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Un petit morceau de Caraïbes authentiques coincé entre deux départements français! |
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: la Dominique est haute (la plus haute des
petites Antilles), verte (forêt tropicale, te revoilà !), bleue (et
surtout multicolores de petits poissons), souriante et détendue |
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60 milles navigués
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Lever du jour sur le port de Saint-Pierre en Martinique. Au réveil
force est de constater que d’une part il pleut encore et qu'il faithumide.
Les premières heures Afrodite est à l’abri de l’île. Puis soudain, au passage de la pointe
Nord, on change de monde – et on passe la seconde : hop de 13 à 26 nœuds,
avec un ris dans la GV, c’est agréable aussi de faire de la voile !
Surtout quand il ne pleut plus.
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Le Nord de la Martinique, sous les nuages...
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La
fenêtre météo n'est pas des plus fameuses, un coup de vent force 7 est
prévu voire encours, mais ici à Saint pierre il y y a 22 mètres sous la
coque est on n'aime pas ça, mais du tout! : le canal entre la Martinique
et la Dominique ressemble à une
autoroute mais formule agitée!. Afrodite, rapidement , s’offre même le
luxe de rattraper sous
voiles un gros espagnol de 14m... Bon bateau ! :o) Bientôt on
lorsqu’on double le cap sud de la
Dominique, le remarquable promontoire de Scott’s Head.
la capitale, Roseau apparaît.
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...le Sud de la Dominique, sous le soleil !
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La Dominique est une île volcanique qui tombe à pic dans la
mer, au point qu’à quelques mètres de la plage il y a déjà plus de 15m
de fonds. Endroit vraiment pas propice au mouillage, mais
d’innombrables coffres bordent la côte depuis le sud de la ville de
Roseau jusqu’au bout de l’anse (et pas mal de pontons pour annexes,
souvent dépendants de restaurants, mais a priori d’accès libre pour
tous). Dès notre arrivée deux boat-boys se pressent pour nous diriger
vers une bouée ... Nous préférons jeter l'ancre --> petite plongée de la skippette pour
vérifier : elle est bien piochée ! Juste à côté, un énorme rocher couvert de corail abrite des petits
poissons et une tortue. On va être bien ici !
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Notre visite à terre est sous-marine : la côte que
nous avons longée hier abrite des sites de snorkeling réputés. Nous
voilà donc en route en ce premier matin vers le Sud : direction Scott’s
Head. Depuis Roseau des minibus de transport collectif (le système des «
aluguers » capverdiens a apparemment fait des émules jusqu’ici)
sillonnent l’île, reconnaissables à leur plaque commençant par « H ».
Pratiques, pas toujours très fréquents, mais très rapides (parfois
trop...lancé dans la descente, celui d’aujourd’hui n’a pas eu le temps
d’éviter un serpent qui traversait et qui a fait un bruit de pétard en
éclatant, pour la plus grande joie des passagers et du conducteur).
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La baie de Scott’s Head – au-dessus...
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Le petit village de pêcheurs de Scott’s Head rassemble quelques
baraques colorées le long d’une plage occupée par des barques
multicolores, traditionnellement taillées d’un seul bloc dans le tronc
d’un arbre local appelé « gommier ». Un isthme étroit relie à la terre
un petit promontoire rocheux, qui offre à son sommet une très belle vue
sur le canal et la Martinique – et à son pied sur des récifs de coraux
plongeant à pic. L’eau est d’un bleu intense, les paysages sous-marins
grandioses, on a l’impression de voler au-dessus de falaises
vertigineuses. On n’émerge de ce paradis que vers midi, pour constater
que la plage où se baignait une famille de locaux est maintenant envahie
par d’autres touristes blancs avec des masques. Accompagnés d’hommes
d’ici, qui proposent leurs services de guide, ou des joints, au choix.
La culture « rasta » est en effet très forte ici.
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La Soufrière
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Bien bien, il est temps d’aller vers plus loin si on y est : la route
qui relie Scott’s Head au reste de l’île longe la côte et offre un joli
point de vue sur le prochain village niché dans le creux d’une vallée
verdoyante, la Soufrière. Ici des sources d’eau chaude et sulfureuse
trahissent une activité volcanique continue. On se balade le long des
rues et d’une belle église très aérée (typiquement créole) avant de
reprendre la route qui sinue maintenant dans la forêt, franchit un col
et redescend au niveau de la mer
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Là se trouve « Champagne Beach ». Les bulles sont offertes par Mère
Nature : des petits trous sous l’eau laissent échapper des gaz soufrés
et chauds. Tout le reste est aménagé par l’Homme pour le Touriste (et
pas offert !) : l’accès au site est payant (2.5$US/pers) et se fait à
travers un bar/restaurant/club de plongée. Le spectacle des colonnes de
bulles brillant dans le soleil vaut quand même le détour. On s’amuse à
essayer de les attraper. Un peu plus loin, un vieux canon espagnol et
une grosse chaîne sont tellement recouverts de coraux qu’on dirait des
fossiles plus que des épaves. Les fonds ici sont d’un jaune orangé
uniforme sans doute dû au soufre.
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Champagne Beach, baignade dans les bulles
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On retourne finalement à Roseau en longeant la route à pied, à
travers plusieurs petits villages Retour aux Antilles authentiques ! Ambiance rasta-reggae-ganja,
coups de klaxon dans la rue et saluts amicaux. En milieu de tout cela,
des travaux impressionnants sont en cours pour agrandir la route en
construisant sur la mer. Les ouvriers, tous vêtus de casques et de
chaussures de protection, manient des engins qui ne feraient pas honte à
des chantiers européens.
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Les armes de la Dominique
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Le lendemain, dimanche, nous visitons la ville de Roseau en
commençant par le quartier des églises. C’est pratique, elles sont
toutes dans le même coin, flanquées de leurs presbytères et autres
écoles privées : l’adventiste, la baptiste, l’évangéliste, la méthodiste
– et bien sûr la grande cathédrale catholique qui tient le haut du pavé
sur l’avenue de la Vierge. Des gens bien habillés sortent des
différents offices, quelques chants résonnent encore... le reste de la
ville est entièrement désert. Le long du marché, personne, pas plus que
dans les rues commerçantes. Au jardin botanique nous voyons enfin le
fameux perroquet « sisserou » vert et violet, spécifique à la Dominique,
qui orne le drapeau national. |
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De retour en ville, la rue principale est barricadée, des
camionnettes encombrent les trottoirs où se pressent une foule de gens
avec des badges autour du cou. Des agents de sécurité limitent les
débordements : un paquebot de croisière vient de s’amarrer sur le quai.
Ses passagers, principale source de revenus de l’île, sont attendus avec
impatience! (d’autant que leurs escales ne durent jamais plus de 24h,
il faut aller vite). Dans le tumulte nous retournons à notre bord,
complètement inaperçus et ignorés des habituels rabatteurs et autres «
guides ».
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Le lendemain matin nous
allons voir le Boiling Lake (= « Lac Bouillant », car situé dans le
cratère d’un volcan qui assure un feu continu sous la marmite...). |
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Vue du Parc National des Trois Pitons
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La Vallée de la Désolation
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Un ouragan a balayé ce parc national il y a 30 ans : seuls quelques
gigantesques « fromagers » bien appuyés sur leurs grandes racines en
draperies ont résisté. Les arbres qui ont repoussé (dont nombre de
fougères arborescentes) ne sont pas encore aussi hauts que dans la
jungle guyanaise par exemple. Parmi les autres bruits de la forêt, un
chant est caractéristique ici : une série de 3 ou 4 notes longuement
sifflées par un oiseau invisible (appelé « siffleur »). Au détour d’une
crête, la végétation disparaît soudain ; dans la « Vallée de la
Désolation », les émanations de soufre interdisent toute vie. Le paysage
est fantastique, dans les tons de jaunes et gris éclatant. Des petites
flaques bouillonnent un peu partout, l’odeur de soufre est omniprésente. |
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Le sentier divague un peu entre les rochers pour sortir de la vallée
en suivant une rivière d’eau tiède qui cascade gentiment dans la forêt.
On monte, on descend, on monte... et voilà, sous nos pieds, le Boiling
Lake ! Effectivement, il s’agit d’un lac, dans un cratère, qui bout en
permanence. Lorsqu’une rafale dissipe un peu la fumée on aperçoit de
gros bouillons. C’est le plus grand (ou 2ème plus grand selon les sources ?...)
lac de ce type – l’autre est en Nouvelle-Zélande. De la plateforme
d’observation où nous sommes, on sent surtout le vent plus que la
chaleur de l’eau et c’est transis que nous entamons le chemin du retour.
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Eau bouillante
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Nous décidons de nous arrêter nous baigner dans la
source chaude avant la Vallée de la Désolation, nous voilà déjà en maillot pour un délicieux plongeon
dans des "baignoires" naturelles étagées, séparées par une petite chute d’eau
escaladée à l’aide de lianes qui supportent notre poids sans broncher
(plus solide qu’une corde !). Des frondaisons tropicales
en guise de plafond, des parois de roche lisse aux couleurs étranges
pour murs... On a bien failli y rester, les muscles tout ramollis dans
la douce tiédeur : les brochures touristiques avaient raison d’avertir
les randonneurs, il est dangereux ce chemin ! Un effort de volonté nous
tire de nos délices et nous propulse de nouveau sur les éternelles
marches du sentier qui monte et qui descend... en un temps record nous
sommes de retour au départ du sentier, et plongeons de nouveau dans
l’eau froide, cette fois, des Titou Gorges. Une centaine de mètres à
la nage entre de hautes falaises au milieu de la jungle permettent
d’atteindre la chute d’eau. Nous passons juste derrière le troupeau
d’Allemands du paquebot du jour ('"grüss Gott") et avons ce lieu magique pour nous tous
seuls :o).
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Roseau – Portsmouth (24 M)
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Les alizés sont encore annoncés forts aujourd’hui mais cela ne
devrait pas trop nous gêner pour l’étape du jour consistant à rallier la
capitale Roseau au Sud au mouillage principal de Portsmouth au Nord, le
tout entièrement sous le vent de l’île. Effectivement cette navigation
est typique d’une navigation sous le vent, alternant périodes de calme
frustrant au moteur et violentes rafales dévalant les montagnes ou
dégoulinant des vallées. Toute la difficulté est d’apprécier la force
des rafales pour ajuster la toile au mieux, profiter de l’air pour filer
sur une mer plate (l’île protège aussi de la houle), mais sans abîmer
le gréement... Les derniers milles sont les plus fatigants, une lente
remontée au près face à 25/30 nœuds de vent réel dans la baie de Prince
Rupert, au fond de laquelle une quarantaine de bateaux sont mouillés en
face de Portsmouth.
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Nous nous dirigeons vers la partie
nord qui semble la mieux protégée. Le temps de faire quelques tours pour
sonder les fonds (principalement du sable partiellement couvert
d’herbiers, mais parsemé de rochers et de débris par endroits), de poser
notre pioche dans 5m entre quelques bouées et d’autres bateaux (sous le
regard insistant des boat boys qui nous tournent autour depuis l’entrée
de la baie), et il est 15h passées quand on déjeune. Qu’importe, on
est bien au mouillage, au soleil . Les
boat boys d’ici sont nombreux et rapides mais toujours courtois. Comme à
Roseau ils parlent tous très bien français : la proximité des autres
îles, ou la fréquentation des bateaux de passage?
En tout cas ici aussi on a l’embarras du choix entre tous les pontons à annexe, et entre les sources de wifi.
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Mouillage de Portsmouth... |
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En Dominique il faut savoir une chose : il pleut entre 5h et 9h du
matin. Pas la peine de mettre le réveil plus tôt. (Et parfois il pleut
aussi dans la journée, alors que le ciel est entièrement bleu :oS ).
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Ce matin nous sommes en mission « courses », car il n’y a plus de
fruits et légumes ni de viande à bord. On trouve quelques concombres et
bananes à un petit stand au coin d’une rue, et ne nous inquiétons
d’abord pas trop du reste. Il règne une ambiance de village dans cette
agréable petite ville aux artères perpendiculaires bordées de petites
maisons colorées. Au milieu, un grand stade rassemble tous les sports,
sous les fenêtres d’une école primaire drôlement moderne. Tout au long
de la plage, de grosses épaves de cargos rouillés témoignent de la
violence d’une demi-douzaine d’ouragans ces 20 dernières années.
Intriguées on s’approche de ces monstres drossés à la côte (tout en
observant les pélicans qui pêchent alentour). Des hommes en habit de
chantier sont en train de les désosser au chalumeau. Les 6 carcasses
vont disparaître en quelques semaines, car c’est mauvais pour l’image
touristique de la ville, on nous explique. Les ouvriers ne ressemblent
pas à des gens d’ici... effectivement, ce sont des vénézuéliens ! (Tiens
donc, tout cela aurait-il un rapport avec le projet de construction
d’une raffinerie vénézuélienne sur l’île, repoussé pour le moment pour
des raisons d’image touristique ?).
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Des épaves jonchent la plage
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Bon c’est pas tout ça mais on a un filet à provisions à remplir ! Le
drame c’est que d’innombrables manguiers bordent les routes et ploient
sous le poids de fruits... pas mûrs ! ici ce n’est pas encore la saison
des mangues ! Les poules picorent tout de même dans les caniveaux, des
mangues vertes reverrons-nous des mangues avant le retour aux
contrées polaires ? Finalement on se décide à faire quelques kms de plus
pour le choix d’un grand supermarché en bordure de ville.
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Le fort gardait l’entrée de la baie de Portsmouth
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Le temps de rentrer au bateau préparer quelques sandwiches, et hop
nous sommes à l’entrée de le réserve naturelle de la pointe Cabrits, au
Nord de la baie. Le lieu a été utilisé comme place forte par les
Anglais, puis les Français, puis les Anglais de nouveau (il s’agit d’un
de ces classiques forts qui surplombent toutes les baies de toutes ces
îles au passé disputé). Le nom vient des troupeaux de chèvres que les
premiers marins lâchaient en liberté à terre, afin de s’assurer de la
viande fraîche la prochaine fois qu’ils reviendraient. Ce fort en
particulier est très étendu, couvrant toute la pointe et ses deux
sommets (deux petits volcans) – également très bien restauré et mis en
valeur. Principalement construit entre la moitié du XVIIIème siècle et
le
début du XIXème, il n’a en fait jamais été engagé dans de vraies
batailles. C’est la végétation qui a eu raison de lui, après son abandon
en 1845. Le long de sentiers bien balisés, on découvre les anciens
bâtiments rénovés pour partie, ainsi qu’une faune riche de lézards,
petits serpents (inoffensifs, même si celui qui file entre mes pieds de
me cause une belle frayeur), colibris, bernard-l’hermite et
crabes terrestres (enfin surtout leurs coquilles vides et démembrées).
La vue est splendide du haut des sommets, où d’augustes canons rouillés
montent encore la garde.
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Ce lézard gonfle son goitre pour nous impressionner, c’est terrifiant non ?
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Tous les bâtiments du fort n’ont pas été rénovés et sont la proie des figuiers maudits
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Vue sur la baie Douglas au nord (beau site de snorkeling en bas à droite)
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La soirée puis la nuit seront moins agréables sur le mouillage, balayé
de violentes et incessantes rafales estimées à 35 – 40 nœuds. De la musique crachée à plein volume par
le resto de la plage nous tient compagnie pendant un bout de temps ! |
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La pointe Nord
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Un peu moins matinals que prévu, nous nous lançons le lendemain
matin à l’attaque du segment 14. Un sentier de rando a été aménagé sur
toute la longueur de l’île, reliant les parcs nationaux et points
d’attraction principaux en 14 tronçons d’une longueur totale de 12
jours. Très bien balisé il permet de faire de belles balades. Nous voici
donc sur le dernier morceau, qui rejoint l’extrémité nord de l’île. La
plus grande partie du trajet s’effectue sur la route malheureusement :
plus facile certes mais moins bucolique. Même si la forêt alentour et
les points de vue sur la mer ne sont pas désagréables. Puis nous
arrivons le long de la côte, près d’une base de petites barques de
pêche. Les balises du chemin sont maintenant apposées sur les gros
rochers de la plage de galets. La progression est plus lente, on n’en
profite que mieux de cette belle côte sauvage, baignée d’une eau bleue,
terminée par un rocher aussi pointu que les aiguilles d’Etretat ou de
Whight. Quelques noix de coco jonchent le sol, attendant d’être
ramassées...
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Sur le retour, on s’arrête pour une belle plongée sur le récif de la
baie Douglas. De petits serpents de mer hantent les coraux (brrr) où se
promènent quelques poissons-lion. |
Poisson...lion (du moins on croit...)
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Ça souffle encore pas mal sur ce mouillage (très exposé aux rafales
catabatiques), mais la météo est formelle, ça va mollir... il est temps
de reprendre notre route vers le Nord...
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| | | | | Ne pas confondre la Dominique et la République Dominicaine !
La Dominique plus encore que les autres îles de la Caraïbe se démarque
par le fait que c’est l’île la plus montagneuse et la plus large des
îles sous le vent. Les mornes abreuvent avec leur précipitation les 365
rivières de l’île et les pluies encouragent une végétation luxuriante,
une forêt tropicale exubérante et préservée.
Des paysages variés, avec sur la cote au vent, (est) des sources d’eaux
sulfureuses, un lac bouillonnant, le deuxième plus grand au monde, une
atmosphère fantastique en arrivant à la vallée de la désolation, paysage
agraire dominé par de petites habitations et des cultures mélangées
entre la banane, les pamplemousses, les oranges et les tubercules.
La cote sous le vent est quant à elle dominée par une végétation plus
sèche, des marécages et mangroves et des plages de sables gris. Les
quelques plages de sables blancs se situent au nord-est de l’île, celle
de Turtle bay, la plage des surfeurs où viennent pondre les tortues et
celle d’Hampstead Beach, avec sa cocoteraie et ses eaux claires. Les
habitants de l’île aiment à dire que si Christophe Colomb revenait, la
Dominique serait la seule île qu’il reconnaîtrait !
L’accueil est l’autre point fort de la Dominique. Les gens que l’on
croise sont très gentils : ils vous disent bonjour, viennent
spontanément vous serrer la main et vous souhaitent la bienvenue. Ici,
l’accueil chaleureux est une réalité et non une formule en l’air. La
plupart des gens sont très « cool », à commencer bien sûr par les
nombreux rastas qui sillonnent les rues.
- SITUATION: trait d’union entre la martinique et la guadeloupe.
- SUPERFICIE : 790 km² - 50 km de long et 25 km de large.
- POINT CULMINANT : Morne Diablotin, 1447 mètres.
- STATUT : État indépendant depuis plus de vingt ans et membre du commonwealth.
- POPULATION :
Au recensement de l’année 2004, la population dominicaise est passée à
70000 habitants. L’île comprend en majorité des afro-antillais et 3000
indiens caraïbes, seuls survivants dans le monde entier ; Ils vivent sur
un territoire qui leur a été concédé en 1903 par la reine d’angleterre.
- CAPITALE : Roseau, nom donné par les Français du temps de la colonisation ;
- LANGUES :
Anglais et créole. Ce patois est aussi proche que le créole des iles
françaises. D’ailleurs les Dominicais pensent que les Français parlent
le patois !
- MONNAIE : La monnaie officielle est le
EAST CARRIBBEAN DOLLAR (prononcer »ici »);1EC dollar est égal à 2.67
USD. Le USD est bien sur accepté partout mais pas l’euro .Il est donc
conseillé, lors de votre passage dans les îles françaises de changer vos
devises.
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