MON COVID LONG
💙 Je voudrais saluer ces véritables héros de l’ombre : ceux qui restent. Parce qu’il faut être sacrément solide — voire légèrement inconscient — pour tenir aux côtés d’une personne malade sans fuir en courant. Très peu en sont capables, encore moins en ont envie. Soyons clairs : soutenir quelqu’un sur le long terme, sans espoir de «résolution rapide», ça ne fait pas rêver grand monde. On découvre très vite que le soutien inconditionnel a souvent une date de péremption. Dans mon cas, ils sont rares, précieux, presque une espèce protégée. Quelques membres de ma famille, pas tous, évidemment, certains ayant préféré faire l’autruche par ignorance ou inconfort — et une poignée d’amis, les vrais, ceux qui restent quand les autres décampent à la première difficulté. Quant aux autres… les experts en sprint qui détalent plus vite que les sportifs aux Jeux Olympiques, les champions du « je t’appellerai », les maîtres du «désolé, je suis débordé» Ils fuient le malade comme si c’était conta...