DES BRETONS AUX ANTILLES

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DES BRETONS AUX ANTILLES...

Miracles de Noël

 

Le Père Noël adore raconter des histoires

Il en a plein la hotte des histoires le Père Noël. 

Comme cette carte de Noël reçue pendant un demi-siècle par une habitante de Loire-Atlantique. Elle lui était envoyée par la Royal Air Force, l'armée de l'air britannique, pour avoir contribué au sauvetage d'un aviateur anglais abattu par les Allemands. Elle le cacha dans un cabanon au fond de son jardin avant qu'un réseau de résistance ne prenne le relais. 

Une carte de Noël de la Royal Air Force

C’est une histoire qui vient de loin que confie Raymonde, alors âgée de 85 ans, à Ouest-France dans l’édition du 27 décembre 2002. Pendant cinquante années, jusqu’à l’an 2000, elle a reçu une carte pour Noël expédiée de Grande-Bretagne par la Royal Air Force, l’armée de l’air britannique. Elle habite à Saint-Herblain, près de Nantes (Loire-Atlantique) où elle a longtemps tenu un café. Et elle n’a pas oublié ce matin durant la guerre : « Un matin d’août, alors que je venais d’ouvrir, avec les premiers clients du café, je distinguais un individu se tenant dans un coin de la salle, l’air un peu hagard qui me faisait signe, avec la main, qu’il voulait manger. » En fait, il s’agissait d’un pilote anglais dont l’avion avait été abattu. Raymonde le cachera dans un cabanon au fond du jardin avant qu’un réseau de la Résistance ne prenne le relais pour lui faire regagner l’Angleterre. Raymonde n’a pas oublié. La Royal Air Force non plus.




Il y a aussi cette maman qui quitte précipitamment sa maison avec son enfant dans les bras à cause de bruits suspects. Elle a bien eu raison. Quelques minutes plus tard, le plancher s'effondrait. " Un petit miracle de Noël ", titrait alors Ouest-France.

     Le plafond ne passe pas Noël

 Un petit miracle de Noël , écrit Ouest-France ce lundi 26 décembre 2016. Un gros même. Le samedi 24 décembre, dans cette maison près de Vierville-sur-Mer (Calvados), la locataire quitte rapidement l’habitation avec son enfant dans les bras. Elle a entendu d’étranges bruits. Quelques minutes plus tard, c’est le plancher de la maison qui s’effondre sur une dizaine de mètres carrés.  Depuis quelques jours déjà, de la poussière tombait du plafond , explique un pompier. Heureusement, personne n’aura donc été blessé, et le couple passera Noël dans sa famille.  Cela aurait pu très mal se terminer , confie aussi au journal l’un des sauveteurs. Mais il y a eu ce miracle de Noël.      




Parfois, ce sont  aussi les gendarmes qui jouent au Père Noël comme dans l'Orne en 1966. Monique et son petit frère Michel n'ont certainement pas oublié.  

En 1953, dans le Maine-et-Loire, c'est une aide à domicile qui reçoit comme cadeau de Noël une vraie voiture pour se rendre chez tous les malades dont elle s'occupe. Vraiment un coup du Père Noël ? Si c'est lui c'est aussi avec le coup de pouce des subventions votées par des conseils municipaux.

Et que dire de cette statue volée dans une petite église du Finistère en septembre 1922. Juste pour le Noël suivant, elle a retrouvé son emplacement. Comme par miracle ? A cause peut-être des remords des voleurs tant le vol de ce saint Pierre avait fait du bruit.