
Une soirée à Athènes . Huile sur toile de Iakovos Rizos (1849-1926) peinte en 1897. Photographie de Jean-Pierre Dalbera. Wikipemia commons. Vous êtes fatigué de la mièvrerie ? Écœuré de l’amour ? Las des mélodies sirupeuses et des cœurs qui tapissent les supermarchés ? Assoiffé de beauté et de magnanimité ? En l’honneur de la Saint-Valentin, je vous propose un poème merveilleux mais exigeant. Pontus de Tyard (1521-1605) est un poète lyonnais de la Pléiade . Astronome, mathématicien de talent, poète et philosophe, évêque même, sa vie proclame que « science sans conscience n’est que ruine de l’âme » (Rabelais). Ces vers qui font l’éloge d’une bague (de fiançailles) devraient réveiller en vous le désir très humain d’un amour véritable. « À cet anneau parfait en forme ronde, Ensemble et toi, et moi, je parangonne. La foi le clôt : la foi ne m’abandonne. Son teint est d’or : moins que l’or tu n’es blonde. S’il est semé d...