FASCINANTE ÉGYPTE
Deux siècles après Champollion, pourquoi les pharaons nous fascinent encore Gilles Heuré Si l’on en croit Auguste Mariette (1821-1881), premier directeur du service des Antiquités en Égypte, « le canard égyptien est un animal dangereux ». Il suffirait d’un coup de bec, et « vous voilà égyptologue pour la vie ». Et cette émotion se transmet toujours au public, fasciné par une période aussi riche que mystérieuse. Qu’on en juge par les nombreuses manifestations qu’on ne cesse de lui proposer. Cette année, à l’occasion du bicentenaire du déchiffrement des hiéroglyphes, l’Égypte antique sera partout dans les musées en 2022 : dès aujourd’hui à la BNF, le 28 avril au Louvre, à Paris, puis dans les mois suivants au Mucem, à Marseille, au musée des Beaux-arts de Lyon, au musée Champollion de Figeac. En attendant la grande exposition sur Ramsès prévue à la Villette, à Paris, en 2023. Et la curiosité des visiteurs se révèle d’autant plus forte que, sur le terrain, le...