombrables livres et films, les 25 sites ouverts au public drainent 600 000 visiteurs avec en haut de la liste mes voisins « les baleines » sur l’île de Ré et « Chassiron » à Oléron. Pourtant les phares deviennent un casse tête. A partir de 1990 leur automatisation progressive va mettre un terme à un métier certes poétique mais difficile , voire dangereux. Mais avec la désertion humaine, la surveillance et l’entretien au quotidien se sont aussi arrêtés. Particulièrement soumis à l’humidité, aux vents violents et à la mer, beaucoup se dégradent.  Certes l’Etat garde à sa charge le fonctionnement des lumières guidant les navires… enfin pour le moment, car avec l’irruption des GPS et autres aides électroniques, la tentation est grande de réduire la voilure. Certains ont vu l’arrêt de leurs signaux sonores, (ça n’est pas trop grave)mais pire, leur portée réduite. Et la docte cour des compte nous explique que « leur rôle doit subsister, sauf exceptions, pendant au moins une dizaine d ‘années » et ce n’est pas de nature à nous rassurer. 10 ans c ‘est court ! et après ?
Pour comprendre l’ampleur du problème, il faut savoir que la France possède 150 phares, dont 27 situés en haute mer où la facture d ‘entretien est trois fois plus élevée qu’à terre et 8400 aides complémentaires à la navigation, bouées, petits phares et balises en tous genre.
Le Grenelle de la Mer  avait mis à l’ordre du jour la valorisation de ce patrimoine, oui, mais comment, et avec quel argent ? Le classement officiel par le Ministère de la Culture d ‘une trentaine d ‘entre eux n’a pas beaucoup fait avancer les choses si ce n’est de mettre une administration supplémentaire dans la boucle.  La délégation d’une soixantaine de sites au Conservatoire du Littoral non plus. Refiler le bébé sans l’eau du bain … comprenez la gestion des édifices sans l’argent qui va avec incite le Conservatoire à un « transfert  progressif » dit on pudiquement. Le fléchage de la taxe annuelle sur les navires de plaisance actée il y a quelques années était faite pour les missions globales du conservatoire et pas seulement pour l’entretien des phares. Elle a de plus été rabotée de 46 à 37 millions.
Associations et collectivités locales se sont donc émues un peu partout sur le territoire. Car à coté des phares eux mêmes, il y a souvent les habitations des anciens gardiens, charmantes maisonnettes avec vue imprenables sur la mer…En faire des lieux de rencontres, de culture, des résidences d ‘artistes, quelles bonnes idées ! Et pourquoi pas les louer aux touristes ? la Société Nationale pour le Patrimoine des Phares et Balises, la plus éminente des associations sur le sujet a calculé que cela pouvait rapporter au moins 1 million d’euros, net de l’entretien.  On pourrait même faire appel à des sponsors, entreprises locales ou riches particuliers ravis d’associer leurs noms à ces bâtiments chéris des français.  Oui mais voilà, l’Etat reste le propriétaire. Ce n’est pas son rôle , dit-il de faire de la location estivale. La sévère cour des comptes a également pointé du doigt que ces habitations étaient parfois mises gratuitement à la dispositions des adhérents des associations d’agent du ministère de l’environnement dont dépendent les phares et balises… bref il aurait urgence à clarifier la situation, à avoir un véritable état des lieux incluant l’état des constructions et à mettre en place un système qui permette de juger des propositions d’utilisation, d’identifier des porteurs de projets publics ou privés et de leur établir des délégations pouvant leur permettre de développer des stratégies culturelles et financières à long terme.
Car pendant ce temps-là, le vent et la mer font leur œuvre et rien ne leur résiste.
Si vous êtes une nostalgique des phares, je vous recommande le très joli ouvrage du regretté Jean Pierre Abraham : «  Ar men » chronique de sa vie de gardien du phare du même nom à la pointe de Bretagne .
Allez vivent les phares même à l’époque du GPS









Après l'exploit de dimanche, l'ancien dauphin rejeté et futur maire (*) débriefe à froid sur une campagne mouvementée qui ne l'aura pas épargné et évoque ses chantiers prioritaires.



Où avez-vous fêté votre victoire ?
Au local de campagne avec nos familles, nos sympathisants, des Perrosiens qui se sont invités à la fête, dont des électeurs pour la liste Péroche. On a fait un peu de bruit dans la rue ! Ensuite, on a fini la soirée à L'Imprévu, à Trestraou. On a chanté, dansé, là où on avait officiellement lancé notre liste.

L'Imprévu, le nom vous va bien ?
C'était plus imprévu pour nos adversaires que pour nous !

Vous revenez de loin, vous étiez l'homme à abattre. Vous avez pensé à jeter l'éponge ?
Ça fait vingt-et-un mois que ça dure. J'ai entendu tout ce que je pouvais entendre. Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, disait Nietzsche. À partir du moment où l'équipe était constituée, il n'y avait aucune raison de renoncer. J'avais pourtant espéré qu'une fois Yvon Bonnot retiré du périmètre, il y aurait une campagne de projets et non pas d'attaques personnelles.

C'était une stratégie de ne pas répondre aux attaques ?
On n'est jamais rentré dans la polémique, sauf après la conférence de presse organisée par Yvon Bonnot en mairie, et le tract sorti vendredi dernier qui précisait un certain nombre de choses.

Les Perrosiens ont eu envie de changement. Votre jeunesse a-t-elle pesé dans la balance ?
Les Perrosiens ont surtout eu envie d'un changement de méthode de gouvernance. Certains ont le sentiment que Perros se meurt ou s'endort.

Vous avez déclaré vouloir redonner du peps à la station balnéaire. Concrètement, avec quelles mesures ?
On va travailler avec l'ensemble des commerçants, professionnels du tourisme, associations pour monter des projets. Il y a 140 associations à Perros, prêtes à montrer ce qu'elles savent faire. Ça passe aussi par l'accueil des jeunes qui doivent pouvoir trouver ici du travail en dehors du tourisme (les offres des lotissements de Kroas Lescop et Balannec sont ainsi une bonne chose). Il faut pouvoir travailler, habiter et s'amuser à Perros. Il y a un vrai problème quand on sait que la population passe à 30.000 habitants l'été, qu'il n'y a pas un établissement de nuit, c'est incongru. Il faut créer les conditions pour que les investisseurs viennent.

Il semblerait que le report des voix des électeurs de gauche s'est fait surtout sur votre nom. Les remerciez-vous ?
Eux aussi ont eu envie de changement et ont saisi l'opportunité. Dans nos projets, on ne va pas demander aux gens s'ils ont voté pour Michel Péroche au premier tour...

Avez-vous eu des échanges avec Gilles Déclochez ?
Aucun contact, comme dimanche soir, d'ailleurs, où il n'a pas proclamé les résultats. Pour un ancien prof de gym, c'est antisportif et même antidémocratique. Ça prouve qu'il n'était pas fait pour être maire.

Vis-à-vis d'Yvon Bonnot, cette victoire est-elle la plus belle des revanches ?
C'est la reconnaissance de son flair, tout simplement. Maintenant le dauphin est là...

Quels sont vos premiers chantiers urgents ?
L'assainissement et la refonte des réseaux à déterminer avec LTC, trouver des solutions à moindre coût. La station d'épuration est une très belle technologie mais pas adaptée aux communes littorales. Il aurait fallu refaire les réseaux avant, c'était une erreur de 2007. L'autre gros dossier sera le palais des congrès d'intérêt communautaire. Puis l'aménagement du bâtiment du bowling en salle de divertissement. Sans oublier l'aménagement sur Kerabram, le petit jardin derrière l'église, l'accueil des nouveaux arrivants, la mise en place des rythmes scolaires pour la rentrée 2014, en analysant ce qui se fait déjà à Louannec et à Trégastel. * La passation de pouvoir et le premier conseil municipal devraient se tenir samedi matin, à la mairie.






Tempête PETRA       
" Hier, avec mon fidèle pilote Thierry Leygnac et Christophe, mon assistant, qui m'accompagnent depuis 15 ans, nous avons eu le sentiment profond de n’avoir jamais vécu en vol autant d’émotions lors d’une tempête sur nos côtes! "
 
Il faut, et il faudra, se rappeler que ce fut...
 
Photographiquement Vôtre
PHILIP PLISSON
 
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8 heures - Saint Guénolé 
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  La mer envahit les rues





  
 
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ILS ONT DES CHAPEAUX RONDS VIVE LES BRETONS





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Au-delà du Gwenn-ha-Du, drapeau breton le plus célèbre, et du moins connu Kroaz Du, datant de la fin du 12ème siècle, venez découvrir la Bretagne au travers de ses drapeaux : pays, villes, provinces, bagadoù, cercles celtiques, organisations diverses... un très beau voyage vexillologique vous attend !
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Les drapeaux de la FIAV et de la SBV


La SBV se réunit plusieurs fois par an, organise un Congrès tous les deux ans, et envoie une délégation aux Congrès de la FIAV.
Depuis 1996, la SBV a publié plus de 30 numéros de son bulletin Ar Banniel, réunissant près de 800 pages de documentation sur tous les aspects de la vexillologie, tant bretonne qu'internationale.
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Site où vous pouvez vous procurer des drapeaux bretons
 (ainsi que de nombreux produits bretons et celtes) :

http://www.celtitudes.fr/achat/index.php?catid=4






 Les alertes rouges se succèdent dans le Finistère. Les crues envahissent encore les habitations et la météo semble ne pas vouloir donner d'accalmie. Les Bretons risquent de devenir, en ces temps d'épiphanie, les "rois de la catastrophe naturelle"...
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Adieu-vat Villers-Cotterêts ? (*)

Pour glaner quelques voix, Ayrault s’engage à ratifier la charte des langues régionales

* ( si l’unité linguistique de la France s’est accomplie, c’est grâce à des initiatives unificatrices telles que l’ordonnance royale de Villers-Cotterêts, signée en 1539 par François Ier)


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