DES BRETONS AUX ANTILLES

DES BRETONS AUX ANTILLES
DES BRETONS AUX ANTILLES...

Jacques Delors ✝️

 


Le billet de Thomas Legrand

Jacques Delors, lui qui croyait au ciel chez ceux qui n’y croyaient pas


Miracles de Noël

 

Le Père Noël adore raconter des histoires

Il en a plein la hotte des histoires le Père Noël. 

Comme cette carte de Noël reçue pendant un demi-siècle par une habitante de Loire-Atlantique. Elle lui était envoyée par la Royal Air Force, l'armée de l'air britannique, pour avoir contribué au sauvetage d'un aviateur anglais abattu par les Allemands. Elle le cacha dans un cabanon au fond de son jardin avant qu'un réseau de résistance ne prenne le relais. 

Une carte de Noël de la Royal Air Force

C’est une histoire qui vient de loin que confie Raymonde, alors âgée de 85 ans, à Ouest-France dans l’édition du 27 décembre 2002. Pendant cinquante années, jusqu’à l’an 2000, elle a reçu une carte pour Noël expédiée de Grande-Bretagne par la Royal Air Force, l’armée de l’air britannique. Elle habite à Saint-Herblain, près de Nantes (Loire-Atlantique) où elle a longtemps tenu un café. Et elle n’a pas oublié ce matin durant la guerre : « Un matin d’août, alors que je venais d’ouvrir, avec les premiers clients du café, je distinguais un individu se tenant dans un coin de la salle, l’air un peu hagard qui me faisait signe, avec la main, qu’il voulait manger. » En fait, il s’agissait d’un pilote anglais dont l’avion avait été abattu. Raymonde le cachera dans un cabanon au fond du jardin avant qu’un réseau de la Résistance ne prenne le relais pour lui faire regagner l’Angleterre. Raymonde n’a pas oublié. La Royal Air Force non plus.




Il y a aussi cette maman qui quitte précipitamment sa maison avec son enfant dans les bras à cause de bruits suspects. Elle a bien eu raison. Quelques minutes plus tard, le plancher s'effondrait. " Un petit miracle de Noël ", titrait alors Ouest-France.

     Le plafond ne passe pas Noël

 Un petit miracle de Noël , écrit Ouest-France ce lundi 26 décembre 2016. Un gros même. Le samedi 24 décembre, dans cette maison près de Vierville-sur-Mer (Calvados), la locataire quitte rapidement l’habitation avec son enfant dans les bras. Elle a entendu d’étranges bruits. Quelques minutes plus tard, c’est le plancher de la maison qui s’effondre sur une dizaine de mètres carrés.  Depuis quelques jours déjà, de la poussière tombait du plafond , explique un pompier. Heureusement, personne n’aura donc été blessé, et le couple passera Noël dans sa famille.  Cela aurait pu très mal se terminer , confie aussi au journal l’un des sauveteurs. Mais il y a eu ce miracle de Noël.      




Parfois, ce sont  aussi les gendarmes qui jouent au Père Noël comme dans l'Orne en 1966. Monique et son petit frère Michel n'ont certainement pas oublié.  

En 1953, dans le Maine-et-Loire, c'est une aide à domicile qui reçoit comme cadeau de Noël une vraie voiture pour se rendre chez tous les malades dont elle s'occupe. Vraiment un coup du Père Noël ? Si c'est lui c'est aussi avec le coup de pouce des subventions votées par des conseils municipaux.

Et que dire de cette statue volée dans une petite église du Finistère en septembre 1922. Juste pour le Noël suivant, elle a retrouvé son emplacement. Comme par miracle ? A cause peut-être des remords des voleurs tant le vol de ce saint Pierre avait fait du bruit.


 


 On n'a pas de neige...

Mais on a des idées ! 🥳🏝🤶🎅🏖

Gustave Eiffel

 

Gérald Kergourlay, l’ingénieur breton devenu expert de Gustave Eiffel

Porté par une spectaculaire curiosité, Gérald Kergourlay est devenu à force de lectures et de recherches un expert d’Eiffel. En Bretagne, il a cherché à authentifier les ouvrages, réels ou supposés, du génial ingénieur devenu gloire nationale et dont on célèbre ce 27 décembre 2023, le centenaire de la mort.



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Gérald Kergourlay, un passionné qui est devenu un expert de Gustave Eiffel. Ici, dans les ateliers Crézé à Saint-Jacques-de-la-Lande près de Rennes où a été rénové un phare d’Eiffel.
JOEL LE GALL / OUEST-FRANCEVoi en plen 



La lecture est chose dangereuse. Un simple bouquin peut vous envoyer à Dijon (Côte-d’Or). C’est ce qu’a vécu Gérald Kergourlay, 49 ans. Il fouinait comme à son habitude dans les rayons de sa bibliothèque municipale près de Rennes où il emprunte le plus souvent des biographies d’artistes. « Cette fois-là, plutôt qu’une biographie de David Bowie, j’ai pris un livre de Michel Carmona sur Gustave Eiffel. C’est comme cela que tout a commencé. »

Noël

 Noël dans les années 50 




Le repas de Noël dans les années 50


D’ailleurs, que mangeait-on, pour le repas de Noël, dans les années 50 ? Le foie gras n’était absolument pas démocratisé comme aujourd’hui. Aussi, on servait, en entrée, des tranches de jambon fumé et du saucisson au beurre fin. Le chevreuil, les cailles, les pintades ou le faisan étaient également très fréquentsd sur les tables de Noël.


Bien sûr, le père Noël passait déjà dans les foyers distribuer des cadeaux aux enfants. S’il ne dénichait pas de tablettes ou de smartphones sur Internet, il apportait toutefois quelques jouets : poupée, train en bois voire vélo (que le père Noël devait souvent payer en plusieurs fois…). Le tout au son du Petit Papa Noël de Tino Rossi, titre sorti en 1946.




Noël dans les années 50 : une fête chrétienne avant tout


Bien sûr, dans les années 50, le père Noël était déjà fort attendu. La période de l’Avent, historiquement, représente les quatre semaines qui précédent la naissance du Christ… Pas celle où l’on ouvre, chaque jour, une petite fenêtre du calendrier pour dénicher un chocolat ou un petit cadeau !


Il ne faut pas oublier qu’au départ, Noël est une fête chrétienne qui célèbre la naissance de Jésus à Bethléem. Aussi, sous les sapins, la plupart des familles reconstituaient une crèche avec Jésus, Marie et Joseph, ses parents. Les églises proposaient souvent une crèche vivante. D’ailleurs, les familles chrétiennes étaient nombreuses à se rendre à la messe de minuit, le 24 décembre au soir, avant de réveillonner en famille. Pourquoi pas avec un beau pull de Noël.

JOYEUX NOËL





 C´était vingt-deux heures à peine, ce vendredi-là

C´était veille de Noël et, pour fêter ça,

Il s´en allait chez Madeleine près du Pont d´ l´Alma

Elle aurait eu tant de peine qu´il ne vienne pas

Fêter Noël, fêter Noël


En smoking de velours vert, en col roulé blanc

Et le cœur en bandoulière, marchant à pas lents

A pied, il longeait la Seine tout en sifflotant

Puisqu´il allait chez Madeleine, il avait bien l´ temps

Charmant Noël, charmant Noël


C´était vingt-deux heures à peine, ce vendredi-là

C´était veille de Noël et, pour fêter ça,

Elle s´en allait chez Jean-Pierre, près du Pont d´ l´Alma

Il aurait eu tant de peine qu´elle ne vienne pas

Fêter Noël, fêter Noël


Bottée noire souveraine et gantée de blanc

Elle allait pour dire "Je t´aime" marchant d´un pas lent

A pied, elle longeait la Seine tout en chantonnant

Puisqu´elle allait chez Jean-Pierre, Mmh mhm mhm

Charmant Noël, charmant Noël


Or, voilà que sur le pont ils se rencontrèrent

Ces deux-là qui s´en venaient d´un chemin contraire

Lorsqu´il la vit si belle des bottes aux gants

Il se sentit infidèle jusqu'au bout des dents


Elle aima son smoking vert son col roulé blanc

Et frissonna dans l´hiver en lui souriant

- Bonsoir je vais chez Jean-Pierre, près du pont d´ l´Alma

- Bonsoir, j´allais chez Madeleine, c´est juste à deux pas


Et ils allèrent chez Eugène pour y fêter ça

Sous le sapin de lumière quand il l´embrassa

Heureuse, elle se fit légère au creux de son bras

Au petit jour, ils s´aimèrent près d´un feu de bois

Joyeux Noël, joyeux Noël


Mais après une semaine, ce vendredi-là

Veille de l´année nouvelle, tout recommença

Il se rendit chez Madeleine, l´air un peu sournois

Elle se rendit chez Jean-Pierre, un peu tard, ma foi


Bien sûr, il y eut des scènes près du Pont d´ l´Alma

Qu´est-ce que ça pouvait leur faire à ces amants-là?

Eux qu´avaient eu un Noël comme on n´en fait pas

Mais il est bien doux quand même de rentrer chez soi

Après Noël,

Joyeux Noël




« Le Monde après nous »

 

 le «film de Noël» des Obama!

Et ce n’est pas franchement une comédie familiale…


«Causeur» a vu le «film de Noël» des Obama!
Mahershala Ali, Myha'la, Julia Roberts et Ethan Hawke, "Leave the World Behind", Sam Esmail, 2023 © Netflix

STYX

 Je viens de regarder...

Styx

STYX

de Wolfgang Fischer© Benedict Neuenfels

Coup de gueule

 

Déconstruction. Nos responsables politiques sont excessivement tatillons avec nos jolies crèches de Noël. Alors qu’ils n’ont pas un mot pour les pires horreurs de l’art contemporain. Coup de gueule


OUI aux crèches de Noël dans nos villes

✡ ✝️

 Reaction aux célébrations de la fête de Hanoukka qui se sont tenues à l’Elysée en présence d’Emmanuel Macron jeudi 7 décembre.


Un président de la République peut assister à une cérémonie religieuse, en respectant les usages (se lever et s’asseoir lors d’une messe, porter une kippa ou un chapeau dans une synagogue, se déchausser dans une mosquée) mais il ne doit en aucune façon montrer publiquement un signe d’adhésion à une quelconque religion. L’Elysée est un bâtiment public. Il s’est passé quelque chose jeudi soir qui ne peut être conçu autrement que comme une manifestation religieuse, puisque le grand rabbin a procédé à un allumage des bougies de Hanoukka. A partir du moment où une cérémonie religieuse se tient à l’Elysée, c’est contraire à la laïcité. Même si c’était un évènement imprévu, cela ne peut pas être autorisé. Que ce soit dans l’enceinte d’une mairie, d’un conseil départemental ou régional et a fortiori à l’Elysée dans la salle même du conseil des ministres, lieu ô combien symbolique de la République. Ce qui est en cause c’est que cette cérémonie religieuse s’est déroulée dans le bâtiment de l’Elysée.


En ce qui concerne la messe papale c’était extrêmement discutable. Certains ont fait valoir que le président de la République porte le titre de chanoine de Latran et répondait en assistant à la messe du pape à une obligation de politesse diplomatique. Mais à Marseille le pape était dans une tournée pastorale, ce qui rend l’assistance du Président à la messe du pape problématique. C’est rompre avec la séparation entre l’Eglise et l’Etat établie par la loi de 1905, dont le chef de l’Etat devrait être le garant.

Dans le contexte national et international actuel, les responsables publics doivent se montrer extrêmement prudents lors des cérémonies religieuses.

Le 7 décembre 1970

 

Le 7 décembre 1970, Willy Brandt s’agenouille devant le mémorial de Varsovie

Dans les archives d’Ouest-France. Venu pour signer un traité pacifique avec la Pologne, le chancelier fédéral allemand s’agenouille devant le « Monument aux héros du ghetto » de Varsovie. Un geste fort, entré dans l’Histoire.


Le 8 décembre 1970, Ouest-France publie en Une, une photographie historique du chancelier Willy Brandt, à genoux devant le « Monument aux héros du ghetto » de Varsovie.
OUEST-FRANCEoir 


Les photographies du chancelier fédéral d’Allemagne, Willy Brandt, à genoux devant le « Monument aux héros du ghetto » souvent appelé « Mémorial du ghetto de Varsovie », le 7 décembre 1970, ont fait le tour du monde. Bien entendu, c’est avec l’un de ces clichés que Ouest-France ouvre sa Une, au lendemain de ce  geste émouvant  grave  et  digne  qui va  au-delà d’un simple élan du cœur .

Cette visite historique est une nouvelle et spectaculaire expression de l’Ostpolitik (« politique vers l’Est ») menée par le chancelier allemand, soucieux de normaliser les relations avec l’Union soviétique, l’Allemagne de l’Est (RDA) et les autres pays d’Europe de l’Est, dans le but premier de maintenir la paix.

 Après avoir déposé une couronne d’œillets blancs, M. Brandt s’est agenouillé devant la stèle, écrit Ouest-France. Il s’est ainsi recueilli pendant près d’une minute avant de se relever. 

La ligne « Oder-Niesse » pour frontière

Le chancelier de la République Fédérale d’Allemagne,  très attaché à la réconciliation avec la Pologne , s’était rendu à Varsovie pour signer avec le président du Conseil des ministres polonais, Józef Cyrankiewicz, un traité important, tourné vers la paix.

Les deux pays sont, entre autres,  d’accord pour constater que la ligne frontière existante, dont le tracé a été fixé au chapitre IX des accords de la conférence de Potsdam du 2 août 1945, forme la frontière d’État occidentale de la République populaire de Pologne  et s’engagent à régler leurs différends  par des moyens pacifiques  sans avoir recours à la menace ou à la force  dans les questions touchant à la sécurité européenne et internationale, ainsi que dans leurs relations mutuelles. 

Pour Ouest-France la signature du traité germano-polonais dans le cadre du palais Radziwill, cher au cœur de tous les Polonais, «  clôt un chapitre funeste de l’histoire européenne que les deux peuples ont subi avec beaucoup de douleur ainsi que l’a fait remarquer le chancelier Willy Brandt avant son départ pour Varsovie ».