DES BRETONS AUX ANTILLES

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Halloween 🎃🎃🎃

 

Halloween : “Psychose”, “E.T.” ou “Drôles de dames”… 14 scènes qui nous ont traumatisés

À l’occasion de la nuit la plus effrayante de l’année, plusieurs journalistes de “Télérama” ont surmonté leur émoi pour se remémorer les scènes de film ou de série qui les ont épouvantés enfants, adolescents… voire à l’âge adulte !

Publié le 31 octobre 2023 à 06h30

Le démon Bughuul dans “Sinister”

« Sinister », de Scott Derrickson (2012), avec Nicholas King et Clare Foley.

« Sinister », de Scott Derrickson (2012), avec Nicholas King et Clare Foley. Alliance Films - Automatik Entertainment - Blumhouse Prod

C’est l’histoire de deux fiers gaillards en première année d’études supérieures, revenus de tout au cinéma, un brin fanfarons. Une sombre soirée d’octobre en Lorraine : on se mate un petit film ? Ce sera Sinister, sur un ordinateur portable 13 pouces ; la qualité du streaming – pirates fauchés que nous sommes – n’aide en rien à l’immersion. Mais Scott Derrickson installe le malaise. Ethan Hawke joue un père de famille qui découvre des snuff movies bien dérangeants, où l’on voit des familles atrocement décimées par l’un de leurs gosses. On sent une présence, mais laquelle ? L’enquête progresse, le film nous présente un certain Bughuul, démon de formation – s’il est bien réel. Et soudain, l’arrière-plan d’une photo punaisée au mur s’anime : nos hurlements furent quatre fois plus stridents (au moins) que ceux des personnages à l’écran. — Augustin Pietron-Locatelli

Les bruits de la forêt dans “Le Projet Blair Witch”

« Le Projet Blair Witch », d’Eduardo Sanchez et Daniel Myrick (1999), avec Joshua Leonard.

« Le Projet Blair Witch », d’Eduardo Sanchez et Daniel Myrick (1999), avec Joshua Leonard. Haxan

Les images projetés sont censées être celles du reportage sur la sorcellerie de trois étudiants. Elles ont été retrouvées, pas les jeunes gens, nous avertit une note au début du Projet Blair Witch. La préadolescente que je suis n’a aucune raison d’imaginer avoir plus peur que face à Freddy, les griffes de la nuit. Pourtant, à mesure que nos protagonistes s’enfoncent dans la forêt et sont gagnés par l’angoisse, tout tremble et devient flou. Pas d’image, pas de frousse ? Quelle naïve ! J’ai beau fermer les yeux, mon sang se glace. Je me suis trompée, la peur prend un autre chemin, celui de mon canal auditif. Le souffle court de l’héroïne, les bruits indistincts de la forêt… même quand un petit paquet sanguinolent est livré, on ne voit rien, mais l’effroi dans la voix de celle qui le découvre suffit à me couper le souffle. La seule solution ? Se boucher les oreilles. — Emma Defaud

Le fantôme verdâtre aux cheveux gras dans “2 Sœurs”

« 2 sœurs », de Kim Jee-Woon (2003), avec Lim Su-jeong.

« 2 sœurs », de Kim Jee-Woon (2003), avec Lim Su-jeong. Masulpiri Films

« Aussi séduisant qu’anxiogène », écrivait mon collègue à la sortie du film, il y a vingt ans… ou l’art de manier l’euphémisme. Moi je dirais : « Sadique et terrifiant » ! Rattrapé chez moi, un soir d’hiver, le film du coréen Kim Jee-woon sur ces deux sœurs bizarres dans cette grande maison hostile reste une expérience traumatisante. À la première apparition du fantôme de jeune fille verdâtre aux cheveux gras, j’ai hurlé… À la deuxième, j’ai décidé de passer le film en accéléré sans le son. Et même dans ces conditions peu dignes, ce fut une épreuve. Pourquoi ne pas éteindre ? Parce que le réalisateur est captivant, avec un sens parfait du décor, de la couleur, du tempo… J’étais pétrifiée mais fascinée devant tant de sadisme parfaitement maîtrisé. Et que celui qui me traite de chochotte soit ligoté devant son placard d’évier un soir d’hiver (ceux qui savent comprendront). — Anne Dessuant

Jodie Foster chez Buffalo Bill dans “Le Silence des agneaux”

« Le Silence des Agneaux », de Jonathan Demme (1991), avec Jodie Foster.

« Le Silence des Agneaux », de Jonathan Demme (1991), avec Jodie Foster. Orion Pictures

J’ai vu Le Silence des agneaux à la Fête du cinéma en 1991, en double programme avec La Totale !, de Claude Zidi (13 ans, et déjà mon amour du septième art n’avait pas de limite). La salle était bondée, ça sentait le pop-corn Baff, et pourtant j’ai eu la peur de ma vie. Surtout quand Clarice sonne chez Buffalo Bill et réalise une fois dans la maison que le serial killer, c’est lui. Elle le poursuit dans une cave, découvre le puits où croupit sa dernière victime, le cherche dans des couloirs suintants… Mais le moment qui me terrorise le plus, c’est quand la lumière s’éteint et que l’on change de point de vue pour adopter celui du psychopathe, qui a mis des lunettes infrarouges. Cette vision de Clarice tâtonnant dans le halo verdâtre… Trente ans plus tard, il m’arrive encore d’en faire des cauchemars. — Caroline Veunac

La tête de tortue dégénérée d’“E.T.”

« E.T. », de Steven Spielberg (1982), avec Henry Thomas.

« E.T. », de Steven Spielberg (1982), avec Henry Thomas. Amblin - Universal

Décembre 1982. J’ai 9 ans. Mes parents nous emmènent, mon petit frère et moi, voir un film de Noël sur les Champs-Élysées. À l’écran, surgit des hautes herbes une créature gluante à la tête de vieille tortue dégénérée et au thorax luminescent. Je hurle. La salle finit en pleurs, moi, glacée d’effroi. Les nuits suivantes, je me lève pour vérifier que le monstre ne se cache pas dans l’appartement. Un soir, mon frère déboule dans ma chambre, une lampe de poche sous le haut de pyjama, le doigt en l’air en me susurrant à l’oreille : « téléphone, maison ». Mon cri perçant réveille toute la maisonnée. E.T., mon premier film d’horreur. — Hélène Marzolf

Le visage de Voldemort dans “Harry Potter”

« Harry Potter à l’École des Sorciers », de Chris Colombus (2001), avec Ian Hart et Richard Bremmer.

« Harry Potter à l’École des Sorciers », de Chris Colombus (2001), avec Ian Hart et Richard Bremmer. Warner

Un soir, au début des années 2000, la Moldue de 5 ans que je suis parvient à ses fins : Harry Potter à l’école des sorciers débarque dans le magnétoscope familial. Un enthousiasme qui cède rapidement place à l’effroi. Après la découverte de Nick Quasi-sans-tête, du monstrueux Touffu, le coup de grâce horrifique m’est asséné par l’affrontement entre le sorcier à lunettes et le fourbe professeur Quirrell. Dans l’obscurité d’un sous-sol, la voix de Voldemort, ennemi juré de Harry, retentit. Déjà, je n’en mène pas large. L’enseignant retire alors précautionneusement son turban parme… et – au son d’un crescendo subito orchestré par John Williams – laisse apparaître le visage de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, incrusté à l’arrière de son crâne. Terrible choc ! Le reste de la séquence, observée à travers mes doigts potelés, a perdu de sa limpidité. « Ça va, Cécile ? », je me souviens avoir hoché la tête malgré ma terreur… de peur d’être privée de projections à venir. — Cécile Marchand-Ménard

Le “Gremlins” pervers

« Gremlins », de Joe Dante (1984).

« Gremlins », de Joe Dante (1984). Warner Bros-Amblin

Gremlins, ce fut pour moi, du haut de mes 5 ans, une double expérience initiatique : celle de l’effroi et de sa résolution. Oui, 5 ans, c’est un peu jeune pour visionner l’histoire de mignonnes bestioles qui, nourries après minuit, se transforment en créatures malfaisantes. Autre époque, autres mœurs, j’ai eu la joie de grandir dans une famille permissive et cinéphile (avec un beau-père gérant de vidéo-club). Le film de Joe Dante, sorti en 1984, dont je n’avais pas encore perçu l’odeur de soufre adolescente, m’a terrorisée au point que, longtemps, je n’ai pu entrer dans une pièce, sans adulte, avec une fenêtre ouverte. J’imaginais un gremlin pervers (probable projection de Sophie, camarade de classe harcelante) s’y faufiler pour me sauter au visage. Un jour, j’aperçois, ouverte, la petite lucarne des toilettes. Tremblante, je prends mon courage à deux mains et la referme. Saine et sauve. Sophie allait voir sa gueule à la récré. — Anne Laffeter

L’œil de verre du tueur dans “Peur sur la ville”

« Peur sur la ville », d’Henri Verneuil (1975), avec Adalberto Maria Merll.

« Peur sur la ville », d’Henri Verneuil (1975), avec Adalberto Maria Merll. Cerito FIlm/Mondial televisione FILM/Collection Christophel

J’ai 9 ans. Je vais voir Peur sur la ville, au Sembat, un cinéma qui n’existe plus, boulevard Jean-Jaurès, à Boulogne Billancourt. Avec mon père, un doux pourtant. C’est la seule fois où je suis allé seul avec lui au cinéma – où était ma mère ? J’étais terrorisé la moitié de la séance. J’en entends qui rigolent, dans le fond. Peur avec du Verneuil ? Eh bien oui, madame, oui monsieur. Peur sur la ville passait à la télé avec un carré blanc. Sous influence du giallo et sur une musique lancinante d’Ennio Morricone, c’est le film le plus flippant et de Belmondo et de Verneuil, en raison surtout du tueur en série (incarné par Adalberto Maria Merli), un sadique sexuel, le visage défiguré par un énorme œil de verre ! Le trauma : sa poursuite sur les toits des Galeries Lafayette. Il perd un moment son œil de verre, qui glisse sur le zinc, Bébel l’écrase avec sa main (berk !). À la place de l’œil manquant : un énorme trou rouge sanglant (gloups !). — Jacques Morice

Le sourire de Satan dans “Le Triangle du diable”

« Le Triangle du diable », de Sutton Roley (1975), avec Michael Conrad et Alejandro Rey.

« Le Triangle du diable », de Sutton Roley (1975), avec Michael Conrad et Alejandro Rey. American Broadcasting Company (ABC) - Danny Thomas Production

Longtemps, je me suis couchée de bonne heure, vu qu’il y avait école. Par quel maléfice ai-je atterri, un dimanche de 1979, devant Le Triangle du diable sur TF1 ? Et à quelle heure cette fiction américaine fut-elle donc diffusée, pour que toute ma classe ne parle que du « sourire de Satan dans l’hélicoptère », le lundi, à la récré ? Dans le flou artistique de ma mémoire d’enfant, reste le souvenir d’une trouille bleue (l’histoire se déroule sur un voilier) et d’une époque qui fantasmait le triangle des Bermudes jusque dans sa variétoche – coucou Mort Shuman et son Papa-Tango-Charly. Surtout, ce laborieux nanar horrifique, avec une Kim Novak possédée par le besoin de payer ses impôts, m’a enseigné une leçon tenace : ne JAMAIS secourir un curé dérivant sur un radeau. Lors de sa sortie DVD française, en 2016, la jaquette fanfaronnait : « Le film qui a traumatisé toute une génération » ! Merci bien, c’était la mienne.  Marie Sauvion

Willem Dafoe dans “Spider-Man”

« Spider-Man », de Sam Raimi (2002), avec Willem Dafoe.

« Spider-Man », de Sam Raimi (2002), avec Willem Dafoe. Columbia

Après avoir longtemps craint que Voldemort surgisse de la chasse d’eau – version Chris Columbus avec double face et turban – et manqué de me casser le nez à la suite d’un auto-coup de genou causé lors d’un énième sursaut acrobatique devant Scream 4, pas de doute : je suis une trouillarde. Plutôt qu’un frisson de plaisir, le cinéma me procure bleus et lumbago. Et raccourcit mes nuits en donnant un visage à un cauchemar récurrent depuis 2002. Celui de Willem Dafoe, avec ses traits émaciés, ses rangées de dents et sa mâchoire en avant. Je revois cette scène du Spider-Man de Sam Raimi, où son ricanement éraillé ricoche de mur en mur jusqu’à s’arrêter sur sa silhouette dans le miroir. Terrorisée par son allure de dandy écorché plus que par son armure de Bouffon vert, j’ai toujours banni cet acteur de ma cinéphilie. Il me murmure que j’ai tort. Mais on sait le sort de ceux qui l’ont écouté… — Marion Michel

La douche (sans l’image) de “Psychose”

« Psychose » d’Alfred Hitchcock (1960), avec Janet Leigh.

« Psychose » d’Alfred Hitchcock (1960), avec Janet Leigh. Shamley Productions

J’ai 10 ans et cette année mes parents refont le salon de notre pavillon de banlieue. Dans l’élan, la télé s’est retrouvée à la cave. Ce soir, c’est PsychoseLe film « qui fait très peur surtout la scène de la douche ». J’arrache le droit de regarder le début, mais après il faut aller se coucher car demain il y a école. En pyjama et pieds nus sur le carrelage, je vois une femme. Elle part seule en voiture, quitte la ville et s’arrête dans un hôtel bizarre. Un grand monsieur l’accueille et lui montre sa chambre. « Il faut y aller maintenant, Marianne, va dans ton lit. » Mais je ne monte pas, je reste dans l’escalier sombre de la cave à écouter ce que je ne dois pas entendre. L’eau qui coule, un rideau qui se tire, la musique qui revient très aiguë, la femme qui crie, des coups de couteau, un dernier souffle, l’eau qui coule, qui coule, qui coule… La scène la plus terrifiante de ma jeunesse est celle que je n’ai pas vue. — Marianne Fabbro

Les sous-sols de la centrale de “Chernobyl”

« Chernobyl », minisérie de 2019, avec Sam Troughton et Robert Emms.

« Chernobyl », minisérie de 2019, avec Sam Troughton et Robert Emms. Photo Liam Daniel - Home Box Office (HBO) - Sky Television - Sister Pictures - The Mighty Mint - Word Games

Les monstres, ça ne me fait pas peur. Ce n’est que du silicone et des effets spéciaux. La réalité, en revanche… Déjà en 2010 j’avais fini par couper le son de The Pacific, minisérie sur la bataille du Pacifique – de toute façon, j’avais trop peur que mes voisins n’appellent les flics, alertés par les hurlements qui sortaient de ma télé. Dans Chernobyl, c’est le silence qui est devenu la matière de mes cauchemars. Celui d’une scène en particulier, à la fin de l’épisode 2. Trois ouvriers soviétiques s’y engouffrent dans les sous-sols inondés de la centrale en feu. Ils sont filmés à hauteur d’eau mais aucun monstre n’en sort – les monstres, c’est nul, je vous le rappelle. Ce qui les attend est bien pire : une désintégration intérieure, cellule après cellule. L’enfer, le vrai. Leur avancée n’est perturbée que par leur souffle inquiet et le bruit de leurs compteurs Geiger, qui monte doucement, terrifiant crissement, jusqu’au silence. En boule sur mon canapé, je pense à nos centrales nucléaires à nous. Et je me renseigne sur le prix des panneaux solaires. — Pierre Langlais

Le squelette qui tue sa femme dans “Drôles de dames”

« Drôles de dames » (1980).

« Drôles de dames » (1980). Spelling-Goldberg Productions

Milieu des années 1980. Je devais avoir 7 ou 8 ans. Allongé sur la couverture en laine marron qui gratte du lit parental (je vous parle d’une époque d’avant les couettes), sans doute avec mon frère aîné, on regarde Drôles de dames. A priori débonnaire. Sauf que dans cet épisode, lors d’une fête costumée, un mari, déguisé en squelette, tente de pousser sa femme en fauteuil roulant dans les escaliers. Un féminicide atroce, évité de justesse. J’en ai fait des cauchemars plusieurs nuits de suite. Ne parvenant pas à comprendre comment un homme pouvait vouloir tuer sa femme, handicapée en plus. Quand je me réveillais en pleurs et en sueur, j’attrapais une BD pour chasser les images horribles dans ma tête. Johan et Pirlouit, les anges gardiens de mes nuits. — Jérémie Couston

Un vieillissement accéléré dans “MacGyver”

« MacGyver », épisode « Ultime Expérience » de la saison 3 (1988), avec Judith Chapman.

« MacGyver », épisode « Ultime Expérience » de la saison 3 (1988), avec Judith Chapman. Henry Winkler / John Rich Productions - Paramount Television

Un dimanche de novembre 1989. Je prends innocemment mon goûter devant MacGyver. On se souvient surtout de cette série pour le côté super bricolo du héros, capable de fabriquer une bombe avec un walkman, deux piles, trois pinces à linge et un rouleau de chatterton. Ce que l’on a oublié, ce sont les épisodes du genre fantastique imaginés à partir de la troisième saison. Cette « ultime expérience », titre de l’épisode, est génétique et accélère la dégénérescence des cellules. Après une mauvaise manipulation, une scientifique et son chien vieillissent à vue d’œil et meurent, comme le méchant à la fin d’Indiana Jones et la dernière croisade, sorti peu de temps avant. Premier malaise existentiel pour le petit garçon de 8 ans que je suis. La vie qui passe en un clin d’œil. Notre finitude anecdotique perdue dans le gouffre sans fond de l’univers. L’angoisse totale. J’étais certes plus triste pour le chien mais le visage flétri de cette femme demeure pour moi celui de la Mort. — Sébastien Mauge

POTICHE

 Karin Viard


Monologue


La bande originale est sortie le . Elle est éditée en France par Naïve Records :

  1. Ouverture - Philippe Rombi et l'orchestre symphonique Bel'Arte (1:50)
  2. Emmène-moi danser ce soir - Michèle Torr (3:03)
  3. Viens faire un tour sous la pluie Il était une fois (3:06)
  4. Parlez-vous français ? - Baccara (4:27)
  5. Qu’est-ce qui fait pleurer les blondes ? - Sylvie Vartan (3:05)
  6. J’ai oublié de vivre - Johnny Hallyday (4:41)
  7. More than a woman - Bee Gees (3:13)
  8. Sunny - Boney M. (3:55)
  9. 1, 2, 3 - Catherine Ferry (2:26)
  10. C’est beau la vie - Catherine Deneuve (2:22)
  11. Générique d’Aujourd'hui Madame - Jo Moutet (1:34)
  12. Le Transistor - Philippe Rombi et l'orchestre symphonique Bel'Arte (0:54)
  13. Teen ager cha cha cha - Stelvio Cipriani (1:58)
  14. Slow Giradschi - Stelvio Cipriani (0:59)
  15. Mon ami l'écureuil - Philippe Rombi et l'orchestre symphonique Bel'Arte (1:04)
  16. La Rose du matin - Philippe Rombi et l'orchestre symphonique Bel'Arte (1:43)
  17. L’Usine - Philippe Rombi et l'orchestre symphonique Bel'Arte (1:41)
  18. Pujol séquestré - Philippe Rombi et l'orchestre symphonique Bel'Arte (2:05)
  19. Les Souvenirs de Suzanne - Philippe Rombi et l'orchestre symphonique Bel'Arte (2:57)
  20. Flashback Suzanne et Maurice (dialogue extrait du film) (1:53)
  21. Sur la route de Saint-Amand - Philippe Rombi et l'orchestre symphonique Bel'Arte (2:28)
  22. Suzanne et Maurice - Philippe Rombi et l'orchestre symphonique Bel'Arte (2:02)
  23. De père en fille - Philippe Rombi et l'orchestre symphonique Bel'Arte (2:12)
  24. Secrétaire (dialogue extrait du film) (0:41)
  25. Suzanne candidate - Philippe Rombi et l'orchestre symphonique Bel'Arte (1:20)
  26. Valse des votes - Philippe Rombi et l'orchestre symphonique Bel'Arte (1:24)
  27. Thème de Suzanne - Philippe Rombi et l'orchestre symphonique Bel'Arte (2:52)
  28. C’est beau la vie - Catherine Deneuve et Benjamin Biolay (2:42) - Bonus Track
  29. Chantage et trahison - Philippe Rombi et l'orchestre symphonique Bel'Arte (3:23) - Bonus Track