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ACTUS















Ce gigantesque yacht de 90 mètres utilisera seulement ses voiles

SY300 pour « superyacht de 300 pieds »… 90 mètres de long !
SY300 pour « superyacht de 300 pieds »… 90 mètres de long ! | PHILIPPE BRIAND
Contrairement à la grande majorité des mégayachts à voiles, le SY 300 sera propulsé uniquement par le vent. Des turbines sous-marines lui permettront de produire sa propre énergie. Gigantisme, esthétisme, performance et empreinte écologique réduite ont dicté les choix de l’architecte Philippe Briand, qui vient de dévoiler ce nouveau concept. Ce ketch de 90 mètres de long (300 pieds) pourra porter 6 600 mètres carrés de surface de voiles...
Les bureaux londoniens de l’architecte rochelais Philippe Briandviennent de dévoiler leur dernier concept de voilier géant. Et il est étonnant… parce que c’est un vrai voilier. Entendez par là qu’à la différence de la plupart des super, maxi et autres méga yachts géants qui se propulsent beaucoup à l’aide de leurs moteurs - même quand ils portent mâts et voiles - celui-ci ne marchera qu’avec la force du vent. Il utilisera  seulement ses voiles, gigantesques elles-aussi, pour déplacer ses 1 550 tonnes sur tous les océans de la planète.

Tirant d’air : 95 mètres…

Les mensurations du SY300 - pour « superyacht de 300 pieds » - laissent rêveur : 90 mètres de longueur, 14 mètres de large. Les surfaces de voilure sont à l’avenant : 3 500 mètres carrés au près et 6 600 mètres carrés au portant, avec notamment un spinnaker gigantesque de… 3 500 mètres carrés . En outre, s’il vous vient à l’esprit l’idée saugrenue de vous faire hisser en tête de mât, vous aurez une jolie vue : 95 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Le cadeau ultime
Fort de son expérience acquise dans la conception de Vertigo (67 mètres) et de Sybaris (73 mètres), deux des superyachts à voiles les plus connus au monde, Philippe Briand estime avoir voulu offrir avec ce SY 300 un concept le plus proche possible de « l’esprit authentique de la voile ». Briand explique : « Je pense que c’est idéal pour un marin passionné qui veut rester en contact avec l’eau et avec la force du vent. » Les heureux futurs propriétaires pourraient même « prendre la barre du yacht eux-mêmes » et aller taquiner les 15 à 20 nœuds de vitesse sous voiles. Le choix d’un plan de voilure en ketch (à deux mâts donc), associé à une forme de coque à étrave inversée inspirée des voiliers de course modernes, a été dicté pour une performance optimale sous voiles. Bref, les voiles ne sont pas là juste pour faire joli, voilà le message.
Le ketch géant pourra porter 6 600 mètres carrés de voiles…. | DR PHILIPPE BRIAND
Surpasser les autres mégayachts
Dans cette catégorie où l’on ne communique évidemment pas les prix, forcément astronomiques, le concept est toujours de faire, en substance, plus grand, plus performant, plus écolo que ce qui existe déjà. Le SY300 n’échappe pas à la règle. Philippe Briand le dit tout de go dans la communication officielle qu’il vient tout juste de lancer : « Avec un gréement de voile traditionnel, ce ketch de 1  550 tonnes a été créé pour surpasser les autres mégayachts à voile, ainsi que pour offrir une esthétique sensationnelle et un confort ultime à bord. Le SY300 serait le cadeau ultime pour un marin passionné qui exige de la vitesse sur l’eau ainsi qu’un design et un style exceptionnels. »

Tendance « green »

La tendance écolo des superyachts « verts » étant en vigueur aussi chez les rares milliardaires (et/ou multinationales) capables de s’offrir ce genre de joujou, le SY300 est conçu également pour être le meilleur de ce point de vue. D’abord parce qu’il navigue seulement sous voiles, évidemment, mais aussi parce que des turbines lui permettraient de produire une importante partie de l’énergie du bord. Installées sous la coque, on pourrait les apparenter - pour faire simple - à des hydro-générateurs taille XXL. L’architecte français explique : « En navigation, des turbines sous-marines pourront charger les batteries du bord. Dans des conditions optimales, le voilier peut atteindre la vitesse maximale de 20 nœuds. Si 50 % de l’énergie nécessaire est produite de cette manière, cela équivaudrait à celle produite par un générateur de 500 kW, tout en maintenant une vitesse de croisière de 15 nœuds ».

Et le confort dans tout ça ?

L’aménagement et le confort intérieur sont évidemment à la carte. Mais disons que Philippe Briand et ses designers ont prévu quelques idées pour les trois ponts du SY300, en plus évidemment des espaces dédiés au personnel qui pourront accueillir 17 membres d’équipage. Les invités pourront être accueillis dans six suites grand luxe, tandis que la cabine propriétaire sur le pont principal occupera toute dans la largeur du bateau et disposera en plus d’un bureau, de deux salles de bain, d’une terrasse privée, d’une salle de jeux, etc. On pourra prendre le soleil autour de trois piscines, profiter de l’ombre d’un bimini géant ou encore aller profiter du spa, du jacuzzi, de la salle de massage, de la salle de sports...
Les plans et quelques idées d’aménagements… | P.BRIAND
Le clou du spectacle (pardon, du bateau) est le flybridge très épuré d’une superficie de 112 mètres carrés, comprenant un espace où 16 convives pourront s’installer autour de la grande table centrale, « avec une vue imprenable sur l’horizon et la mer »... Mais si d’aventure vous souhaitiez des aménagements quelque peu différents, l’équipe de Philippe Briand est à votre écoute…
Dans ce sens-là on peut vous montrer les voiles… | P.BRIAND





Un an après, les sites des JO de Pyeongchang sont déjà laissés à l’abandon

PAR KANG JIN-KYU (AGENCE FRANCE PRESSE)
ACTUALITÉ
Les meilleurs skieurs, patineurs ou lugeurs de la planète s’y sont défiés il y a un an. Mais la plupart des stades des Jeux olympiques de Pyeongchang sont aujourd’hui désespérément vides, alimentant le débat en Corée du Sud sur leur avenir et leur entretien.




Pour accueillir les Jeux olympiques, Séoul a construit six sites, un stade olympique et rénové six autres installations, pour un total de 800 millions de dollars (700 millions d’euros).

Le palais des glaces est habituellement vide. Quelques concerts s’y déroulent parfois, mais il sonne régulièrement creux. (Photo : Yelim Lee/AFP)


Le centre de glisse est fermé. (Photo : Yelim Lee/AFP)

À l’exception de quelques personnes âgées, on ne croise plus grand monde au Parc olympique de Gangneung. Un silence assourdissant règne dans son Palais des Glaces, qui ne compte plus un centimètre carré de blanc.

Des manifestants réclament que la piste de ski soit transformée en station. (Photo : Yelim Lee/AFP)

Le centre de glisse de Pyeongchang, où se sont notamment déroulées les épreuves de luge et de bobsleigh, est fermé à double tour.

La piste de ski alpin n’est plus qu’une longue langue de terre. (Photo : Yelim Lee/AFP)


Le devenir des enceintes sportives des JO est un casse-tête. (Photo : Yelim Lee/AFP)

La piste de ski alpin est une langue de terre pelée, où des manifestants demandent qu’elle soit transformée en station de ski et non pas remise dans son état naturel comme promis.
Le pays a également consacré plus de 10 milliards de dollars (8,7 milliards d’euros), à de grands travaux d’infrastructure, dont une ligne à grande vitesse entre Séoul et Gangneung, dans l’est du pays. L’idée était de relancer une des régions les plus pauvres et les moins peuplées du pays. Mais les espoirs d’un boom touristique ont fait long feu, en raison notamment de l’intérêt limité des Sud-Coréens pour les sports d’hiver. Le devenir des enceintes sportives des jeux d’hiver est un casse-tête constant tant il est difficile de les « recycler » sur le long terme.

Le centre de glisse des compétitions de skeleton avait coûté 100 millions de dollars. (Photo : Yelim Lee/AFP)

Trahison
Le Comité international olympique peine ainsi à trouver des candidats à leur organisation. Après une série de forfaits, seules Milan et Stockholm postulent pour ceux de 2026. Séoul n’avait qu’un nombre d’options limitées pour accueillir les épreuves de descente.
Le Mont Gariwang, à Jeongseon, était une des rares montagnes suffisamment hautes pour proposer les 800 mètres de dénivelé requis par la Fédération internationale de ski. Elle est dans une zone forestière protégée mais les organisateurs avaient obtenu une dérogation du ministère des Forêts, au grand dam des écologistes, promettant de restaurer les zones boisées. Jeongseon fut jadis une importante cité minière, mais sa dernière mine de charbon a fermé en 2004. Certains habitants verraient d’un bon œil que la promesse soit jetée aux orties et que le site devienne une attraction touristique. À en croire Choi Moon-soon, gouverneur de la province de Gangwon, la reforestation coûterait aussi cher que le développement initial du site.

Cette structure est également laissée à l’abandon. (Photo : Yelim Lee/AFP)

« Je m’attendais à ce que les JO aient pour conséquence d’attirer beaucoup de touristes et de stimuler l’économie locale », explique à l’AFP Kim Chang-young, 52 ans, qui manifeste régulièrement pour le réaménagement du site. Il se sent « trahi » car « presque aucun touriste » ne vient. Signe évocateur : un hôtel qui a ouvert l’an dernier proposait en janvier une réduction de 83 % sur ses chambres. À Yongpyong, la plus grande station de la région, qui a accueilli en 2018 les épreuves de slalom, il y a eu en décembre et janvier moins de touristes qu’il y a deux ans.
Le centre olympique de glisse – où le Sud-Coréen Yun Sung-bin est pourtant devenu le premier athlète asiatique titré au skeleton – est fermé depuis mars. Son entretien étant estimé à 1,25 milliard de wons (près d’un million d’euros), les autorités provinciales ont choisi de le fermer, par mesure d’économie.
Gâchis

La patinoire vidée. (Photo : Yelim Lee/AFP)

Ce centre de glisse, d’un coût de 100 millions de dollars, est le seul du genre en Corée du Sud. Les équipes nationales de bobsleigh et de skeleton sont contraintes d’aller s’entraîner au Canada. L’Ovale de Gangneung, bâtiment futuriste à 110 millions de dollars qui a accueilli le patinage de vitesse est également vide, sans rien de prévu.
Comme promis, le Stade Olympique qui n’aura servi qu’aux cérémonies d’ouverture et de clôture des JO et des Jeux paralympiques a été démantelé, avec la création prévue d’un musée des Jeux. Les projecteurs ont été rallumés sur certains sites comme le centre de hockey de Gangneung qui a accueilli en décembre un tournoi national de trois jours et abrite cette semaine deux compétitions internationales. Mais en l’absence de ligue professionnelle de hockey sur glace en Corée du Sud, difficile de voir comment la structure de 95 millions de dollars pourrait continuer d’être utilisée. Des concerts ont bien été organisés au Palais des glaces de Gangneung. Mais deux fois seulement.

La population ne comprend pas ce gâchis de laisser à l’abandon des sites qui ont été aussi coûteux. (Photo : Yelim Lee/AFP)

Le gouvernement rendra en juin un rapport sur le centre de glisse, l’Ovale et le centre de hockey, entre coûts d’entretien et prise en charge, selon un responsable du ministère des sports. En attendant, nombre de Sud-Coréens sont consternés par ce gâchis.
« Le gouvernement aurait dû avoir un plan à long terme sur l’utilisation des sites olympiques, fulmine Han Hyung-seob, 37 ans, venu en famille en vacances à Pyeongchang. Après avoir investi autant, que l’on laisse ces sites à l’abandon parce que leur entretien coûte trop cher dépasse l’entendement. »








ti ponton
Les mouillages :La baie et profonde , elle abrite plusieurs mouillages , tous les services de la marina sont accéssibles en annexe.
Carte du cul de sac du Marin
La marina : canal 9
Il est nécessaire de réserver une place un ou plusieurs jour à l' avance. l' amarrage n' est pas toujours facile lorsqu' il y a beaucoup de vent mais un employé de la marina aide à la manoeuvre.
Les services :
Shipchandlers (Accastillage Diffusion et 3 autres) ,Voileries ( Nous n' en recommendons qu'une : Incidences, le travail est très soigné) , Mécanique , Frigoristes ,Grément ( nous utilisons les services de Antilles Gréements ),laverie , boutiques ,centre de soin ,Médecins (Dentiste,Cardiologue,Ophtalmo,...).....
Eau , Gaz et carburants à l' extémité du ponton 3 ( 1er grand ponton à gauche en arrivant du large).
(les recharges de camping gaz sont souvent rouillées sauf chez ARTI , zone Artimer , où elles sont toujours neuves , ce qui évite la rouille dans les coffres).
Avitaillement:
Boulangerie , le pain le meilleur : l' île au pain ( monter par l' escalier en direction de la Poste et descendre à gauche face à la supérette.
Marché couvert (fruits et légumes , souvenirs , boudins antillais ,...), fermé le lundi.
Supermarché : en annexe , Leader Price ....à la Marina : DIA .....Centre Commercial Annette: Carrefour Market
Formalités de douane , à la capitainerie (coût:5 Euros).
Sanitaires : près de la Capitainerie , à l' étage.
Courrier:à la capitainerie , il est possible d' affranchir le courrier ce qui évite d' aller faire la queue à la Poste.
Wifi : le réseau MARINA DU MARIN couvre la marina mais les coupures de réseau sont fréquentes ; un abonnement de 20 heures valable 1 mois coûte 20 Euros ; Un cyber café existe en face de la marina mais compte tenu du nombre de machine l' accès est très lent et à chaque connexion d' une clé USB nous avons toujours eu des virus ; de plus le lancement de programmes à partir d' une clé est interdit ( c' est la 1ere fois que nous n' avons pu mettre à jour notre site en lançant un programme FTP)
Le loueur de voiture EUROCAR offre aussi des accès internet , nous n' y avons pas essayé une connexion .
Une connexion gratuite et qui fonctionne plutôt bien : le Mayday ; il suffit de consommer une boisson pour pouvoir se connecter.
Transports:
Location de voitures : un des moins cher , A CAR RENTAL , sur la gauche avant le magasin DIA .Tarif basse saison à partir du 1er avril.
location de voiture
Il est possible de prendre ou laisser le véhicule à l' aéroport pour 17 euros.
- Taxis collectifs , tarif 1,20 euro pour aller à Ste Anne ou à l' anse Figuier
- Taxi (non collectif) : un aller aéroport -Le Marin coûte 78 Euros environ , il est plus avantageux de louer une voiture.
Restaurants :
-escales obligatoires : ( réservation recommandée )
Le Marin Mouillage et ses Ribs des vendredis et samedis soirs.
Le Elite Kebab House ( face à l' entrée véhicule de la marina) : son assiette à 9,50 Euros est délicieuse.
-le Zanzibar, le Ti Toques , le Mahot et le Mango bay sont nos préférés
Quelques photos :
marin 2013
marin boutiques
maj 8/4/2013
Escales

NOS ESCALES






Le premier juillet marque le début de la saison officielle des ouragans pour les autorités françaises dans l'arc Antillais.
C'est aussi le jour où la depression tropicale n° 1 est née cette nuit prés de la côte Est de la Floride (USA). Ce phénomène est bien entendu sans danger pour nos îles.
Météo France a lancé son nouveau site il y une dizaine de jours et cela a nécessité des ajustements de notre site également.
A ce propos et à la demande de nombreux internautes, bien qu'il ne s'agisse pas de notre mission première, vos trouverez sur le site dans le menu de gauche, un bouton 'tremblement de terre'.
Il vous amène directement sur le site officiel américain des tremblements de terre dans la zone de l'arc antillais. Dans les minutes qui suivent un séisme, vous aurez, graphiquement et textuellement, toutes les informations disponibles.

Merci aux premiers donateurs pour leur soutien à notre association.
Samir BEJAOUI 30420 CALVISSON
Georgette KICHENIN
Bonne et calme saison 2014 à tous.
L'Equipe de Sxm Cyclone

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L'actualité des Cyclones sur les Antilles
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Encore un été politiquement show...




Cet été risque d'être un été de tous les dangers pour la classe politique. 
Car c’est devenu récurrent en politique : les étés sont meurtriers pour reprendre le titre d’un livre de confrères. Parce que le quinquennat a accéléré le rythme politique, que le tempo médiatique ne s’arrête jamais et que les Français attendent une mobilisation permanente de leurs dirigeants en période de crise, les politiques ne peuvent plus prendre de vacances.

François Hollande l’a compris trop tard en 2012 : en se promenant en polo sur une plage française, il avait donné l’impression d’un pouvoir en congés. Ecoutez ce qu’il disait sur le quai de la gare de Hyères en arrivant au soleil:
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Une phrase qu’il ne pourrait plus prononcer aujourd’hui.
François Hollande avait d’ailleurs brutalement dévissé dans les sondages. L’an dernier fut donc un été studieux et il y a fort à parier que cet été 2014 le sera tout autant tant sa popularité est au plus bas.


la réforme territoriale risque d’être lourde de conséquences pour François Hollande...

Pas de farniente, donc, pour le Président. Ou très peu. Les premiers jours de juillet et la session extraordinaire s’annoncent déjà à hauts risques, entre l’examen du projet de loi rectificatif de financement de la Sécurité sociale et celui de la réforme territoriale. Soit les parlementaires frondeurs rentrent dans le rang et François Hollande fait la démonstration qu’il tient ses troupes, soit ils maintiennent la pression et le chef de l’Etat verra le peu d’autorité qui lui reste définitivement perdue.

Une autre image, à la mi-août, pourrait aussi nuire au Président : celle d’Arnaud Montebourg et Manuel Valls côte à côte. Le ministre du Redressement productif pourrait en effet inviter le Premier ministre à sa traditionnelle réunion estivale de Frangy-en-Bresse. Les deux potentiels rivaux de François Hollande pour 2017 en duo. De quoi lui donner un sacré coup de chaud et un coup de vieux.

C’est également un été sous tension pour la droite.  La gauche n’a en effet rien à lui envier. Le retour quasiment acquis de Nicolas Sarkozy dans l’arène politique risque d’échauffer les esprits à droite. Ceux qui veulent barrer la route de l’UMP à l’ancien président ne devraient pas perdre de temps. En premier lieu les candidats déclarés comme Bruno Le Maire,  qui a déjà entamé sa campagne, mais aussi ceux qui pourraient l’être comme Xavier Bertrand ou même François Fillon. Et à défaut de se lancer dans la course, ces deux-là ne lui feront aucun cadeau et parions qu’ils ne lui laisseront pas un répit estival avec quelques piques bien senties ici et là.


Même choc des égos en perspective au centre où se dispute la succession de Jean-Louis Borloo.
Tout va se jouer aussi pendant qu’une grande partie des Français prendront le soleil à coup de communiqués ou de tournée des fédérations. Avant le congrès d’octobre.
A tous les étages donc pas de vacances pour les politiques. Parce qu’un été raté, vous l'aurez compris, c’est souvent une rentrée loupée et parfois des carrières enterrées…sous le sable.







 Y aura-t-il une pluie d’étoiles filantes 23 mai ?

La traditionnelle pluie d’étoiles filantes qui parsème d’étincelles les douces soirées autour des 12 et 13 août, œuvre des Perséides, est loin d’être le seul rendez-vous météoritique de l’année à ne pas manquer : les essaims sont nombreux à animer nos nuits chaque mois, à l’instar des récentes Lyrides de la fin avril ou les myriades de Léonides (novembre) et Géminides (décembre). Bien sûr, il arrive que leur activité soit plus faible que prévu, différée de quelques heures, voire favorable aux observateurs situés dans une autre région du monde. Le contraire peut également se produire, pour la plus grande joie de celles et ceux qui se sont préparés à les admirer.
Rappelons que dans chaque cas, il s’agit à l’origine de comètes qui se sont délestées d’une partie de leurs gaz, poussières et petits grains lors de leur approche périodique du Soleil. Aussi la fuite et l’abandon de débris sont-ils inégaux et parents de courants de densité variable. Lorsqu’il arrive que la Terre croise ces essaims, leur chute dans l’atmosphère provoque alors des accès de fièvre météoritiques que l’on aime tant saisir. Bientôt, vraisemblablement dans la nuit du 23 au 24 mai, peut-être essuierons-nous une exceptionnelle tempête d’étoiles filantes. Pourquoi un tel phénomène, et à quoi faut-il s’attendre.
Sur ce diagramme créé à partir des calculs de Jérémie Vaubaillon, on peut distinguer les courants de poussières laissés par les passages successifs de la comète 209P/Linear entre 1803 et 1924. Le trait orange marque l’orbite terrestre et chaque croix la position de notre planète au fil des jours. Les axes sont gradués en unités astronomiques (AU en anglais).
Sur ce diagramme créé à partir des calculs de Jérémie Vaubaillon, on peut distinguer les courants de poussières laissés par les passages successifs de la comète 209P/Linear entre 1803 et 1924. Le trait orange marque l’orbite terrestre et chaque croix la position de notre planète au fil des jours. Les axes sont gradués en unités astronomiques (AU en anglais). © Jérémie Vaubaillon, IMCCE

Les premiers à évoquer la possibilité d’une tempête météoritique à cette date sont des spécialistes internationaux de la question. Dès 2012, Esko Lyytinen, Peter Jenniskens (Nasa) et Jérémie Vaubaillon (Institut de mécanique céleste) ont en effet réalisé, après calculs, que les courants de débris émis par la petite comète 209P/Linear entre 1803 et 1924 devraient en partie pénétrer notre atmosphère au cours de la nuit du 23 au 24 mai. Ces poussières seront si minuscules que seuls les plus gros grains seraient visibles. Aussi, s’ils sont en grand nombre comme le prédisent les chercheurs, nous pourrions alors assister à une véritable tempête météoritique comme nous n’en avons pas vu depuis longtemps…

Pluie ou tempête de météorites ?

Corroborant leurs calculs, d’autres experts tempèrent néanmoins leur optimisme et préfèrent parler d’un pic d’activité entre 100 et 400 météores par heure. En deçà des 1.000 météores par heure pour parler d’une tempête, le pic calculé est tout de même énorme comparé aux illustres Perséides, qui ont coutume de nous émerveiller avec 100 à 150 météores par heure, selon les années. Quoi qu’il en soit, tous préviennent que l’activité reste difficile à anticiper, car les veines de débris de cette comète découverte seulement en 2004 grâce au programme Linear sont encore mal connues. Petite (la taille de son noyau est estimée entre 0,8 et 1 km) et très difficile à observer, sa période orbitale n’est que de cinq ans. Ce 6 mai, l’astre chevelu, paré de sa queue de gaz et de poussières, atteindra sa distance minimale au Soleil, ou périhélie, laquelle est de 145 millions de kilomètres (soit 0,9 UA, une distance presque égale à celle qui nous sépare de notre étoile). Le 29 mai, elle ne sera qu’à 8,2 millions de kilomètres, soit 0,0554 UA, de la Terre.

Portrait de la comète-parent 209P/Linear réalisé le 14 avril par le télescope Liverpool installé à l’observatoire de La Palma, aux Canaries. Bien que proche de son périhélie, qui a lieu le 6 mai, la petite comète brillait avec une magnitude de 17. Sa période orbitale est de cinq ans.
Portrait de la comète-parent 209P/Linear réalisé le 14 avril par le télescope Liverpool installé à l’observatoire de La Palma, aux Canaries. 

Bien que proche de son périhélie, qui a lieu le 6 mai, la petite comète brillait avec une magnitude de 17. Sa période orbitale est de cinq ans. © E. Guido, N. Howes, B. Mueller, M. Nicolini, N. Samarasinha (via remanzacco.blogspot.fr)


Si son activité se confirme, l’essaim devrait avoir pour radiant la Girafe (Camelopardalis), petite et délicate constellation proche du pôle nord céleste, coincée entre Cassiopée et la Grande Ourse. Cette position circumpolaire est très profitable aux observateurs de l’hémisphère nord et garantit une visibilité pour toute la nuit. En outre, la Lune ne représentera aucun gêne, car le fin croissant, en conjonction avec l’étincelante Vénus, ne se lèvera pas avant 4 h 30. Afin d’optimiser la contemplation, il ne  restera plus qu’à trouver un site dégagé et relativement épargné par la pollution lumineuse envahissante de nos villes, à vous installer confortablement puis à patienter et compter. Naturellement, le suspense demeurera jusqu’à cette soirée du pic d’activité des Camélopardalides. 

Bonne observation !

                                                           

Happy birthday to you, Mister President !






                              

QU'EST-CE QU'UN LOBBY ?























Cinq ans après son historique victoire face à Rennes en final de la Coupe de France, le club de Guingamp a renouvelé l'exploit, hier soir au Stade de France. Dans les tribunes, François Hollande, mais aussi Salma Hayek et Nolwenn Leroy
Une finale aux couleurs de la Bretagne qu'il ne fallait pas manquer! Sur le terrain, Guingamp a battu Rennes 2-0. Dans les tribunes, de nombreuses personnalités étaient venues assister à l'exploit, à l'image du président de la République, François Hollande, visiblement très heureux d'assister avec certains de ses ministres à cette soirée football, même si, sur les réseaux sociaux, certains lui ont reproché de ne pas être descendu sur la pelouse pour saluer les équipes. À ses côtés, Aurélie Filippetti, qui malgré la polémique Picasso semble s'être amusée, et Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Sports très complices.
Autre femme très remarquée hier soir, la sexy Salma Hayek. L'actrice était venue soutenir le Stade Rennais, le club de son mari, François-Henri Pinault. Sa présence n'aura malheureusement pas porté chance aux joueurs de l'équipe. Peut-être même ont-ils été perturbés par la beauté de Salma Hayek, tout de rouge vêtue en cette soirée bretonne. Ou alors c'est leur compatriote Nolwenn Leroy, très sexy elle-aussi, venue chanter a capella l'hymne breton, le Bro Gozh ma zadoù. Sur Twitter, sa performance n'a pas fait l'unanimité. Certainement des twittos mécontents de cette finale 100% breizh.





Et Bill Gates partit en guerre sur Twitter c(mais savez-vous lequel ?)ontre l'animal le plus meurtrier pour l'homme... 


Selon des données publiées par le milliardaire américain, le moustique est responsable chaque année de la mort de 725 000 personnes.
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/et-bill-gates-partit-en-guerre-twitter-contre-animal-plus-meurtrier-pour-homme-mais-savez-lequel-1061000.html#zi3hAK9v82m07kzx.99

 https://www.youtube.com/watch?v=tt4JWHRFKoI

Selon des données publiées par le milliardaire américain, le moustique est responsable chaque année de la mort de 725 000 personnes.
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Selon des données publiées par le milliardaire américain, le moustique est responsable chaque année de la mort de 725 000 personnes.
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Quel est le plus grand prédateur de l’homme ? Le requin ? Un fauve ? Le crocodile ? Non, l’animal qui tue le plus d’humains est… le moustique. Si on en croit une infographie publiée par Bill Gates sur son site. L’homme d’affaires reprend ainsi une étude destinée à montrer la dangerosité du paludisme, maladie que Bill et Melinda Gates tentent d’éradiquer par le biais de leur fondation, est très largement répandue par les piqûres de moustiques. Selon les données publiées par l’entrepreneur américain, le moustique est responsable chaque année, en moyenne, de la mort de 725 000 personnes.
Répartis sur tous les continents, sauf l’Antarctique, les moustiques sont porteurs de maladies mortelles et très contagieuses, le paludisme donc (qui tue plus de 600 000 personnes par an), mais aussi la dengue, le chikungunya ou la fièvre jaune. A cause des pathologies qu'ils transmettent, les moustiques handicaperaient quelque 200 millions de personnes par an. Toutefois, si la plupart des infections transmises par les moustiques ne sont pas nécessairement mortelles, elles affaiblissent les personnes malades. A tel point que Bill Gates estime qu’elles entraîneraient des milliards de dollars de perte en productivité.

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Quel est le plus grand prédateur de l’homme ? Le requin ? Un fauve ? Le crocodile ? Non, l’animal qui tue le plus d’humains est… le moustique. Si on en croit une infographie publiée par Bill Gates sur son site. L’homme d’affaires reprend ainsi une étude destinée à montrer la dangerosité du paludisme, maladie que Bill et Melinda Gates tentent d’éradiquer par le biais de leur fondation, est très largement répandue par les piqûres de moustiques. Selon les données publiées par l’entrepreneur américain, le moustique est responsable chaque année, en moyenne, de la mort de 725 000 personnes.
Répartis sur tous les continents, sauf l’Antarctique, les moustiques sont porteurs de maladies mortelles et très contagieuses, le paludisme donc (qui tue plus de 600 000 personnes par an), mais aussi la dengue, le chikungunya ou la fièvre jaune. A cause des pathologies qu'ils transmettent, les moustiques handicaperaient quelque 200 millions de personnes par an. Toutefois, si la plupart des infections transmises par les moustiques ne sont pas nécessairement mortelles, elles affaiblissent les personnes malades. A tel point que Bill Gates estime qu’elles entraîneraient des milliards de dollars de perte en productivité.

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Et Bill Gates partit en guerre sur Twitter contre l'animal le plus meurtrier pour l'homme... (mais savez-vous lequel ?)


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Et Bill Gates partit en guerre sur Twitter contre l'animal le plus meurtrier pour l'homme... (mais savez-vous lequel ?)


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Et Bill Gates partit en guerre sur Twitter contre l'animal le plus meurtrier pour l'homme... (mais savez-vous lequel ?)


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Quel est le plus grand prédateur de l’homme ? Le requin ? Un fauve ? Le crocodile ? Non, l’animal qui tue le plus d’humains est… le moustique. Si on en croit une infographie publiée par Bill Gates sur son site. L’homme d’affaires reprend ainsi une étude destinée à montrer la dangerosité du paludisme, maladie que Bill et Melinda Gates tentent d’éradiquer par le biais de leur fondation, est très largement répandue par les piqûres de moustiques. Selon les données publiées par l’entrepreneur américain, le moustique est responsable chaque année, en moyenne, de la mort de 725 000 personnes.
Répartis sur tous les continents, sauf l’Antarctique, les moustiques sont porteurs de maladies mortelles et très contagieuses, le paludisme donc (qui tue plus de 600 000 personnes par an), mais aussi la dengue, le chikungunya ou la fièvre jaune. A cause des pathologies qu'ils transmettent, les moustiques handicaperaient quelque 200 millions de personnes par an. Toutefois, si la plupart des infections transmises par les moustiques ne sont pas nécessairement mortelles, elles affaiblissent les personnes malades. A tel point que Bill Gates estime qu’elles entraîneraient des milliards de dollars de perte en productivité.

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SALE BÊTE !

Quel est le plus grand prédateur de l’homme ? Le requin ? Un fauve ? Le crocodile ? Non, l’animal qui tue le plus d’humains est… le moustique. Si on en croit une infographie publiée par Bill Gates sur son site. L’homme d’affaires reprend ainsi une étude destinée à montrer la dangerosité du paludisme, maladie que Bill et Melinda Gates tentent d’éradiquer par le biais de leur fondation, est très largement répandue par les piqûres de moustiques. Selon les données publiées par l’entrepreneur américain, le moustique est responsable chaque année, en moyenne, de la mort de 725 000 personnes.

Répartis sur tous les continents, sauf l’Antarctique, les moustiques sont porteurs de maladies mortelles et très contagieuses, le paludisme donc (qui tue plus de 600 000 personnes par an), mais aussi la dengue, le chikungunya ou la fièvre jaune. A cause des pathologies qu'ils transmettent, les moustiques handicaperaient quelque 200 millions de personnes par an. Toutefois, si la plupart des infections transmises par les moustiques ne sont pas nécessairement mortelles, elles affaiblissent les personnes malades. A tel point que Bill Gates estime qu’elles entraîneraient des milliards de dollars de perte en productivité.







Le co-fondateur de Microsoft a donc décidé d’organiser une "semaine du moustique" afin d’informer les populations du danger que représente cet insecte. Dans la note publiée sur son site, le milliardaire explique qu’il "existe plus de 2 500 espèces de moustiques différentes dans le monde et que pendant leur période de reproduction ils sont plus nombreux que tous les autres animaux présents sur Terre, à l’exception des termites et des fourmis". Bill Gates ajoute que "les moustiques ont été responsables de dizaines de milliers de morts pendant la construction du canal de Panama". Enfin, selon lui, ces insectes auraient un impact à grande échelle sur les mouvements de population : "le paludisme pousse les gens vers l'intérieur des terres, loin des côtes, où le climat est plus accueillant pour les moustiques".

Et l’homme d’affaires de justifier sa démarche : "Les requins tuent moins d'une douzaine de personnes par an aux Etats-Unis et ils ont une semaine qui leur est consacrée à la télévision chaque année. Les moustiques tuent 50 000 fois plus, mais aucun média ne fait de "semaine du moustique". 

Le classement complet :
1 - Le moustique, 725.000 morts
2 - L'homme, 475.000 morts
3 - Les serpents, 50.000 morts
4 - Les chiens, 25.000 morts
5 - La mouche tsé-tsé, 10.000 morts,
6 - Les réduves, 10.000 morts.
7 - Les escargots d'eau douce, 10.000 morts.
8 - Les vers ascaris, 2.500 morts,
9 - Les vers parasites plathelminthes, 2.000 morts
10 - Le crocodile, 1.000 morts
11 - L'hippopotame, 500 morts
12 - L'éléphant, 100 morts
13 - Le lion, 100 morts
14 - Le loup, 10 morts
15 - Le requin, 10 morts

Ci-dessous, une carte montrant, selon le Centers for Disease Control and Prev
 Crédit Reuters
Quel est le plus grand prédateur de l’homme ? Le requin ? Un fauve ? Le crocodile ? Non, l’animal qui tue le plus d’humains est… le moustique. Si on en croit une infographie publiée par Bill Gates sur son site. L’homme d’affaires reprend ainsi une étude destinée à montrer la dangerosité du paludisme, maladie que Bill et Melinda Gates tentent d’éradiquer par le biais de leur fondation, est très largement répandue par les piqûres de moustiques. Selon les données publiées par l’entrepreneur américain, le moustique est responsable chaque année, en moyenne, de la mort de 725 000 personnes.
Répartis sur tous les continents, sauf l’Antarctique, les moustiques sont porteurs de maladies mortelles et très contagieuses, le paludisme donc (qui tue plus de 600 000 personnes par an), mais aussi la dengue, le chikungunya ou la fièvre jaune. A cause des pathologies qu'ils transmettent, les moustiques handicaperaient quelque 200 millions de personnes par an. Toutefois, si la plupart des infections transmises par les moustiques ne sont pas nécessairement mortelles, elles affaiblissent les personnes malades. A tel point que Bill Gates estime qu’elles entraîneraient des milliards de dollars de perte en productivité.
Le co-fondateur de Microsoft a donc décidé d’organiser une "semaine du moustique" afin d’informer les populations du danger que représente cet insecte. Dans la note publiée sur son site, le milliardaire explique qu’il "existe plus de 2 500 espèces de moustiques différentes dans le monde et que pendant leur période de reproduction ils sont plus nombreux que tous les autres animaux présents sur Terre, à l’exception des termites et des fourmis". Bill Gates ajoute que "les moustiques ont été responsables de dizaines de milliers de morts pendant la construction du canal de Panama". Enfin, selon lui, ces insectes auraient un impact à grande échelle sur les mouvements de population : "le paludisme pousse les gens vers l'intérieur des terres, loin des côtes, où le climat est plus accueillant pour les moustiques".
Et l’homme d’affaires de justifier sa démarche : "Les requins tuent moins d'une douzaine de personnes par an aux Etats-Unis et ils ont une semaine qui leur est consacrée à la télévision chaque année. Les moustiques tuent 50 000 fois plus, mais aucun média ne fait de "semaine du moustique". 
Le classement complet :
1 - Le moustique, 725.000 morts
2 - L'homme, 475.000 morts
3 - Les serpents, 50.000 morts
4 - Les chiens, 25.000 morts
5 - La mouche tsé-tsé, 10.000 morts,
6 - Les réduves, 10.000 morts.
7 - Les escargots d'eau douce, 10.000 morts.
8 - Les vers ascaris, 2.500 morts,
9 - Les vers parasites plathelminthes, 2.000 morts
10 - Le crocodile, 1.000 morts
11 - L'hippopotame, 500 morts
12 - L'éléphant, 100 morts
13 - Le lion, 100 morts
14 - Le loup, 10 morts
15 - Le requin, 10 morts
Ci-dessous, une carte montrant, selon le Centers for Disease Control and Prevention, les pays où les cas de paludisme sont les plus nombreux :
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L'Orne en Normandie, petit paradis pour un grand weekend !

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Quel est le plus grand prédateur de l’homme ? Le requin ? Un fauve ? Le crocodile ? Non, l’animal qui tue le plus d’humains est… le moustique. Si on en croit une infographie publiée par Bill Gates sur son site. L’homme d’affaires reprend ainsi une étude destinée à montrer la dangerosité du paludisme, maladie que Bill et Melinda Gates tentent d’éradiquer par le biais de leur fondation, est très largement répandue par les piqûres de moustiques. Selon les données publiées par l’entrepreneur américain, le moustique est responsable chaque année, en moyenne, de la mort de 725 000 personnes.
Répartis sur tous les continents, sauf l’Antarctique, les moustiques sont porteurs de maladies mortelles et très contagieuses, le paludisme donc (qui tue plus de 600 000 personnes par an), mais aussi la dengue, le chikungunya ou la fièvre jaune. A cause des pathologies qu'ils transmettent, les moustiques handicaperaient quelque 200 millions de personnes par an. Toutefois, si la plupart des infections transmises par les moustiques ne sont pas nécessairement mortelles, elles affaiblissent les personnes malades. A tel point que Bill Gates estime qu’elles entraîneraient des milliards de dollars de perte en productivité.

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Répartis sur tous les continents, sauf l’Antarctique, les moustiques sont porteurs de maladies mortelles et très contagieuses, le paludisme donc (qui tue plus de 600 000 personnes par an), mais aussi la dengue, le chikungunya ou la fièvre jaune. A cause des pathologies qu'ils transmettent, les moustiques handicaperaient quelque 200 millions de personnes par an. Toutefois, si la plupart des infections transmises par les moustiques ne sont pas nécessairement mortelles, elles affaiblissent les personnes malades. A tel point que Bill Gates estime qu’elles entraîneraient des milliards de dollars de perte en productivité.
Le co-fondateur de Microsoft a donc décidé d’organiser une "semaine du moustique" afin d’informer les populations du danger que représente cet insecte. Dans la note publiée sur son site, le milliardaire explique qu’il "existe plus de 2 500 espèces de moustiques différentes dans le monde et que pendant leur période de reproduction ils sont plus nombreux que tous les autres animaux présents sur Terre, à l’exception des termites et des fourmis". Bill Gates ajoute que "les moustiques ont été responsables de dizaines de milliers de morts pendant la construction du canal de Panama". Enfin, selon lui, ces insectes auraient un impact à grande échelle sur les mouvements de population : "le paludisme pousse les gens vers l'intérieur des terres, loin des côtes, où le climat est plus accueillant pour les moustiques".
Et l’homme d’affaires de justifier sa démarche : "Les requins tuent moins d'une douzaine de personnes par an aux Etats-Unis et ils ont une semaine qui leur est consacrée à la télévision chaque année. Les moustiques tuent 50 000 fois plus, mais aucun média ne fait de "semaine du moustique". 
Le classement complet :
1 - Le moustique, 725.000 morts
2 - L'homme, 475.000 morts
3 - Les serpents, 50.000 morts
4 - Les chiens, 25.000 morts
5 - La mouche tsé-tsé, 10.000 morts,
6 - Les réduves, 10.000 morts.
7 - Les escargots d'eau douce, 10.000 morts.
8 - Les vers ascaris, 2.500 morts,
9 - Les vers parasites plathelminthes, 2.000 morts
10 - Le crocodile, 1.000 morts
11 - L'hippopotame, 500 morts
12 - L'éléphant, 100 morts
13 - Le lion, 100 morts
14 - Le loup, 10 morts
15 - Le requin, 10 morts
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L'Orne en Normandie, petit paradis pour un grand weekend !

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Quel est le plus grand prédateur de l’homme ? Le requin ? Un fauve ? Le crocodile ? Non, l’animal qui tue le plus d’humains est… le moustique. Si on en croit une infographie publiée par Bill Gates sur son site. L’homme d’affaires reprend ainsi une étude destinée à montrer la dangerosité du paludisme, maladie que Bill et Melinda Gates tentent d’éradiquer par le biais de leur fondation, est très largement répandue par les piqûres de moustiques. Selon les données publiées par l’entrepreneur américain, le moustique est responsable chaque année, en moyenne, de la mort de 725 000 personnes.
Répartis sur tous les continents, sauf l’Antarctique, les moustiques sont porteurs de maladies mortelles et très contagieuses, le paludisme donc (qui tue plus de 600 000 personnes par an), mais aussi la dengue, le chikungunya ou la fièvre jaune. A cause des pathologies qu'ils transmettent, les moustiques handicaperaient quelque 200 millions de personnes par an. Toutefois, si la plupart des infections transmises par les moustiques ne sont pas nécessairement mortelles, elles affaiblissent les personnes malades. A tel point que Bill Gates estime qu’elles entraîneraient des milliards de dollars de perte en productivité.

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Le Quai d'Orsay par les nuls

 

Dans ses conseils aux voyageurs, le Quai d'Orsay fait une description apocalyptique de vos prochaines vacances.


















Photo d'illustration.
Photo d'illustration. © DR

Voici revenu le temps des longs week-ends et des vacances lointaines. Pour aider les voyageurs, le Quai d'Orsay propose sur son site une liste de conseils par pays. Une initiative bienvenue en matière de sécurité quand il s'agit de la Syrie ou du Mali, mais plus discutable, dans son résultat, pour l'Australie, les États-Unis, les Bahamas ou même... la Belgique.
Il faut croire que les touristes à destination de l'Australie sont tous de grands enfants puisqu'on leur propose de se munir d'une carte routière ou d'un GPS, et de ne pas s'approcher du bord des falaises ou des chutes d'eau. Ce qui signifie qu'ailleurs, c'est moins dangereux ?
Les États-Unis, attention, c'est également un pays à risques. Pourquoi ? Bien informée, la diplomatie française porte à notre connaissance les attentats du 11 septembre 2001, et même celui d'Oklahoma City qui remonte à... 1995. Et pendant la guerre de Sécession, que s'est-il passé d'inquiétant ? Mais, c'est écrit en gras, "le renforcement de la menace terroriste ne doit pas faire oublier que le risque principal reste lié à la criminalité". Et là, c'est du grand n'importe quoi. New York est mille fois plus sûre qu'il y a vingt ans, mais il faut "faire preuve de vigilance dans les lieux touristiques, les aéroports, les gares, le métro, les restaurants, musées et certains hôtels". Bref, il n'y a guère que dans son lit qu'on peut se détendre, et encore ! Il faut également se méfier à Washington dès que la nuit tombe, et éviter d'aller dans l'est de la ville. L'un des quartiers les plus branchés, juste derrière le Capitole, se trouve justement là, de même qu'un golf public où de jeunes gens élégants arborent leurs plus belles tenues de printemps dès les premiers rayons de soleil.

"Raies géantes"

Sur les côtes, c'est pire. Il y a les raies géantes et surtout les requins, auxquels un long paragraphe est consacré, à partir de données qui datent de... 2000. Nos diplomates ne voient pas le temps passer. Ils ne s'intéressent pas non plus aux médias américains, qui ne parlent presque jamais des requins.
Le Costa Rica, paisible pays d'Amérique centrale qui a fait du tourisme vert sa priorité, nécessite quant à lui une "vigilance renforcée". "Les conseils prodigués dans cette rubrique ne sont pas anodins, notamment en matière de vol, est-il écrit. Car plus de la moitié des incidents constatés concerne des touristes avertis." Malheureusement, la description du "touriste averti" n'est pas fournie, et il est impossible, par conséquent, d'imaginer les autres, ces idiots qui narguent les voleurs avec leur argent et leurs papiers d'identité.
Les Bahamas ? Tout pareil, pas du tout un paradis. Vigilance renforcée. Mais sans explications détaillées cette fois.

"Usages locaux"

Inutile de tenter de se rassurer en envisageant un séjour en Suisse ou en Belgique. Car en Suisse, il y a des montagnes. Et les montagnes, c'est dangereux. Le Quai d'Orsay incite aussi au "respect nécessaire de la réglementation et des usages locaux (code de la route)". Faut-il en déduire qu'en dehors de la Suisse, les ressortissants français peuvent s'asseoir sur les règles de conduite ? Et puis attention dans les gares ! À Genève, mais aussi à Bruxelles : "Les voyageurs sont invités à surveiller de près leurs effets personnels (bagages, sacs à dos, mallettes) lors de l'accès ou de la sortie du train." Là encore, on se demande pour quelle raison cette consigne n'a de sens que lorsqu'on se trouve gare du Midi !
Le meilleur conseil, finalement, c'est de ne pas consulter ce site avant de partir, sauf pour rire entre amis. En cette période d'économies, les fonctionnaires qui rédigent ces étranges consignes de voyage devraient être redéployés d'urgence. Ils seraient à coup sûr plus utiles ailleurs.












 Crédit Reuters
Quel est le plus grand prédateur de l’homme ? Le requin ? Un fauve ? Le crocodile ? Non, l’animal qui tue le plus d’humains est… le moustique. Si on en croit une infographie publiée par Bill Gates sur son site. L’homme d’affaires reprend ainsi une étude destinée à montrer la dangerosité du paludisme, maladie que Bill et Melinda Gates tentent d’éradiquer par le biais de leur fondation, est très largement répandue par les piqûres de moustiques. Selon les données publiées par l’entrepreneur américain, le moustique est responsable chaque année, en moyenne, de la mort de 725 000 personnes.
Répartis sur tous les continents, sauf l’Antarctique, les moustiques sont porteurs de maladies mortelles et très contagieuses, le paludisme donc (qui tue plus de 600 000 personnes par an), mais aussi la dengue, le chikungunya ou la fièvre jaune. A cause des pathologies qu'ils transmettent, les moustiques handicaperaient quelque 200 millions de personnes par an. Toutefois, si la plupart des infections transmises par les moustiques ne sont pas nécessairement mortelles, elles affaiblissent les personnes malades. A tel point que Bill Gates estime qu’elles entraîneraient des milliards de dollars de perte en productivité.
Le co-fondateur de Microsoft a donc décidé d’organiser une "semaine du moustique" afin d’informer les populations du danger que représente cet insecte. Dans la note publiée sur son site, le milliardaire explique qu’il "existe plus de 2 500 espèces de moustiques différentes dans le monde et que pendant leur période de reproduction ils sont plus nombreux que tous les autres animaux présents sur Terre, à l’exception des termites et des fourmis". Bill Gates ajoute que "les moustiques ont été responsables de dizaines de milliers de morts pendant la construction du canal de Panama". Enfin, selon lui, ces insectes auraient un impact à grande échelle sur les mouvements de population : "le paludisme pousse les gens vers l'intérieur des terres, loin des côtes, où le climat est plus accueillant pour les moustiques".
Et l’homme d’affaires de justifier sa démarche : "Les requins tuent moins d'une douzaine de personnes par an aux Etats-Unis et ils ont une semaine qui leur est consacrée à la télévision chaque année. Les moustiques tuent 50 000 fois plus, mais aucun média ne fait de "semaine du moustique". 
Le classement complet :
1 - Le moustique, 725.000 morts
2 - L'homme, 475.000 morts
3 - Les serpents, 50.000 morts
4 - Les chiens, 25.000 morts
5 - La mouche tsé-tsé, 10.000 morts,
6 - Les réduves, 10.000 morts.
7 - Les escargots d'eau douce, 10.000 morts.
8 - Les vers ascaris, 2.500 morts,
9 - Les vers parasites plathelminthes, 2.000 morts
10 - Le crocodile, 1.000 morts
11 - L'hippopotame, 500 morts
12 - L'éléphant, 100 morts
13 - Le lion, 100 morts
14 - Le loup, 10 morts
15 - Le requin, 10 morts
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L'Orne en Normandie, petit paradis pour un grand weekend !

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L'acteur Bob Hoskins, célèbre pour son rôle dans «Roger Rabbit», est décédé

Plus d'infos et un extrait VIDÉO du film à revoir ici >>http://bit.ly/1kh1P2v












Mais qui est vraiment Vladimir Poutine ?

Maître de la Russie depuis 25 ans, il est une énigme pour les Occidentaux. Vladimir Fédorovski trace un portrait sans concession de l'espion devenu président.






















Vladimir Poutine.



































































Vladimir Poutine est à nouveau dépeint par les Occidentaux comme un grand épouvantail. Son activisme pour annexer la Crimée a réveillé ses détracteurs, qui, après sa réélection à la tête de l'État russe, ses premiers succès économiques et l'incontestable réussite des Jeux olympiques de Sotchi, avaient préféré faire profil bas. Ces derniers jours, les Américains le soupçonnent d'avoir dissimulé en Suisse près de 40 milliards de dollars et menacent de mettre la main sur son magot. Barack Obama annonce presque chaque semaine de nouvelles sanctions contre la Russie. On n'en finit plus de se demander qui est le vrai Vladimir Poutine, s'il est un dirigeant clairvoyant, un tsar autoritaire, un leader nationaliste ou un James Bond parvenu sur un malentendu à grimper au sommet du pouvoir ? Vladimir Fédorowski, moitié russe, moitié ukrainien par ses parents, tente de nous faire découvrir le vrai Poutine. Pour ce faire, il se penche sur l'enfance du chef dans son dernier livre Poutine l'itinéraire secret (*).

À égale distance entre les réformateurs et les conservateurs


Agent du KGB sans génie ni disposition particulière, il peine à sortir du lot. Ses supérieurs le décrivent (déjà ?) comme asocial et ne lui confient à Leningrad puis à Dresde que des missions subalternes. Au moment où l'URSS se disloque, les espions ne veulent plus de lui et le cantonnent à un rôle d'adjoint du directeur de l'université de la Venise du Nord. Anatoli Sobtchak, maire de la ville, le remarque et en fait son chef de cabinet. L'édile et son collaborateur sauront se maintenir à égale distance entre les réformateurs et les conservateurs dans une période où chaque camp marque des points, avant de perdre quelques mois plus tard le terrain conquis. Des centaines d'hommes et de femmes capables perdent leur énergie et leur crédit dans cette guerre de positions qui durera près d'une décennie. Derrière eux émerge une autre génération, sans doute pas la plus compétente, mais en tout cas rompue aux intrigues de cour et apte à tenir tête en milieu hostile...

Poutine est de ceux-là. Il s'acoquine avec une famille de mafieux, mais pas trop, profite de son tropisme allemand pour favoriser l'installation des banques allemandes à Saint-Pétersbourg et ne succombe pas trop aux prébendes que la corruption ordinaire offre aux hommes de pouvoir. Ajoutez à cela qu'Anatoli Sobtchak se rêve un destin national et voyage beaucoup. Pendant ses absences, il laisse la bride sur le cou à son poulain... Celui-ci se fait rapidement un nom, au point d'intégrer bientôt le cabinet et la proche administration de Boris Eltsine. Alcoolique, malade, usé et fatigué, le premier président de l'été post-soviétique use ses favoris, comme certaines femmes usent leurs amants. Certains sont trop mous, d'autres trop impopulaires, certains sont trop corrompus, d'autres trop impatients... En 1999, la roue cesse de tourner et s'arrête sur Vladimir Poutine, l'homme presque idéal qui a su se concilier au bon moment les différents clans qui s'affrontent dans le dos d'Eltsine. Il est le dernier Premier ministre du tsar Boris, et la route est droite. Il n'a plus qu'à attendre que le premier président de l'ère post-soviétique se retire.


L'argent pour les oligarques, le pouvoir pour lui


Reste ensuite à accorder une sortie décente à sa cour, et notamment à sa fille Tatiana. Ce fut fait en quelques semaines. Les oligarques qui avaient déjà amassé de solides fortunes purent encore multiplier leurs trésors. À une seule condition : ne pas faire d'ombre au nouveau maître du Kremlin et lui laisser l'intégralité de son pouvoir. Boris Berezovsky (mort à Londres en mars 2013) et Mikhaïl Khodorkovski (emprisonné pendant dix ans en Sibérie) mis à part, la plupart des milliardaires obtempérèrent. Poutine est alors le maître incontesté du pays. Il est élu deux fois président, en 2000 et 2004, "nomme" à sa place le docile Dimitri Medvedev en 2008 avant de récupérer son fauteuil en 2012. Que faut-il retenir de cette biographie et des chemins de traverse pris par Poutine pour accéder au pouvoir ? L'homme est incontestablement courageux et audacieux. Il ne recule ni devant les difficultés ni devant l'adversité. Il ne déteste pas la brutalité et a toujours su enflammer l'âme russe longtemps enfouie sous le communisme et la dérive du système soviétique. Il a fait du nationalisme une arme politique et économique, mais surtout un ferment d'union nationale. Sobtchak décédé, on ne lui connaît pas d'ami. Économiquement, il a fait subir un traitement de choc à son pays, sabrant dans les retraites, construisant de grands consortiums sur les débris des méga-usines du communisme. Poutine a imposé un capitalisme à marche forcée à son peuple. Il a également tenté - sans succès pour le moment - de sortir la Russie de sa dépendance aux exportations gazières et pétrolières. La fin n'est pas écrite et Fédorovski se garde bien de jouer les voyants. Mais son encre se colore autant d'admiration que d'inquiétude. Happy end ou éternel retour aux crises russes ?

REGARDEZ notre entretien avec Vladimir Fédorovski :




























(*) Poutine l'itinéraire secret, de Vladimir Fédorovski, éd. du Rocher 225 pages, 19,9 euros.


Anne Sinclair.
 

Anne Sinclair sur France 2 : portrait d'une princesse qu'il faudrait plaindre


France 2 diffusait hier mardi 22 avril un documentaire sur la vie de la patronne du Huffington Post français, suivi de l'émission "Un jour, un destin" dans laquelle l'ancienne épouse de Dominique Strauss-Kahn est revenue sur l'affaire du Sofitel.

Au vitriol


Annoncée à grands bruits, plusieurs semaines à l’avance, l’émission consacrée à "la vie" d’Anne Sinclair est un curieux mélange postmoderne :

  • une construction mythologique : de l’enfance d’une reine à sa déchéance, puis sa rédemption ;
  • l’affirmation d’une identité communautaire : la famille, les amis, les rites et les traditions politiques juifs ;
  • une oscillation entre un féminisme "moderne" quelque peu désuet et une ancestrale soumission de la femme aux volontés des hommes de sa vie : "je te la confie".


Tout d’abord, la construction mythologique : on est habitué maintenant à l’émotion renvoyée par les photos d’enfant d’une personne que l’on connaît vieillissante. Nostalgie automatique que celle de ces clichés en noir et blanc, voire en sépia, de ces petites filles au manteau au col de fourrure et au petit chapeau, de ces papa en costume sombre, sans parler de la photo de classe avec le premier petit amoureux, l’air gêné etc. Ajoutons y les bulletins écrits à la plume et emplis de TB, nous avons l’enfance d’une princesse. Le portrait de la mère est vite expédié, exigeante et sans grande tendresse, on n’en parlera plus, même quand elle meurt, on n’est pas dans un roman psychologique et on ne se préoccupera pas de savoir comment cette mère a vécu la relation fusionnelle du père avec sa fille. Du père on sait juste ceci : qu’il approuva le choix par sa fille d’un époux qu’elle préféra au fiancé qu’il lui avait choisi, à tel point qu’il la lui "confia".

Et puis l’ascension de la jeune fille.

Toute l’histoire est construite selon les règles du conte de fées : situation, perturbation, action, résolution. Ce schéma se répétant à l’infini.

Situation : une jeune fille de bonne famille juive est fiancée à un homme de son milieu ; perturbation : elle rencontre un homme, marié, d’origine sociale obscure, il la séduit (car au début de l’histoire, la star journalistique, c’est Ivan Levaï et pas Anne Sinclair) ; action : ils ont une liaison cachée ; résolution : le père prévenu adoube ce nouveau "fiancé" et ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants.

Situation : le père est heureux de son petit fils, David ; perturbation : le père meurt, la fille oublie tout, famille, métier etc. pour se conformer pendant un an aux rites du deuil ; action : le couple s’engage dans la campagne de Mitterrand ; résolution : il est élu et ils sont le couple journalistique qui recueille en premier ses mots. Etc.

Les sagas professionnelles sont construites sur le même modèle, elle a une situation, un événement indésirable la met à mal (mauvaise audience, conflit d’intérêt etc.), elle agit, elle obtient.

Les circonstances, l’entourage, les déterminants habituels d’une carrière, études poussées, relations, rien n’est mis en avant. C’est une héroïne de conte de fées et elle obtient tout par sa beauté, son intelligence et son obstination. Blanche Neige. Dont elle a les traits physiques, répétés à l’infini : cheveux noirs comme l’ébène, peau blanche comme la neige, yeux bleu comme le ciel ensoleillé d’un matin d’hiver



Cette émission ne serait que cela, on ne devrait même pas en parler. Mais son originalité tient aux ingrédients dont elle se nourrit, presque subrepticement. Deux caractéristiques sont affirmées sur un mode presque mineur, qui constituent pourtant le ciment de l’histoire (en tout cas de l’intérêt qu’elle va susciter dans le public) : elle est juive, elle est riche.

Une troisième caractéristique, plus politiquement correct est avancée avec force : elle est femme. Pourtant, c’est une femme qui ne correspond pas vraiment aux canons. 

La judaïté a ceci d’ambigu qu’elle peut, à juste titre, être revendiquée comme identité par ceux qui en sont, mais qu’elle ne peut pas être avancée par les commentateurs, même en bien, au risque d’être taxés d’antisémitisme. Il est très rare qu’un personnage public mette autant en avant son appartenance identitaire (car elle est juive et dite non croyante), dans un portrait public dont l’objet est sa carrière et ses rapports avec le politique et non pas sa tradition familiale.

De manière non pas cachée, mais au contraire appuyée, nous savons progressivement que Anne Sinclair est juive, fiancée une première fois à un juif, épousant un autre juif ("elle m’a fait retrouver ma judaïté" dit Ivan Levaï), et poussant le troisième à faire aussi un mariage juif. Sans compter l’école privée plus ou moins juive, les amis juifs pour large part. Cette affirmation identitaire est d’autant plus subtile qu’elle ne joue pas sur le registre victimaire (antisémitisme), mais laisse entendre quand même…que la chute pourrait être due à un persécuteur, le fameux groupe qu’incarne le disciple de Buisson, Camille Pascal, (qui n’a pas résisté à un passage à la télévision !) qui admet avoir poursuivi DSK … en dénonçant … son amour de l’argent et du luxe. Presque de l’antisémitisme.

Anne Sinclair et ses amis forment une tribu, comme il y en a tant aujourd’hui, de celles qu’elle et ses amis vilipendent. C’est grâce à cette tribu qu’elle a pu résister à tant de malheurs et au lynchage médiatique. Que la communauté soit juive n’ajoute ni n’enlève rien à son efficacité protectrice. Une des nombreuses tribus de la société postmoderne, dans laquelle on se réfugie en cas de malheur.

La vraie protection contre l’antisémitisme c’est justement de reconnaître la banalité du lien communautaire juif comme tant d’autres tribalismes ethniques, géographiques, historiques, de regroupements sur des goûts affinitaires.

Anne Sinclair est riche. Elle le reconnaît : "pas autant qu’on le dit, mais bien plus qu’elle n’en a besoin". Comme beaucoup de riches, qui l’ont toujours été, (car avant d’hériter une grosse fortune, elle a été élevée dans une famille très aisée) elle ne mesure pas, mais pas du tout ce que signifie "manquer d’argent" : pas d’insomnies parce qu’on ne pourra pas payer le loyer, pas de disputes parce qu’on doit renoncer à partir en vacances, une liberté par rapport au travail qui lui permet de démissionner quand d’autres font un boulot ingrat, mais alimentaire…Il y a une sorte d’indécence dans les allusions à sa richesse, ainsi quand son avocat dit : "avoir un peu d’argent est quand même un avantage, nous avons pu prendre un avion privé pour échapper à la foule des journalistes". On imagine que nombre d’épouses, d’enfants etc. de présumés criminels auraient aimé pouvoir échapper aussi facilement à la mise sur place publique de leur intimité !

Donc Anne Sinclair (et ses amis) est riche, mais cela n’a pas d’importance.

C’est dans cette incapacité à comprendre ce qu’est une vie de "non riche" que va se situer d’une part la cassure entre les élites et le peuple et particulièrement la gauche et le peuple. Il est quand même plus décent d’admettre combien la richesse procure des avantages que de prétendre que cela n’a pas d’importance !

Et puis Anne Sinclair est femme. La première femme à la radio, la première femme avec une grande émission de télévision, on croirait entendre parler de Marie Curie. Comme l’émission faisait dans le genre conte de fées, on n’a bien sûr pas parlé des "autres grandes femmes médiatiques et politiques" de sa génération : Simone Veil, Christine Okrent, Michèle Barzach etc. Ni contextualisé son parcours professionnel : une émission qui fit jusqu’à 10 millions d’auditeurs, à une époque où il n’y avait que trois chaînes publiques.

Ce qui est plus intéressant, c’est le jeu double que mène Anne Sinclair avec sa féminité : revendiquée comme une sorte d’obstacle qu’elle dut franchir pour sa carrière, mais largement utilisée comme adjuvant à celle-ci même. Sa voix (justement pas d’un homme, mais belle pour une femme), sa beauté télégénique et par dessus tout, sa séduction des hommes. Qu’elle n’a pas eu peur d’enlever à une autre femme. On ne sait pas finalement à quoi Anne Sinclair tient : un premier mari, qu’elle quitte pour un fougueux amant avec qui elle s’amuse aux rendez-vous clandestins ; un second mari pour lequel elle abandonne son poste, mais dit-elle maintenant, sans partager son ambition ; on se demande d’ailleurs même si elle a un moment imaginé qu’il fût le meilleur, non pas pour être élu, mais pour diriger la France.

C’est une vie remplie d’épisodes, mais sans passion.

Et dès lors l’affaire DSK n’est plus qu’une vulgaire histoire d’adultère. C’est bien sûr ceci qui est obscène dans toute cette saga : l’amalgame même pas discuté fait entre une accusation de viol et celle d’un adultère, les soupçons de harcèlement sexuel et ceux de libertinage, voire les relations avec de prostituées et le viol de prostituées.

Anne Sinclair a une conception bourgeoise, voire petite bourgeoise des rapports sexuels : ils ne sont autorisés que dans le cadre strict de la monogamie et du mariage. Un mariage qui serait pour la vie.

Et au fond, peut-être est-ce cela le but de cette "mise en scène de la princesse Anne Sinclair" : nous prouver qu’il ne s’agissait que d’une banale histoire de midinette, une femme qui a cru que son mari serait fidèle, qui a cru qu’il obéirait à la prescription du père transmise par le premier mari (attention les féministes, qu’est ce que cette femme "confiée" par un homme à un autre homme, puis un autre…). Anne Sinclair serait une femme banale : riche, mais c’est sans importance, juive, mais non croyante, de gauche, mais sans conviction, belle, mais devant tout à son intelligence, intelligente, mais prête à abandonner son activité…

Une femme lisse, aux mains d’un monstre, tout sauf froid. Sauf qu’il donne l’impression d’être, comme les autres hommes d’ailleurs de l’histoire, une marionnette agitée par la reine Anne.

Ce qu’on aime dans les contes, ce sont bien sûr les personnages d’ogres, de géants, de Barbe-bleue. Blanche Neige réduite à jouer avec ses petits nains, voilà un conte bien ennuyeux.

Mais une analyse de la société postmoderne bien intéressante : la bataille d’une héroïne de la modernité, lisse, efficace, rationnelle et d’un "monstre" de la postmodernité, économiste et homme politique rationnel et surdoué dépassé par moments par ses pulsions, non seulement sexuelles, mais totales : DSK économiste à la ville et dépensier (au sens de la dépense de Georges Bataille) aux champs. Sa princesse n’a pas voulu l’y accompagner. C’est pourquoi l’histoire finit mal, en général.


Anne Sinclair.

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